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« Ses yeux sont tout rouges. Enfin, son œil. Celui qui n’est pas pratiquement fermé à cause du coup que lui a donné cet enfoiré de Zach.
Elle a les joues rouges aussi et si cela ne suffisait pas pour me convaincre qu’elle a pleuré, je n’ai qu’à regarder le tee-shirt humide de Braeden pour en être certain.
Ce n’est pas la peine de lui demander pourquoi, là, au milieu du couloir. Je préfère attendre un peu, ravalant ma frustration de savoir que c’est auprès de Braeden qu’elle s’est épanchée.
La connaissant je sais que si elle agit ainsi c’est parce qu’elle doit penser que j’ai suffisamment souffert sans qu’elle en rajoute.
Elle est assez entêtée pour ça. Et cela lui donne envie de protéger ceux qu’elle aime d’une manière extraordinaire dont elle ne se rend même pas compte, je pense. C’est une réaction instinctive, comme une maman ours avec son ourson.
Elle s’est défendue férocement, ce qui explique que cela m’a pris si longtemps pour qu’elle me laisse entrer dans son intimité. C’est aussi pourquoi elle lutte encore contre tous ceux qui veulent le faire – comme ma mère qui vient de bousiller toutes ses chances d’ailleurs.
Mais moi, je suis entré. Et elle me protège aussi, par instinct. Et si je me fie à l’état du tee-shirt de Braeden, lui aussi est entré dans son cercle restreint. Sa famille s’agrandit peu à peu, mais son avenir est compliqué par tellement de choses.
Elle doit être terrorisée. »
Afficher en entierRimmel n’est pas le genre de fille à affoler les gens pour rien. Elle est plutôt celle qui attend d’avoir un bras à moitié dévoré avant de crier au loup. Si un homme la met mal à l’aise c’est qu’il y a un détraqué dans la pièce.
Afficher en entierChapitre 1 :
Rimmel
« …
— Comment arrives-tu à faire ça ?
J’ai l’impression que ma langue est toute sèche et se colle à mon palais.
— Quoi ?
L’expression de son regard ne change pas d’un iota. Au contraire, elle semble s’intensifier encore. — Comment peux-tu me regarder… comme si j’étais tout pour toi ?
Il émet un son guttural et doux. Une sorte de grognement qui signifie son accord.
— Parce que tu l’es.
— Romeo, soupiré-je.
— Rimmel, réplique-t-il sur le même ton. N’oublie pas surtout.
Je tente de m’écarter un peu de lui, mais il me retient en resserrant ses doigts sur ma hanche.
— N’oublie pas cet instant. N’oublie pas la vérité la plus fondamentale : je t’aime et ça ne changera jamais.
...»
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