Extrait

- Je t’aime tellement que même quand je passe toute la journée avec toi, ce n’est pas suffisant, poursuivit-il.

Je m’arrêtai de respirer.

- Je t’aime tellement que, si je ne peux pas patiner avec toi, alors je ne veux plus patiner du tout.

Bordel.

- Je t’aime tellement, Jasmine, que si je me brisais la cheville durant un programme, je me relèverais et je le finirais pour toi, pour que tu obtiennes ce que tu as toujours voulu.

De l’amour. Tout ce que je ressentais, c’était de l’amour.

J’allais me mettre à pleurer. À pleurer, maintenant.

- Tu es tellement importante pour moi, Jasmine. C’est pour ça que peu m’importe ce qui arrive. Ce n’est pas comme avant, ce ne sera plus jamais comme avant, conclut-il en pressant son front contre le mien, son regard intense et émouvant. Tu ne seras jamais la partenaire d’un autre. Pas tant que je serai en vie, Boulette. Je te traînerai avec moi, même si tu te débats ; personne d’autre ne sera jamais assez bien pour toi.

Je clignai des yeux. Je clignai des yeux si rapidement que je savais que j’étais à deux doigts de craquer.

Ce fut à ce moment-là qu’Ivan m’acheva. Il mit un terme à toutes les inquiétudes que j’avais eues à l’idée de devoir retrouver quelqu’un après lui. Il y mit un terme, le bout de son nez contre le mien, son front contre le mien.

- Ça ne me dérange pas que tu aies dix personnes préférées. Mais tu seras toujours ma personne préférée. Toujours. Peu importe ce qui se passe.

Je clignai des yeux si vite qu’ils se remplirent de larmes.

- Je… je ne sais pas…

Son sourire fut si doux qu’il emporta la moitié de mon âme.

- Je sais, chuchota-t-il.