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NOAH
Whoa. Even from the car, I can see Matt’s sister’s baby bump. A knock on my window startles me, and I lower it to talk to the security worker.
“You need to move along unless you’re picking someone up or dropping someone off.”
I point to Matt and his sister. “We’re picking her up.” I blast the horn to get Matt’s attention.
They both jump, lost in conversation, but when Matt sees the security guy, he takes Fern’s small carry-on and leads her over to the car.
Fern barely has time to buckle her seat belt before Matt’s turning in his seat to grill her.
“Who is he?”
I reach for him and grip his shoulder hard so he has to face the front. “Mind if I get out of the terminal before interrogating her?” I lock eyes with Matt’s sister in the rearview mirror.
She’s got big brown eyes like Jet, giving her a permanent doe-eyed expression, and her long brown hair sits in waves below her shoulders, framing her heart-shaped face.
“I’m Noah, your mannerless brother’s husband.”
She breaks into a smile. “I’m Fern. Your mannerless husband’s knocked-up sister.”
“So, is sarcasm a Jackson family trait?” I ask.
“Defense mechanism,” Matt and Fern say at the same time.
Yikes. With us living so far away and not having much contact with Matt’s family, it’s easy to forget the real issues he and his siblings have.
“So who is he?” Matt asks again.
“Let the girl breathe,” I say.
Fern leans forward. “I already like him more than you, big brother.”
Afficher en entierTalon esquisse un infime sourire, et lorsque c’est à son tour de prendre la parole, il est calme et posé, comme sur le terrain. Il résiste toujours mieux que moi à la pression.
- Je n’ai pas beaucoup de regrets dans la vie. Je ne suis pas le genre de personne qui s’attache au passé. Mais si je devais revenir en arrière et changer une chose, ce serait mon aveuglement, ma jeunesse, ma bêtise vis-à-vis de toi. Tu as été mon meilleur ami pendant toutes nos études, et j’aurais dû savoir, déjà à l’époque, que ce vide dans mon cœur que j’ai ressenti à la remise des diplômes, je le ressentais à cause de toi. Nous nous sommes peut-être perdus de vue pendant quelque temps, mais nous avons su nous retrouver, et je ne veux plus jamais que nous soyons séparés.
Je ne vais pas pleurer. Je ne vais pas pleurer.
Je suis grand, fort, viril, je suis un attaquant hors pair, un tacleur violent.
Les gens de mon espèce ne pleurent jamais.
Talon poursuit :
- Pour citer un grand philosophe… « Si tu vis jusqu’à devenir centenaire, alors je veux être centenaire aussi, moins un jour ; pour ne pas en passer un seul sans toi. »
Et merde, voilà, je pleure.
Il se penche vers moi et murmure :
- Ce grand philosophe, c’est Winnie L’Ourson, pour info.
J’éclate de rire. Putain, Talon.
Afficher en entier— Il va être épique, ce voyage, dit Noah depuis le seuil de notre chambre.
Je suis en train de fourrer mes dernières affaires dans un sac en toile, tandis que Noah rassemble ses précieuses valises de luxe en un petit tas bien ordonné, près de la porte.
Nous avons gardé de vieilles habitudes qui trahissent l’éducation radicalement différente qu’on a reçue, mais au lieu d’y voir un obstacle à notre relation, comme au début, c’est juste devenu un détail un peu cocasse de notre couple.
Je ne l’ai jamais vu aussi excité à l’idée d’aller aux Fidji. Il me rappelle Jet, avec son charisme hyperactif, son incapacité à tenir en place, son débit de paroles à mille à l’heure.
C’est adorable.
— C’est un exploit qu’on ait pu rassembler tout le monde, dis-je. Cinq athlètes, un des agents les plus prisés de New York, et… bon, d’accord, Maddox, Lennon et toi, vous n’êtes pas aussi importants. Ça n’a pas été aussi difficile pour vous que pour les autres.
Même mes provocations n’entament pas son enthousiasme.
— Merci. Pour la peine, tu voyageras en classe éco, dit Noah, avec une fausse mauvaise humeur.
Il est tellement beau quand il fait semblant de bouder.
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