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Wes eut un sourire triste. Il avait déjà fait tant de promesses... Emmener Nat jusqu'au Bleu, et maintenant ratisser l'océan pour trouver d'autres Petits-hommes. Il était faible, il l'avait toujours été.
Son coeur était son talon d'Achille.
Afficher en entier"- Alors... bonne chance ? dit-elle en tâchant de prendre un air nonchalant bien qu'elle eût une boule énorme dans la gorge.
Elle s'éloigna vers la porte.
- Nat, attends...
Avant d'avoir pu faire un pas de plus , elle sentit la main de Wes attraper la sienne. Il la fit pivoter vers lui. Son regard noir était brûlant.
Sans un mot, il se pencha pour l'embrasser.
Nat en fut surprise, mais elle leva la tête pour accueillir sa bouche, et lorsque les lèvres chaudes du garçon se pressèrent contre les siennes, elle sentit son bras lui enlacer la taille, l'attirant contre lui, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, comme s'ils allaient parfaitement ensemble depuis toujours. Elle sentait le coeur du garçon battre dans sa poitrine, la chaleur irradier entre eux - et le désespoir aussi. Elle passa les doigts dans ses cheveux, un geste qu'elle avait envie de faire depuis qu'elle le connaissait. Ses baisers devinrent plus ardents, passionnés, et tout en inhalant son odeur, pressée de tout son long contre son corps, elle ressentit la force qui était en lui. Elle aurait pu ne jamais s'arrêter de l'embrasser, pensa-t-elle.
Pourquoi avaient-ils dû attendre si longtemps ? Elle avait tant de choses à lui dire, et il lui restait si peu de temps... Elle rouvrit les yeux en battant des paupières.
Wes avait une main sur sa joue, et la regardait intensément.
- Nat... parvint-il à articuler.
- Tout va bien, souffla-t-elle. Quoi qu'il arrive, je sais me défendre."
Afficher en entierNe démarre jamais une histoire que tu ne peux pas arrêter.
Afficher en entierCertains pensent que le monde finira dans les flammes,
D'autres dans la glace.
Le désir ayant embrasé mon âme,
Je suis de ceux qui penchent pour les flammes.
Mais s'il fallait que deux fois je trépasse,
Je crois connaître assez la haine
Pour savoir que dans ce domaine de glace
Serait tout aussi souveraine
Et efficace.
Robert Frost, "Feu et glace"
Afficher en entier- C'est magnifique là-bas. Tout ce qu'on en dit est vrai. Respirer ne brûle pas la gorge; l'eau est aussi limpide que l'air. Le soleil brille dans le grand ciel bleu... et l'herbe est verte comme de l'émeraude.
- Comment le sait-tu? Tu y est allée? la défia Wes.
- Je viens de Vallonis.
- Alors que fait-tu ici? Pourquoi en est-tu partie?
Nat se demanda pourquoi il se montrait si agressif.
Il ne s'était jamais comporté de la sorte avec Liannan.
- Le Bleu fait partie du monde, il en a toujours fait partie, et, il y a très longtemps de cela, c'était le monde.
Une civilisation étincelante : L'Atlantide, un monde où magie et science coexistaient en paix.
Afficher en entierSans un mot, il se pencha pour l'embrasser.
Nat en fut surprise, mais elle leva la tête pour accueillir sa bouche, et lorsque les lèvres chaudes du garçon se pressèrent contre les siennes, elle sentit son bras lui enlacer la taille, l'attirant contre lui, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, comme s'ils allaient parfaitement ensemble depuis toujours. Elle sentait le coeur du garçon battre dans sa poitrine, la chaleur irradier entre eux - et le désespoir aussi. Elle passa les doigts dans ses cheveux, un geste qu'elle avait envie de faire depuis qu'elle le connaissait. Ses baisers devinrent plus ardents, passionnés, et tout en inhalant son odeur, pressée de tout son long contre son corps, elle ressentit la force qui était en lui. Elle aurait pu ne jamais s'arrêter de l'embrasser, pensa-t-elle.
Afficher en entierSon coeur était son talon d'Achille.
Afficher en entierIls étaient quinze sur le coffre du mort,
Yo ho ho et une bouteille de rhum
La boisson et le diable avaient réglé leur compte aux autres
Yo ho ho et une bouteille de rhum !
Chanson de pirates traditionnelle.
Afficher en entierIl avait le visage ensanglanté et meurtri, mais il respirait, et elle arracha sa propre chemise pour essuyer le sang de son front. Les pirates avaient été violents, mais ils l'avait laissé en vie, et c"était déjà heureux.
Afficher en entier– Qu’est-ce qui t’est arrivé ? Wes m’a dit que ton histoire étaiit très dure.
– À faire pleurer dans les chaumières ! Il t’a raconté que j’avais un frère ?
– Non.
– Eh bien si. J’ai un grand frère. Patrick. Nos parents étaient des gens bien. De bons citoyens respectueux des lois, pas comme nous, ajouta-t-il en souriant. Ils avaient une licence pour leurs deux enfants. Ils ne voulaient pas d’un fils unique. C’était cher, mais ils avaient les moyens, et ils tenaient à ce que Pat ait un frère ou une sœur avec qui jouer. Un jour, on a frappé à la porte. Il s’avérait que maman avait mal rempli le formulaire : l’autorisation d’avoir un second enfant lui était refusée. J’étais illégal, et je n’avais plus aucun droit à la citoyenneté. Tu sais comment ça se passe : quand les autorités ont du mal à remplir les quotas, elles commencent à chercher des excuses pour faire leur collecte. Qui sait même si ma mère avait vraiment commis une erreur ? En tout cas, ça ne comptait plus : le service du Contrôle de la population était sur le coup. J’avais peut-être trois ou quatre mois, je ne sais pas au juste. Enfin bref, l’agent m’a attrapé et il est reparti vers la porte. Alors, maman m’a agrippé par la jambe et tout les deux se sont battus pour moi sur le balcon. Ils ont tiré, poussé, et à un moment, je ne sais pas comment, le type m’a lâché. Je suis tombé la tête la première sur le béton, bam !
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