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Au-delà des capacités physiques de mon maître que je jugeais souvent hors normes, et de ses qualités de maître à proprement parler, j’étais très admirative de l’homme qu’il était. Son mode de vie, son passé, ou du moins le peu que j’en savais, sa culture, sa vision des choses et du monde, ses valeurs humaines, sa philosophie de vie, tout me fascinait et je me faisais régulièrement la réflexion qu’il était facile de le vénérer comme il convenait à une soumise de vénérer son maître. J’aimais l’écouter des heures durant me parler des pays qu’il avait connus, bien loin des clichés touristiques, les livres qu’il avait lus, des périodes de l’histoire qu’il aimait, de ses expériences de vie, de ses rencontres improbables et de tout ce qui l’avait amené tout au long de sa vie à devenir celui qu’il était devenu.
Afficher en entierAprès le délai imposé de réflexion, il organisa une séance solennelle pour me poser une dernière fois la question : étais-je prête à renoncer à mon contrat et perdre la sécurité qu’il me conférait ?
J’étais agenouillée à ses pieds, consciente des possibles conséquences, mais j’y avais beaucoup pensé.
Calmement je le remerciais de m’avoir donné ce temps et cadré ma réflexion et je validais officiellement ma décision. Par là je m’en remettais désormais pleinement à lui. Il ressortit le contrat signé de nos deux mains, et il me le fit déchirer avant d’en brûler les morceaux au-dessus des bougies. C’était terminé. Il pouvait entièrement disposer de moi, sans limites aucune face à ses envies, fantasmes ou perversité. C’était à la fois angoissant, mais terriblement exaltant.
Afficher en entierJe repartais chez moi, ébranlée par tout ce qui venait de se passer, j’avais le sentiment d’avoir vécu en quelques heures ce que d’autres mettaient des semaines ou des mois à appréhender. Il m’avait offert un cadeau unique. L’intensité de cette séance avait été au-delà de tout ce j’avais pu imaginer. Tout comme cette révélation qui s’imposait à moi : après le bonheur d’avoir connu, je ressentais la crainte que ça n’arrive plus. Les émotions que je contenais depuis le début étaient trop fortes. Une fois seule, je fondis en larmes. Je riais et je pleurais en même temps. Cette fois pour de vrai, sans retenue
Afficher en entier— Décides-tu de partir ou restes-tu ?
— Je reste, Maître.
Mes mots avaient été prononcés clairement. Sans plus aucune hésitation. Le pacte était scellé.
— Alors pour les trois prochaines heures, tu ne t’appartiens plus. Tu es ma chose, je fais ce que je veux de toi.
Prosterne-toi !
Mon tout premier ordre. Il ne l’était pas vraiment puisqu’il m’avait déjà ordonné différentes choses concernant ma venue, mais celui-ci sonnait différemment. J’agissais en conscience et en présence. L’acte de prosternation était si fort de sens, si symbolique à mes yeux que j’en aurais pleuré d’un incroyable bonheur intérieur. C’était tellement puissant dans mes fantasmes. J’en avais tellement rêvé. Je n’hésitais pas un instant. Autant soutenir son regard me paraissait d’une difficulté extrême, autant me mettre ainsi à ses pieds était un acte délicieux, une joie incommensurable. J’y étais. Je vivais « pour de vrai ». À cet instant-là précisément, tout semblait basculer
Afficher en entierJ’arrivais au rendez-vous, plus en avance qu’en retard, et je me retrouvais dans ce hall d’hôtel, mal à l’aise comme jamais ! Selon ses consignes, je portais des bas résille, des bottes à talons hauts, une jupe très courte noire, un chemisier blanc près du corps. J’avais dissimulé ma tenue trop provocante à mes yeux sous un trench, bien qu’il fasse trop doux pour le justifier. Je me dirigeais avec hâte vers la réception, mon téléphone à la main, feignant de le consulter pour ne pas avoir à croiser les regards sur moi. J’avais l’impression que tout le monde m’observait et me jugeait. J’étais certaine que tout le monde comprenait que je venais m’offrir à un homme que je ne connaissais pas, déguisée en prostituée de passage. Une fois face au concierge et suivant ses ordres, je demandais si une lettre avait été laissée à mon nom. Je savais que c’était le cas. Il l’avait déposée pour moi. Le concierge impassible me tendit l’enveloppe cachetée. Je l’ouvrais fébrilement tout en me dirigeant vers les ascenseurs. Je lisais tout en ralentissant ma marche pour ne rien perdre de ses consignes
Afficher en entierLes choses ne s’étaient pas passées comme les autres fois, lorsqu’il décidait de faire sienne une soumise.
Sans doute que ma naïveté et mon manque d’assurance lui avaient fait comprendre que je n’étais peut-être pas encore prête à être une vraie soumise. Pourtant, touché par mon envie sincère et par mes mots, il avait accepté
de m’offrir une séance d’initiation. Vivre au moins une fois, avec un maître expérimenté et de qualité, ce que ressentaient ces soumises que j’enviais en silence. À mes yeux, cette séance resterait sans doute unique
Afficher en entierIl avait aimé bien des femmes, dans des pays variés, mais aucune n’avait eu de tels mots. Qui était-elle pour oser dire de tels mots, et s’offrir de la sorte à un homme jusque-là inconnu. Il sentit que tout était possible, et il avança sa main sur son sein. Elle trembla à son contact. Il remonta ses doigts jusqu’à cette pointe dressée et gonflée par l’étau d’une petite pince qu’il découvrait. Il suivit la fine chaînette qui descendait vers son entrejambe. Il n’avait jamais vu pareil bijou corporel. Lorsque sa main s’approcha de son bas-ventre, instinctivement Anyong se cambra et ouvrit ses cuisses. Un rituel répété des dizaines de fois sans doute. Son fourreau était si serré qu’elle se trouvait entravée. Sans la moindre gêne, elle le remonta doucement jusqu’à la taille, découvrant une paire de bas superbes gainant des jambes magnifiques. Un tatouage étrange ornait sa cheville. Son bassin se mit doucement à onduler sur son siège. La fixant fermement il glissa plus en avant sa main sur cette autoroute du plaisir. Il trouva l’extrémité de la chaînette qui enserrait son clitoris tout aussi gonflé par la tension intime d’une méchante petite pince. Il évita la zone sensible, écarta doucement ses lèvres et pénétra de ses doigts les chairs offertes en plongeant son regard sombre dans le sien. Instinctivement elle ferma les paupières et baissa la tête
Afficher en entier"Je repartais rassasiée, pleine de Lui. Pleine de nous. Toutes les images de ce que nous avions vécu tournaient encore dans ma tête et dès que je fermais les yeux, c’était Lui que je voyais."
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