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Harry Bosch se présenta à la réception du Bureau du district attorney, au dix-huitième étage du bâtiment du tribunal pénal. Il donna son nom et annonça qu’il avait rendez-vous avec le district attorney Gabriel Williams à 10 heures.

— La réunion se tient dans la salle de conférences A, lui renvoya la réceptionniste après avoir vérifié sur son écran d’ordinateur. Passez la porte, tournez à droite et allez jusqu’au bout du couloir. Tournez encore à droite et vous trouverez la salle de conférences à votre gauche. C’est marqué sur la porte. Ils vous attendent.

La porte découpée dans le mur lambrissé derrière la réceptionniste s’ouvrant avec un petit bourdonnement, Bosch la franchit en se demandant qui étaient ces gens qui l’attendaient. La secrétaire du district attorney l’avait appelé la veille dans l’après-midi pour lui donner l’ordre de se présenter au Bureau, mais il n’arrivait toujours pas à savoir de quoi il pouvait bien retourner. Certes, le secret était de rigueur au Bureau du district attorney, mais on arrivait toujours à savoir quelque chose. Là non. Jusqu’à cet instant, il ne savait même pas qu’il allait rencontrer plus d’une personne.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-02T10:54:35+01:00

La dernière fois que j'avais déjeuné au Water Grill, j'étais assis en face d'un client qui avait froidement abattu sa femme et son amant à coups de pistolet dans la figure, son crime étant prémédité. Il m'avait engagé non seulement pour que j'assure sa défense au procès, mais aussi pour que je l'exonère de son forfait et redore son blason aux yeux du public. Cette fois, j'étais en face de quelqu'un avec qui je devais me montrer encore plus prudent, l'homme avec qui je déjeunais n'étant autre que Gabriel Williams, le district attorney du comté de Los Angeles.

Nous étions en plein hiver et l'air était vif en ce début d'après-midi. Williams s'était fait accompagner par son secrétaire général et conseiller politique Joe Ridell, en qui il avait toute confiance. Le repas avait été fixé à 13 h 30, soit au moment où la plupart des avocats ayant regagné le bâtiment du tribunal pénal, le district attorney ne fait donc pas étalage de ses petits flirts avec les individus du mauvais côté de la barrière - à savoir moi, Mickey Haller, qui défends les damnés.

Le Water Grill est un bon endroit où déjeuner en centre-ville. Les plats et l'atmosphère y sont agréables, les tables bien séparées pour les conversations en privé et la liste des vins difficile à battre. C'est le genre d'endroit où l'on n'enlève pas sa veste de costume et où le garçon vous glisse une serviette noire sur les genoux pour vous épargner la peine de le faire vous-même. L'équipe du district attorney s'était commandé des cocktails martini aux frais du contribuable, je m'en tenais à l'eau du robinet qu'offrait le restaurant. Il ne fallut à Williams qu'une olive et deux gorgées de sa boisson au gin pour qu'on en vienne à ce que nous cachions de manière aussi manifeste.

- Mickey, me dit-il, j'ai une proposition à vous faire.

Je hochai la tête. Ridell ne m'avait pas dit autre chose lorsqu'il m'avait appelé dans la matinée pour organiser ce déjeuner. J'avais accepté le rendez-vous, puis j'avais commencé à user de mon téléphone pour essayer d'avoir autant de renseignements que possible en interne sur ce dont il pouvait s'agir. Mais même mon ex - et c'était pourtant pour le district attorney qu'elle travaillait -, ignorait de quoi il était question.

- Je suis tout ouïe, répondis-je. Ce n'est pas tous les jours que le district attorney tient à vous proposer des choses, et qui plus est, en personne. Je sais déjà que cela ne saurait avoir le moindre rapport avec l'un quelconque de mes clients... comme s'ils pouvaient mériter la moindre attention du mec tout en haut de l'échelle ! Sans compter que pour l'instant, je n'ai que peu d'affaires à défendre. Les temps sont durs.

- Là-dessus, vous avez raison, me renvoya Williams. Cela n'a rien à voir avec aucun de vos clients. Mais j'ai une affaire dont j'aimerais que vous vous occupiez.

Je hochai encore une fois la tête. Maintenant je comprenais. Tout le monde déteste l'avocat de la défense jusqu'au moment où on en a besoin. Je ne savais pas si Williams avait des enfants, mais un audit préalable lui aurait appris que je ne faisais pas dans la défense des délinquants juvéniles. Je me dis donc qu'il devait s'agir de son épouse. Une histoire de vol à l'étalage ou de conduite en état d'ivresse qu'on essayait de garder secrète.

- Bon alors, qui s'est fait gauler ? demandai-je. Williams regarda Ridell et se fendit d'un petit sourire.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-02T10:54:00+01:00

Tout le monde déteste l'avocat de la défense jusqu'au moment où on en a besoin.

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Extrait ajouté par Caroline 2013-07-25T22:18:40+02:00

"Sur quoi, il disparut dans sa voiture, que j'entendis aussitôt rugir. Il conduisait comme il parlait -en déboîtant à toute vitesse et en balançant de la poussière et des gravillons partout en l'ait. C'était un homme avec une mission. Je montai dans ma Lincoln, le suivis hors du parking et partis vers Mulholland Drive.

Et le perdis dans le virage devant moi".

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Extrait ajouté par Caroline 2013-07-25T22:18:24+02:00

"Il était toujours agacé de voir la justice et la loi ainsi manipulées par des avocats astucieux. Dans le processus, ce qu'il faisait , lui, était pur. Il partait de la scène de crime et remontait les éléments de preuve jusqu'à l'assassin. Il y avait certes des règles à suivre, mais au moins la route était-elle claire les trois quarts du temps. Cela dit, une fois au tribunal, les choses prenaient une autre tournure. Les avocats se disputaient sur des questions d'interprétations, d'hypothèses et de procédures. Plus rien ne donnait l'impression d'avancer en ligne droite. La justice se transformait en labyrinthe".

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Extrait ajouté par Caroline 2013-07-25T22:18:11+02:00

"- Objection !

Je m'étais levé d'un bond, mais pas assez vite. Royce avait réussi à faire passer sa suggestion aux jurés.

- Maitre Royce tire des conclusions d'éléments de preuves inexistants ! M'écriai-je. Madame le juge, l'avocat de la défense essaie très clairement de suggérer aux jurés des choses qui n'ont aucune réalité.

- Objection retenue, Maitre Royce. Premier avertissement".

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Extrait ajouté par Caroline 2013-07-25T22:17:58+02:00

"Elle acquiesça d'un signe de tête et parut un rien abasourdie. J'avais déjà remarqué cet air sur le visage de bien des gens qui abordent le système judiciaire en toue naïveté. Ils quittent le prétoire en se demandant ce qui s'est passé. C'allaît être la même chose pour Sarah GLEASON".

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Extrait ajouté par chacha06 2013-06-10T18:22:28+02:00

C'est une drôle d'affaire. Ça remonte à vingt-quatre ans et on commence avec le coupable déjà en taule et qu'il faut faire sortir. Ça n'est pas que ça me rende malheureux c'est juste un peu étrange, vous ne trouvez pas ?

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