Extraits

T'es le bidon d'essence et je suis l'allumette, mon cœur… Pas besoin d'être un génie pour comprendre que c'est une éxperience à ne pas reproduire à la maison.

— Fais-moi mal…, murmure-t-il tout contre mes lèvres.

— Comment ?

— Fais-moi encore des promesses que tu ne pourras pas tenir.

Je suis éperdument amoureuse de lui.

Ma bouche s’écrase sur la sienne.

Je lui promets l’éternité.

Et il souffle :

— Je suis tellement amoureux de toi, j’ai l’impression d’en crever.

A toutes celles dont le père leur a brisé le cœur avant que quiconque n'ait l'opportunité de le faire, ramassez les morceaux et jetez-les-lui à la figure

- Depuis le temps que je me demande quel goût tu as, et ce que ça fait de t'embrasser...

Mon coeur rate un battement

- Et ça fait quoi ?

- Comme un shot d'adrénaline en plein dans le coeur. T'as le goût du paradis sur la langue.

Hawkins? M’appelle t’il avant d’attraper ma main.

Oui?

T’es mon battement de cœur préféré, murmure t’il.

Il saigne parfois, mais il cicatrise. Il est nécrosé par endroits, mais il bat.

Plutôt mourir d'un coeur qui s'est brisé à force d'aimer mille fois trop fort que de périr sans jamais avoir aimé du tout.

— Vous savez…, dis-je d’une voix calme, je n’en ai jamais eu grand-chose à foutre, de passer pour le méchant. Ça m’est égal qu’elle le pense, elle aussi, quand elle apprendra la vérité.

Le coach ouvre la bouche, mais je ne lui laisse pas l’occasion d’intervenir…

— Oh, elle l’apprendra. Ça, c’est une certitude. Pourtant, moi, je ne serai que le méchant d’un chapitre, celui qui marque, mais qui ne tue pas. Qu’en est-il de vous, Coach ? Que pensera-t-elle de vous, lorsqu’elle apprendra que celui qu’elle aime le plus au monde est en vérité le vilain de son histoire ?

— Elle me pardonnera, elle l’a toujours fait.

Le déni, donc… mais pour lui pardonner, il faudrait déjà qu’elle lui survive.

— Allyson Johnson l’aide dans ses recherches. Vous devriez vous renseigner sur la blonde de votre quarterback, mon petit doigt me dit que son agenda est plein de ressources…

Il s’apprête à me remercier, mais je l’en empêche une nouvelle fois d’un signe de la main, et quitte le bureau sans rien ajouter.

— Lily ?

— Humm ?

— La prochaine fois que tu m’ôtes mon verre de la bouche, je te fous à la porte.

Ça la fait rire, comme si je n’étais pas vraiment sérieuse.

- Je suis capable de protéger mon cul toute seule. T'es quoi, un homme préhistorique ? Un mâle alpha ? Bouge. De. Là.