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— Où est-ce qu’on est là ?

— Au milieu du lac creux.

— C’est un lac ça ? Tu plaisantes ? Où est l’eau dans ce cas ? Vous l’avez siphonné ? insista-t-elle avec un sourire amusé lorsque Valérian secoua la tête, certifiant qu’il ne se moquait pas d’elle.

— Le lac creux a vu le jour par amour. Le premier roi de la Cour des Lumières s’était épris d’une nymphe des eaux et avait voulu lui offrir un endroit auprès duquel recharger sa magie. Il pensait qu’ainsi elle finirait par lui offrir également son cœur. Mais l’amour d’une fae n’est jamais aisé à obtenir et la nymphe s’est détournée de lui après quelque temps. Le lac s’est asséché à l’instant même où le roi a cessé de la courtiser.

La remarque qu’avait faite Tannyll sur la puissance de l’amour d’une fae lui revint immédiatement en tête et Meredith scruta le cratère dans lequel elle se trouvait. Visiblement, l’ambassadeur avait raison. L’amour d’une fae pouvait impacter bien plus qu’elle ne le pensait le royaume…

— Depuis, il y a une légende qui raconte que lorsqu’un souverain de la Cour des Lumières tombe amoureux, le lac se remplit au fur et à mesure que son amour grandit pour sa partenaire, poursuivit Valérian d’une voix tendue qui attira l’attention de Meredith.

Elle remarqua à cet instant précis que le prince fixait la terre, sourcils froncés, comme s’il s’attendait à quelque chose. Mais rien ne se passa, ce qui parut étrangement le soulager.

— Le Petit Peuple aime les légendes, sourit-il d’un air espiègle avant d’abandonner son observation pour la fixer, elle. Alors, est-ce que ma surprise valait la peine que tu te déplaces ?

Bien sûr que oui et il le savait, ce qui agaça Meredith tandis qu’elle rougissait d’embarras. Visiblement satisfait, Valérian tendit la main vers le côté et activa sa bague. Une lueur dorée illumina le cratère et un portail apparut.

— Voilà comment tu nous as emmenés ici, s’exclama Meredith qui ne s’était pas attardée là-dessus, trop subjuguée par le paysage. Il me faut vraiment cette bague. Ça m’éviterait bien des désagréments…

— Tu l’auras dans quelques jours, à la veille de notre mariage. Je tiens toujours mes promesses, Mery. En attendant, j’espère que tu me remercieras comme il se doit d’avoir comblé tes désirs en t’emmenant ici.

— Je me disais aussi que ça ne pouvait pas être par gentillesse pure, grommela-t-elle faisant glousser le prince. Qu’est-ce que tu veux ? Encore un stupide baiser ?

Le rythme cardiaque de la jeune femme s’emballa à cette idée et sans s’en rendre compte, elle se lécha les lèvres, excitée par cette perspective.

Mais Valérian secoua la tête.

— Non, pas de baiser. Juste une danse.

— Une danse ?

— Demain soir au bal, je veux que tu danses avec moi.

— Où est le piège ? grogna-t-elle, se méfiant de la requête chaste du prince. Tu as envie de faire bonne figure devant la Grande Cour, c’est ça ?

Valérian se contenta de répondre par un sourire taquin avant de lui tendre la main.

— Est-ce que tu m’accorderas cet honneur ?

— Même si je voulais refuser, ce n’est pas vraiment possible puisque la bienséance m’oblige à accepter, marmonna-t-elle d’un air boudeur en liant ses doigts aux siens.

Avec un rire rauque qui fit frémir Meredith, Valérian l’entraîna vers le portail et la serra contre lui pour traverser. Leurs regards s’ancrèrent l’un à l’autre et un sentiment indescriptible fit briller les prunelles bleu glacé du fae. Happée par son regard intense, la jeune femme ne remarqua pas avant de franchir le portail qu’une petite flaque d’eau était apparue au centre du lac creux. Une flaque d’eau qui s’agrandissait lentement, mais avec certitude

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— Je croyais que les faes n’étaient pas jalouses ? lâcha-t-elle, reconnaissant le sentiment sur son visage contrarié.

— Je ne suis pas jaloux d’un guerrier inférieur à mon rang, gronda le prince avec dédain.

— Tu en as pourtant l’air, ricana-t-elle, ce qui irrita d’autant plus Valérian qui resserra sa poigne dans ses cheveux.

— La jalousie est un sentiment humain, Princesse. Je ne suis pas humain. Je suis le futur roi de Faerendell. Je ne m’abaisserai jamais à ressentir un quelconque sentiment pour une femme. Encore moins pour toi, une fae hybride incapable de faire apparaître ses ailes et d’user de sa magie. Tu n’en vaux pas la peine.

Sa pique blessa Meredith plus qu’elle ne voulut l’admettre. Je ne vaux pas la peine qu’il ressente quoi que ce soit pour moi parce que je suis en partie humaine ? On va bien voir ça, songea-t-elle en passant à l’action.

Ne pensant pas aux conséquences de ses actes, Meredith passa ses bras autour du cou de Valérian. Puisqu’elle était assise à califourchon sur lui, elle n’eut aucun mal à se coller contre son torse avant d’entamer une danse sensuelle sur son sexe pour le faire flancher. Elle allait lui faire admettre qu’il ressentait quelque chose pour elle malgré sa part humaine. Et cela même si ce n’était que du désir brut. Avec cette idée précise en tête, la jeune femme ondula des hanches dans des gestes suggestifs.

Valérian se figea pendant de longues secondes. Ses traits demeurèrent stoïques et ses lèvres se crispèrent dans une fine ligne droite. Il parut insensible à sa tentative de séduction, mais très vite son corps commença à le trahir. Son regard dévia de plus en plus sur ses lèvres avec une envie évidente de l’embrasser. Ses mains se crispèrent un peu plus dans sa chevelure et sa taille, à un tel point que Meredith les sentit trembler. Il paraissait lutter contre son envie de la toucher. Il voulait contrôler son corps après lui avoir assuré qu’elle ne valait même pas la peine qu’il la désire, seulement c’était peine perdue. Il était complètement à sa merci, elle le voyait dans ses yeux dilatés désormais non seulement par l’alcool qu’il avait ingérés, mais également par son désir violent. Lorsque Meredith sentit les mains de Valérian la relâcher pour enfoncer ses doigts dans ses cuisses, souhaitant qu’elle continue à accélérer la cadence de ses déhanchés, elle ne put contenir un sourire satisfait.

— Alors, est-ce que je te fais ressentir quelque chose maintenant, Mon Prince ? roucoula-t-elle de manière sensuelle.

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Spoiler(cliquez pour révéler)Tu voulais une preuve que tu peux avoir confiance en moi, non ? Alors, en voilà une. Je te ne peux te promettre de t’aimer pour le reste de mes jjours Meredith. Mais je te promets de toujours te traiter comme mon égale. Que la terre et la lune m’en soient témoins, dès à présent, tu es ma reine.

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Le rire rauque de Valérian se répercuta en Meredith qui sentit son cœur prêt à exploser quand il redressa la tête et croisa son regard dilaté par le désir.

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Valérian la regarda s’essuyer les lèvres du revers de la main, partagé entre la déception et le dégoût. Alors, c’était ça sa fiancée ? C’était pour ça qu’on l’avait maudit ? Pour une demi-humaine qui allait lui apporter un paquet d’emmerdes ? Bordel, comme s’il avait besoin de cela maintenant !

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— Je croyais vous avoir ordonné de ne pas toucher à l’hydromel ? souffla Valérian à son oreille tandis qu’il menait la valse.

— De l’hydromel ?

— Que croyiez-vous boire, princesse ?

— Du jus…

— Du jus ? ricana-t-il méchamment face à son air confus. Bon sang, vous êtes vraiment ignorante de notre mode de vie. Vous feriez mieux de m’écouter davantage et de faire ce que je vous demande.

— Je n’obéis pas aux connards, se renfrogna Meredith face à l’attitude du prince.

Elle venait de débarquer dans ce monde et il la prenait déjà de haut parce qu’elle ignorait les mœurs de sa cour. Cela donnait envie à la princesse de lui en foutre une.

— J’imagine que vous avez envie que tout le monde découvre votre faiblesse dans ce cas ?

— Qui vous dit que je suis aussi suggestible qu’une simple humaine ? J’ai du sang fae dans les veines, l’auriez-vous oublié ?

— Je ne peux rien oublier vous concernant, Princesse des Sombres, susurra-t-il d’un ton mystérieux. Et il est inutile de faire semblant devant moi. J’ai testé votre psyché dans le monde des humains et elle n’est pas apte à m’arrêter, moi ou une autre fae.

— Alors quoi, vous allez vous servir de votre pouvoir d’envoûtement pour me contraindre à faire ce que vous voulez ?

— Cela serait tentant. Mais je préfère garder cela pour moi, chuchota-t-il après une courte pause. Cela sera notre petit secret, Meredith. Celui-là et… celui-ci.

Tout en parlant, Valérian la fit basculer élégamment et posa sa paume à plat contre ses omoplates. Là où auraient pu se trouver ses ailes si elle en avait eu.

— Peut-être que l’hydromel et les fruits faes ne sont pas les seuls dangers qui se trouvent dans cette pièce…

Sa réplique arracha un rictus au prince qui la ramena contre lui. L’enfermant dans son étreinte, il se pencha vers elle. Son parfum de cèdre et d’épine de rose envahit l’espace de Meredith et elle eut un frisson qui se répercuta dans son bas-ventre.

— Peut-être

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— Tu es de mauvaise humeur aujourd’hui ou j’ai fait quelque chose qui t’a déplu ?

— Il y a beaucoup de choses qui me déplaisent chez toi, Valérian. Si je devais te faire une liste, on serait encore là demain.

— Il faut croire que je suis autant ton type que tu es le mien.

— Tu ferais mieux de me lâcher dans ce cas, je ne voudrais pas que tu gerbes sur moi si je te dégoûte à ce point.

Valérian ne répliqua rien à cela et lui adressa un sourire espiègle sans relâcher sa prise.

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- Je n’ai pas besoin qu’elle me donne une chance, elle est ma promise. Elle sera à moi après notre mariage.

- Non, le royaume sera à toi une fois que vous serez unis, mais elle… Elle ne te laissera jamais l’approcher si tu continues à la traiter comme si sa part humaine la rendait indigne de toi.

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— Tu nies m’avoir empoisonné ? s’enquit Valérian.

— Mais qu’est-ce que tu racontes, bordel ?! Personne ne t’a empoisonné, tu es juste bourré ! Lâche-moi ou je crie !

— Crois-tu que quelqu’un va entrer dans mes appartements pour venir te secourir ? ricana-t-il tout en déplaçant ses mains dans son dos pour la toucher avec plus de facilité. J’aimerais bien voir ça, tiens. Vas-y, hurle de toutes tes forces. Voyons voir qui sera assez idiot pour entrer dans la chambre du futur souverain de ce palais pour te prendre à moi.

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— Après tout ce qu’on a vécu ces dernières semaines, j’espérais qu’on soit au moins un peu amis ! Je suis déçu.

— Non, la déception c’est quand je rêve que tu t’étouffes avec ton égo surdimensionné et qu’en me réveillant je constate que ce n’est pas le cas.

— Tu rêves de moi, c’est une information intéressante. Je me demande ce que je fais dans tes rêves…

— Tu meurs. Bien méchamment.

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