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Extrait

Extrait ajouté par AudreyVerreault 2016-07-01T02:39:20+02:00

Chapitre 1

ASSASSINAT À GODWYNN

La nuit était tombée depuis peu. La flamme de la lanterne projetait des ombres dansantes sur les murs de l’auberge. Un groupe de voyageurs jouaient aux cartes à une table près de l’âtre de la cheminée où un feu crépitait. Les seuls clients que JudyAnn avait eus de toute la soirée. D’après leur accent, ils venaient de Galara, un village au sud de la mer d’Ankara. JudyAnn et son amie Ingrid observaient un vieux livre d’histoire décrépit que leur avait prêté Caradin, le guérisseur de leur village. Elles s’étaient arrêtées sur une illustration de la légendaire cité d’Anastasia. Le dessin à l’encre noir ne rendait évidemment pas justice à la splendeur de l’ancienne capitale. Ses fins détails et l’immense château digne des histoires de Nymar, le conteur de leur village, faisaient cependant rêver les deux jeunes femmes. JudyAnn s’imaginait ce qu’aurait pu être sa vie si Galénor avait été un endroit plus sûr. Elle aurait pu visiter Anatasia et la vallée des champs Chantants, se baigner dans la mer des Songes, courir sur les plaines de Vigrid… JudyAnn se tourna vers Ingrid.

– T’as jamais eu envie de partir d’ici ?

– Pour aller où ?

– J’en sais rien. (JudyAnn haussa les épaules.)

Depuis la bataille des plaines de Faradonia, quelques originaux exceptés, personne ne sortait d’Aldorham, encore bien moins des terres du Tarzar. Depuis la chute du pont Sans Fin, des hordes de mages noirs patrouillaient dans les territoires du sud. On racontait qu’ils détruisaient tout sur leur passage et que personne ne leur survivait. Le peuple d’Aldorham vivait donc depuis plusieurs années cloîtré derrière ses remparts. N’ayant pratiquement aucun contact avec l’extérieur, ses habitants pratiquaient d’anciennes coutumes perçues comme complètement dépassées ailleurs à travers Galénor. Les non-magiciens étaient ainsi tenus de vouvoyer les magiciens et les femmes ne devaient entre autres pas boire d’alcool ni porter des robes trop courtes ou trop voyantes. Les vieilles peurs et superstitions avaient aussi du mal à disparaître. On racontait entre autres que le fait de ne pas s’incliner devant un magicien comme le voulait la tradition pouvait porter malheur… JudyAnn sortit un bocal de baies de Mistrad et le présenta près de la cage de Drago, un phénix d’un rouge saisissant au long bec protubérant. Il s’envola dans un battement d’ailes sonore et attrapa au vol les petits fruits rouges qu’elle lui lança. Il se posa ensuite sur le comptoir et enfouit sa tête dans sa paume en émettant une sorte de roucoulement. Des coups secs retentirent alors et la porte de l’auberge s’ouvrit dans un grincement. Drago poussa un petit cri strident et se nicha sur l’épaule de JudyAnn, la tête recourbée dans son cou. Un homme entra dans l’établissement. Sa capuche dissimulait son visage dans l’ombre. Il s’approcha du comptoir derrière lequel se tenaient JudyAnn et son amie.

– Vous avez une chambre pour la nuit ? demanda-t-il.

– Bien sûr, ça fera cent costilles. (JudyAnn passa une main sur le fin plumage de Drago pour le calmer.)

L’étranger lui tendit l’argent, releva un peu sa capuche et posa un regard perçant sur l’oiseau.

– Les phénix sont très rares, dit-il. Vous pourriez en tirer une bonne somme… Je vous en offre huit-cents costilles.

– Il n’est pas à vendre, déclara JudyAnn.

...

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