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Cette fille, c’était mon enfer et mon paradis à la fois. Mon châtiment et ma rédemption. Mon ange déchu.
Afficher en entierJe voulais connaître sa couleur favorite, le nombre d'enfants qu'elle voudrait et comment elle les appellerait. Connaître chacune de ses cicatrices et l'histoire qui allait avec. Je voulais pouvoir réciter cette fille par cœur, comme un putain de poème qu'on apprend un jour et qu'on n'oublie jamais.
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Je suis amoureux de toi Erato, comme un putain d'adolescent.
Afficher en entierJe te déconseille de jouer à ce petit jeu avec moi, mon ange...
Afficher en entierSi il y a bien une chose que je déteste Erato c'est d'avoir peur ! Et tu sais quoi ? ... Je n'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie que lorsque je t'ai vu te prendre ce couteau à ma place.
Afficher en entierAlors que nous gravissions ensemble l’escalier menant à l’entrée, je sentis Caz se pencher vers moi, assez pour que ses cheveux frôlent mon front, que son parfum embrase mes sens et que je l’entende me demander :
— Tu sais ce que me donne envie de faire cette sublime robe blanche que tu portes, Erato ?
— Me l’arracher ? supposai-je dans un rire.
Il s’approcha plus près encore. Il était si près désormais que je pouvais sentir son souffle brûlant s’abattre sur ma nuque découverte. Et c’est alors qu’il susurra contre mon oreille :
— T’épouser.
Je butai sur une marche, manquant de m’étaler. Quoi ? Les yeux écarquillés de surprise et le cœur battant la chamade dans ma poitrine, je tournai mon regard vers le grand brun qui m’ignora, continuant de monter l’escalier tout en affichant un rictus amusé. Et j’aurais aimé rester froide et indifférente à sa raillerie, mais ça m’était tout bonnement impossible. M’épouser. Il avait dit qu’il voulait m’épouser.
— Respire, mon ange, ricana l’abruti à mes côtés. C’est pas le moment de faire une syncope…
Afficher en entier— On fait tous des erreurs, Caz, commença-t-il. Parfois même beaucoup, beaucoup trop d’erreurs… Mais ne sois pas trop dur envers toi-même.
Et si je lui répondais que « l’erreur » en question, c’était que je commençais à dépendre plus de sa fille que de mes putains de clopes, m’appellerait-il encore fiston ?
Afficher en entierJ'ai peur de te détruire comme j'ai détruit tous ceux que j'aimais avant toi.
Afficher en entierBordel, soupira-t-il alors dans un murmure. Quand est-ce que tu te mettras dans le crâne que c’est toi, et uniquement toi, qui occupe chacune de mes putains de pensées, Erato ?
Afficher en entierElle n'était pas ma faiblesse. Elle était ma force.
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