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— Salut, je peux m’asseoir ?
— Tiens, t’es toujours en vie, Brad ?
Il fronce les sourcils, ça commence bien si elle a déjà oublié son prénom !
— Matt, mon nom c’est Matt, dit-il en s’asseyant.
Il capte le petit sourire qui illumine son visage avant qu’elle ne retourne dans sa lecture.
« Qui illumine son visage ? » Matt, sérieux ? Mais tu nous fais quoi, là ? C’est de porter une jupe qui te transforme en nana ?
Afficher en entier— Je peux peut-être vous offrir un café pour me faire pardonner de vous être rentré dedans?
— Chéri, ça fait un bail qu’aucun mec ne m’est rentré dedans, répond-elle sans le regarder. »
Afficher en entierElle sort sa liseuse électronique pour s'absorber un peu dans sa lecture du moment : Feeling Good.
Afficher en entierIl sourit. C’est bête, elle l’agresse sans arrêt, mais ça le fait rire. Normalement, les filles lui mangent dans la main. Elle, c’est tout le contraire. Et ça lui plaît, ça met un peu de piment dans sa vie monotone.
"Des fleurs pour Algernon".
— C’est bien ? lui demande-t-il en prenant une gorgée de café sans la quitter des yeux.
— C’est vous qui êtes tombé sur moi hier, réalise-t-elle d’un coup.
Bon, autant pour la première impression… Il pensait qu’elle l’avait déjà reconnu. Range ton égo dans ta poche, voilà, et assieds-toi dessus. Bien. Il sourit pour toute réponse.
Afficher en entier— Les gars, j’ai une info exclusive pour vous ! lance Dante en posant son verre sur la table.
Matt soupire intérieurement de soulagement, il vaut mieux changer de sujet.
— Et c’est une idée de Lola, mais franchement, avec ça, vous allez cartonner !
Il se penche et sort d’un sac, que Matt n’avait pas encore vu, un tissu à carreaux.
’est un putain de kilt, mon vieux ! Et ça met les filles dans un état, je te dis que ça…
Lola hoche la tête pour confirmer. C’est quoi encore cette histoire ?
— Les nanas fantasment à mort sur les Highlanders… Tu mets un kilt, juste un kilt, foutus comme on est… comme vous êtes, se reprend-il après avoir capté le regard de sa copine, c’est du tout cuit.
Matt se tourne vers Lola.
— Sérieusement ? Les filles veulent des mecs en jupe ?
— T’as pas idée… murmure-t-elle.
Afficher en entier— Bon, on fait quoi pour les séparer ? Moi j’y vais pas, je tiens à la vie… fait remarquer Sarah.
Lola regarde autour d’elle pour trouver une arme, quelque chose qui pourrait lui être utile. Et elle aperçoit ce qui va les aider. Elle déroule le tuyau d’arrosage et y fixe l’embout pistolet qui traînait par terre. Elle ouvre le robinet à fond et sent la pression s’accumuler à l’extrémité. Elle vise les frères qui ne forment plus qu’une masse et appuie à fond.
Ils hurlent. On est en novembre, l’eau est glacée : mission accomplie.
Sarah s’approche de Lola.
— Est-ce que tu pourrais viser les t-shirts ? Parce que j’ai bien envie de mater ces mâles en t-shirts mouillés…
— Pas bête ça !
Lola apprécie de plus en plus cette Sarah… Elle exécute donc le plan « à nous les beaux gosses » et ils s’éloignent l’un de l’autre. Le spectacle ne la laisse pas indifférente. Mais elle se souvient de la raison pour laquelle elle est là. Sarah par contre bave littéralement devant son mec. Plus personne ne parle. Comme c’est elle qui les tient en respect avec l’arme, elle décide de prendre la parole.
— Est-ce que vous vous sentez mieux, messieurs ?
Afficher en entierJ'ai la citation pour Golden Boys « Il passe à la salle de bain et se pointe à la cuisine avec uniquement son vieux pantalon de pyjama. Ok, il le fait exprès parce qu’il sait qu’il a des abdos d’acier et que l’autre type se sentira merdeux.
Sauf que le mec assis en face de Lola est taillé comme lui : en d’autres termes, comme un dieu. »
Afficher en entierElle se penche et ramasse quelque chose. Un sourire triomphant est plaqué sur son visage quand elle se relève et agite le slip en skaï doré qu’elle a trouvé par terre.
— Tu as quelque chose à me dire, Dante ? demande-t-elle en arborant une moue faussement choquée.
— Ouais : ferme-la ! Je suis en train d’émerger… répond-il sans lever les yeux.
Elle s’allonge à ses côtés et lui met l’objet du délit sous le nez.
— Putain, mais ça va pas être possible toi et moi dans ce studio ! lâche-t-il en lui arrachant son « uniforme » des mains et l’envoyant à l’autre bout de la pièce.
— T’es un gigolo ? insiste-t-elle.
— Je suis gogo-dancer, c’est pas la même chose, précise-t-il en se rallongeant.
Lola s’assied en tailleur et l’observe intensément.
— Sérieusement ? demande-t-elle en plissant les yeux. Et ton boulot d’aide-soignant ?
— C’est toujours d’actualité. Mais c’était un mi-temps, j’avais besoin de pognon, un travail en vaut un autre… s’exaspère-t-il, déjà las de la présence de son ex-belle-sœur, enfin… presque belle-sœur.
— Je peux voir ?
— T’es pas bien ? s’écrie-t-il.
— Ok, je déconne… dit-elle en levant les mains, paumes vers lui, pour manifester son « innocence »
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