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Le père sème, le fils récolte.
Afficher en entierSur mes joues, je sens des gouttes couler, mais pour la première fois depuis des nuits et des nuits, ce sont des larmes. - Où sont-ils? rugis-je
Afficher en entierContre le feuillage, la pluie frappe et tinte, cristalline. Elle s’accorde parfaitement avec l’odeur de terre mouillée et de végétaux en décomposition empestant le sous-bois. C’est comme un requiem, mais en l’honneur de qui est-il donné?
Afficher en entierRentrer chez soi signifiait accepter ce fait, accepter de passer une nuit supplémentaire et de recommencer un lendemain. Se lever, assister à des prises de tête en tout genre pour commencer. Puis aller en cours, en revenir, traîner dehors, dépérir à petit feu. Se sentir vieux et sale alors qu'on avait même pas dix-huit ans.
Afficher en entierCela fait maintenant sept mois qu'il ne s'est pas arrêté de pleuvoir. Sous mes bottes, la terre est lourde, grasse. La glaise s'accumule sous mes semelles et me ralentit. J'ai froid, je suis gelé jusqu'aux os. Sept mois de pluie, huit mois de désertion. Sept mois de pluie, huit mois de course poursuite.
Afficher en entierRentrer chez soi signifiait accepter ce fait, accepter de passer une nuit supplémentaire et de recommencer un lendemain. Se lever, assister et participer à des prises de tête en tout genre pour commencer. Puis aller en cours, en revenir, traîner dehors, dépérir à petit feu. Se sentir vieux et sale alors qu’on avait même pas encore dix-huit ans. Puis, enfin rentrer, être accueilli par les larmes de la mère et les coups ou les gueulantes du père. Finir la journée en hurlant à son tour puis claquer la porte. dormir. Recommencer. Recommencer. Recommencer.
Afficher en entierContre le feuillage, la pluie frappe et tinte, cristalline. Elle s’accorde parfaitement avec l’odeur de terre mouillée et de végétaux en décomposition empestant le sous-bois. C’est comme un requiem, mais en l’honneur de qui est-il donné?
Afficher en entierCela fait maintenant sept mois qu’il ne s’est pas arrêté de pleuvoir. Sous mes bottes, la terre est lourde, grasse. La glaise s’accumule sous mes semelles et me ralentit.J’ai froid, je suis gelé jusqu’aux os. Sept mois de pluie, huit mois de désertion. Sept mois de pluie, huit mois de course-poursuite.Je continue ma route, un pas après l’autre.
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