Ajouter un extrait
Liste des extraits
Parfois, le roi, alors qu’il chasse, qu’il a levé une portée de sangliers et que les veneurs attendent qu’il charge et tue le sauvage sanglier mâle d’un coup de lance, quand tous ont la certitude que le roi va frapper, et que le sang noir de la bête jaillira, François Ier s’arrête, se détourne, et d’un geste de la main invite les chevaliers, les veneurs à en finir à sa place, puis il s’éloigne, exigeant de ne pas être suivi.
Afficher en entierUn roi, s’il veut régner et vaincre, doit savoir juger et punir.
Dans ces premiers jours du mois d’octobre de l’an 1524, les proches de François Ier sont divisés.
Faut-il décapiter le seigneur de Pras, qui a fait acte de soumission au duc de Bourbon et n’a pas résisté dans sa ville d’Aix ?
Les uns assurent qu’on ne pouvait la défendre, et que le seigneur de Pras, alors que les consuls de la ville avaient fui, avait eu le courage de demeurer sur place, en préservant la vie des habitants.
D’autres, et à leur tête le connétable de Montmorency, plaident pour que l’on condamne de Pras à mort.
Afficher en entierLe roi de France, en ce mois de janvier de l’an 1539, a retrouvé Paris.
Durant tout cet hiver, il a joui d’un ciel limpide, éblouissant. Oubliés les brouillards en Picardie !
Alors le roi s’échappe pour courre le cerf, lors de l’une de ses chasses qui sont des moments intenses de sa vie de souverain.
Il rentre au Louvre, le corps comme épuré, les manteaux et les pourpoints imprégnés de sueur
Afficher en entierLe roi de France médite le châtiment sévère que Charles Quint inflige à ses sujets de Gand.
Un roi a le pouvoir et le droit de punir son peuple. Il est seul juge.
Et François Ier, alors qu’il chasse en litière (la fièvre est revenue) s’interroge sur la manière dont il a régné jusqu’à cette année 1540 depuis son avènement, en 1515. Il avait alors vingt et un ans.
Dans la guerre passée qui l’a opposé à Charles Quint, peut-être a-t-il été le naïf, et l’empereur le fourbe ?
Il joue avec cette pensée et elle l’empoisonne.
Afficher en entierC’est l’été de l’an 1540.
Il fait si chaud que les fleuves, les rivières, les ruisseaux, les mares laissent apparaître leur fond vaseux, et les poissons morts s’agrippent le long des berges.
Dans les prés jaunes, les animaux couchés sur le flanc agonisent. C’est un temps de mort.
Afficher en entier