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— Pensez-vous que je me comporte comme une chatte ?
— Quoi est chatte ?
Il essaya de s'adosser et de se mettre à l'aise, mais son corps était trop long et trop puissant pour trouver une position confortable sur ce siège.
— Oh ! Euh… c'est un mot pour désigner la région intime d'une femme.
— Ah, oui. Féminine fraîcheur.
Je m’étouffai avec ma gorgée de soupe.
— Si vous insistez. Je n’ai jamais été assez proche d’une région féminine pour déterminer si elle est fraîche ou non. Je préfère largement les garçons.
Stan sourit. C'était le genre de sourire qui creusait des sillons autour de ses jolis yeux et le faisait passer de M. Intimidant à M. Trognon.
— Tu aimes Dieter comme Tennant aime Jared. Je vois toi et lui faire des yeux Google. Est bon.
Afficher en entierSilence encore. Il s’attendait à ce que je m’épanche, or, je ne savais pas quoi dire ni comment m'expliquer. J'avais envie qu’il me pose les bonnes questions. Je n’étais pas prêt à parler et je fermai les yeux, espérant qu’il comprendrait.
— Mike, aide-moi, s'il te plaît.
Afficher en entier— Alors… euh… Dieter, que pensez-vous pouvoir apprendre de moi ?
— Ce que je peux apprendre de vous ? répéta-t-il.
Je hochai la tête et me préparai au vomissement du premier commentaire haineux.
— La vitesse, en utilisant davantage les bords, apprendre à tourner plus vite sur la glace.
Oh ! Tout cela était exact. Merde ! Même pas un soupçon de dérision. Assez étrange, à vrai dire.
— Et vous vous sentez à l’aise avec l’idée qu’un petit pédé de patineur artistique qui caracole partout soit en charge de votre entraînement ?
— Totalement, répondit-il, et je n'étais pas vraiment sûr que nous parlions encore de compétences sur la glace.
Afficher en entier— CE N’EST PAS UN CROCHET ! TU ES AUSSI AVEUGLE QU’UNE CHAUVE-SOURIS !
Je grimaçai aux cris de colère de Lola. Les joueurs des Railers se parlaient entre eux avant la remise en jeu.
Afficher en entierM. Lehmann continuait de me jeter des coups d'œil furtifs, derrière sa femme. Il essayait probablement de se faire à l’idée que son fils était amoureux d'un homme plus maquillé que sa femme. Il avait dû s’y habituer depuis la nuit dernière, toutefois, je savais que cela pourrait prendre plus de temps.
Afficher en entier— Lola sera déchirée quant à savoir quelle équipe encourager. Je pense qu'elle t'aime bien.
— Oh, elle n’hésitera pas, fais-moi confiance.
Afficher en entier— Mmm… oui, ils le sont. Si courageux. Bon, ainsi nous sommes désormais un couple officiel. Et je vis et travaille ici. J’agitai une main vers la ville.
— Alors que tu vis et travailles dans la capitale de l'État. Pouvons-nous faire en sorte que cela fonctionne ?
— Est-ce que tu m'aimes ?
— Plus que des crayons pour les yeux d’Yves Saint-Laurent Couture. Son front se plissa.
— Cela représente beaucoup d’amour alors, non ?
— Tout simplement, des tonnes.
Afficher en entierLa camionnette avait disparu, ce qui était un point positif.
— Je suis pressé que la fin de semaine arrive, lui dis-je, alors que nous marchions vers mon scooter. Encore six jours et ils auront assez de bobines pour une saison pilote de huit épisodes.
— Que vas-tu faire s’ils renouvellent ?
— Mourir intérieurement.
Afficher en entierMaman répondit à la quatrième sonnerie, comme elle le faisait toujours, vérifiant d’abord l’identité de l’appelant et cherchant ensuite le bouton sur lequel appuyer pour décrocher. Je l’avais vue faire si souvent, que l’idée de regarder le téléphone et le manipuler me faisait sourire.
— Salut, maman.
— Désolée, qui êtes-vous ? Connaissons-nous quelqu'un appelé Dieter ?
— Ha-ha, lançai-je. Je sais que ça fait longtemps.
— Une semaine, c'est long. Un mois constitue une raison suffisante pour que nous te proposions à l’adoption. Bien que personne ne voudrait plus de toi maintenant, tu as dépassé le stade du chiot mignon.
Afficher en entier“-Je ne veux pas foirer cette opportunité. Le hockey est le plus grand amour de ma vie.”
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