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Extrait ajouté par viedefun 2022-07-24T13:54:45+02:00

J’ai réussi à éviter l’eau pendant dix-sept ans. Il a suffi de quarante-huit heures à Holden pour changer ça.

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Extrait ajouté par viedefun 2022-07-24T13:54:16+02:00

De grosses enceintes sont reliées à un petit local par une succession de rallonges électriques. Elles crachent une musique assourdissante. Sur l’une d’entre elles, un groupe de garçons a érigé une pyramide de gobelets en plastique. La bière versée au sommet tombe en cascade jusqu’à la base. Ce petit monde semble tout droit échappé d’une publicité pour un autobronzant, un kit de blanchiment des dents ou les deux. Plus globalement, j’ai l’impression de me balader sur le plateau d’un film pour ados ultra-cliché où des acteurs de vingt-cinq ans prétendent avoir mon âge.

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Extrait ajouté par viedefun 2022-07-24T13:53:33+02:00

Mais pas question de m’apitoyer sur mon sort. C’est fini, tout ça. Je ne suis plus en Alaska, je ne suis plus Waverly Lyons, le rejeton démesurément médiocre de deux esprits aussi brillants que chamailleurs. Je ne suis plus la fille anxieuse, réservée et solitaire dont les seuls amis sont les quelques camarades de classe avec qui elle échange des fiches de révisions. Je ne suis plus le boulet. L’enfant dont les parents – découragés, résignés, voire les deux – ont demandé à une lointaine tante de prendre en charge sa nièce misérable. Je suis en Floride, à plus de six mille kilomètres de cette fille. Ici, je peux être qui je veux. Je m’installe avec Rachel dans la Coccinelle. Là, je prends une résolution pour les vacances : ne pas trop cogiter, prendre les choses comme elles viennent.

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Extrait ajouté par viedefun 2022-07-24T13:53:00+02:00

— Waverly, tu es si grande ! s’écrie-t-elle ensuite en me regardant des pieds à la tête. La dernière fois que je t’ai vue, tu ne mesurais pas un mètre vingt. Regarde-toi ! On dirait… presque une adulte. Tout est dans le presque. Rachel et moi, on tutoie le mètre quatre-vingts. Sauf que ma tante se tient comme la trentenaire qu’elle est. Moi, je n’ai pas totalement apprivoisé ma grande taille – en attestent mes tibias qui collectionnent les bleus. Je vais entrer en terminale sans être complètement remise de ma poussée de croissance de fin de collège.

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Extrait ajouté par viedefun 2022-07-24T13:52:33+02:00

J’ai tapé le trottoir, non ? demande Rachel. — Légèrement effleuré. — Ah, merde ! peste-t-elle avant d’ajouter : Je veux dire… mince. — Tante Rachel, j’ai dix-sept ans. Mes oreilles ne sont plus chastes depuis longtemps.

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Extrait ajouté par viedefun 2022-07-24T13:52:01+02:00

Je guette l’arrivée de ma tante Rachel. Je me sens parfaitement idiote. Idiote, collante et poisseuse. Je ne peux plus m’arrêter de transpirer. J’ai l’impression que c’est irréversible. Mon jean : mauvais calcul. J’ai pourtant décollé d’Alaska dans des vêtements tout ce qu’il y a de plus normal. Malheureusement, avec une famille comme la mienne, la normalité n’est pas mon fort. Jeffery Lyons et Lauren Fitzgerald, tous deux professeurs en sciences environnementales à l’Université d’Alaska, sont connus dans notre ville de Fairbanks pour : leurs points de vue opposés sur le réchauffement climatique, leur histoire d’amour torride (responsables, dans le premier cas, de la publication d’études peu concluantes et, dans le deuxième cas, plus tragiquement, de ma naissance) et leur divorce cataclysmique. Depuis mes huit ans, je passe l’été soit avec l’un, soit avec l’autre. Ils me traînent à tour de rôle dans leurs expéditions dans le cercle Arctique. Si je ne m’emmêle pas les fuseaux horaires, ils doivent s’installer dans leurs stations polaires respectives à cet instant précis, déballant leur matériel, répertoriant les rations pour le long mois qui les attend. Bref, la normalité, ce n’est pas exactement mon quotidien. Je suis habillée à la mode de Fairbanks – deuxième ville d’Alaska, terre de l’aurore boréale et du soleil de minuit. Un dress code qui exige trois couches de vêtements minimum et, touche finale, un imperméable.

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