Extraits

— Je resterai avec eux, décida-t-il. Comme ça, je suis hors du combat, comme tu le souhaites, je garde tes chiens, je garde Daëros et je garde le garde du corps, même si tu dois reconnaître que garder un garde du corps c’est quand même le comble.

La terre tremblait quand nous quittâmes la cabane, parce qu’Aklo, le Ma’akra, un type que j’avais visualisé comme vieux, sage et sérieux, avait balancé des explosifs dans le volcan.

Voilà.

J’étais encore en train de processer l’information dans mon crâne.

Le fait que personne ne soit en train de flipper face à cette nouvelle n’aidait pas. Personne ne paniquait, personne n’était en train de courir, tout le monde marchait d’un pas normal, à une allure normale, comme si nous étions des gens normaux.

Alors que les Alters étaient tout, sauf des gens normaux.

La part berserk en moi, qui était sortie pour étrangler Reno, avait très envie de sortir ses crocs, ses griffes et tout cet attirail digne d’un loup-garou que je ne possédais évidemment pas. Au lieu d’être une belle louve blanche, je me transformais en un surhomme, mes muscles gonflaient, mes veines saillaient et ma force se décuplait, tout ça sous le coup de mes émotions.

Or, là tout de suite, mes émotions valdinguaient dans tous les sens.

— Ma mère ? criai-je en m’étranglant presque. Ma mère a été Ma’akra ?