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— Le père Gérard m’a envoyé à votre recherche, ajouta-t-il en se défaisant d’un mouvement d’épaules de son manteau de laine.

Il l’en enveloppa et l’attira contre lui pour lui communiquer sa chaleur.

— Il… il est vraiment mort ? chuchota-t-elle d’une voix tremblante.

Difficile d’imaginer que cette même femme avait tenu tête à trois hommes avec son courage et ses dents pour seules armes.

Il regarda le gros barbu effondré sur le sol, les yeux fixes, un trou entre les deux yeux. Une flaque de sang s’élargissait sous sa tête.

— S’il fait semblant, c’est bien imité.

Un frisson la secoua de la tête aux pieds. L’hiver s’éloignait mais le vent de mars était froid. Il l’aida à se lever pour la conduire vers les autres captives. Elle était encore sous le choc mais, dès qu’elle reprendrait ses esprits, elle ressentirait

à coup sûr le besoin d’une compagnie féminine.

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— Sans vouloir vous offenser, je pense que vous seriez plus à l’aise avec vos amies.

Elle secoua la tête et montra le tronc d’arbre, serrant le manteau autour d’elle tandis qu’elle répétait :

— Ici ce sera très bien.

Elle ne put réprimer une grimace en s’asseyant.

— Ça va ?

— Oui.

Compte tenu du coup qu’elle avait reçu, il ne trouva pas cette réponse rassurante. Il fit glisser sa main le long de son dos, par-dessus le manteau, comptant ses côtes au fur et à

mesure. Il situa immédiatement le point douloureux à son cri étouffé.

— Elle va bien ? demanda Sam en approchant.

— Oui.

— Non.

Ils avaient répondu en même temps. Cette andouille de

Sam eut l’air de trouver ça drôle. Caine appuya sur la sixième côte. Desi recula. Il suspendit son geste.

— Vous préférez que l’une de vos amies s’occupe de vous ?

Elle secoua la tête. Son menton se redressa avec cet air têtu qu’il commençait à connaître.

— Je vais très bien.

— Ce n’est pas en niant le problème qu’il va disparaître.

— Pourquoi pas ?

Il secoua la tête devant l’illogisme de sa réponse.

— Parce que je vous le dis.

— Votre avis ne compte pas.

Il l’aurait parié.

— Dommage parce que c’est moi qui tiens toutes les cartes.

Son menton se releva d

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Elle dégagea lentement son menton, son regard rivé

au sien, comme si elle craignait sa réaction si elle faisait un mouvement trop brusque. Elle se méfiait de lui, mais comment lui en vouloir : elle avait été kidnappée, menacée de viol, molestée.

— Il faut que je m’asseye.

Il hésita. Ils étaient encore à une dizaine de mètres des autres femmes. Il était prêt à affronter sans sourciller n’importe quel danger, mais il était complètement désemparé

face à une femme hystérique. Elle s’arrêta devant un tronc d’arbre couché.

— Ici ce sera très bien.

Elle avait une voix profonde et séduisante, avec un petit voile rauque qui éveilla en lui des images d’alcôves, de chuchotements sensuels et de caresses torrides. Son sexe se tendit de désir tandis qu’un doux parfum de lavande taquinait ses sens. Il changea de position pour lui épargner le spectacle de son excitation. Elle venait d’échapper à un viol, elle n’apprécierait probablement pas cette marque d’intérêt, fût-ce d’un représentant de la loi.

— Sans vouloir vous offenser, mademoiselle… ?

Elle hésita avant de répondre puis esquissa un haussement d’épaules presque imperceptible.

— Desi.

Un prénom peu courant, mais qui lui allait d’une façon

étrange, très féminine.

— Mademoiselle ou madame ?

Nouvelle hésitation.

— Mademoiselle.

Célibataire. C’était peut-être son jour de chance, finalement

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— Elle a pris sa décision ? demanda Sam.

— Oui. Elle a décidé que j’étais plus séduisant.

— Merde. Elle a besoin de lunettes !

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— Tu veux que je leur coupe la langue et que je les jette aux vautours ? suggéra-t-il.

Il dut attendre quelques secondes mais elle leva les yeux. Il y décela de la colère mais aussi une touche d’humour.

— Les vautours n’ont pas mérité ça.

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— Bon sang, Allen ! Tu apprends à ta femme à tirer ou à transformer le ranch en gruyère ?

Desi continuait à dévisager Caine avec ce petit sourire insolent. Il lui prit le revolver des mains sans la quitter du regard.

— Les deux.

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— Elles sont très remontées, répondit Sam d’un ton neutre.

Caine lança un bref regard au visage pincé des trois femmes qui discutaient âprement devant un Tracker impénétrable.

— C’est de ça dont elles parlent ?

— De vrais moulins. Dix mille mots à la minute.

— Tracker doit être ravi.

Sam esquissa ce sourire froid qui n’éclairait jamais ses yeux.

— Il m’a chargé de te dire que si tu n’intervenais pas rapidement il leur couperait la langue.

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Desi poussa un soupir de soulagement quand Caine la lâcha. Il y avait en lui quelque chose d’intense qui la faisait suffoquer, depuis sa façon de l’observer, comme s’il voyait tout ce qu’elle s’appliquait à cacher, jusqu’à sa mâchoire carrée et sa bouche large et généreuse. Tout en lui était incroyablement brut, sans concession. Le chapeau qu’il portait rabaissé sur ses cheveux couleur café accentuait encore cette impression de puissance. Il masquait ses yeux verts et renforçait l’autorité

de son visage aux traits rudes. Caine Allen n’était pas beau au sens classique du terme, mais les femmes devaient être fascinées par l’aura de danger qui flottait autour de lui. Et par sa solidité rassurante. Les deux messages étaient délivrés avec une égale amplitude, laissant à leur imagination le soin de choisir quelle facette de sa personnalité dominerait au lit si elles étaient assez téméraires pour s’y inviter.

Ce qui n’était pas son cas. Desi frissonna à cette pensée.

L’année écoulée avait réduit en miettes toutes ses illusions de jeune fille sur la nature des hommes et, dès qu’elle aurait retrouvé sa sœur, elle chercherait un endroit où elle pourrait enfin vivre en paix, à l’abri des coups de la vie.

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Caine en était absolument sûr. Il souleva Desi contre lui pendant qu’elle ouvrait la bouche pour essayer d’avaler de l’air, livide dans la pénombre, les yeux fermés, les deux mains crispées sur sa poitrine.

— Pas physiquement, en tout cas.

— Alors elle a une crise de panique.

— Tu sais ce qu’il faut faire ?

Tracker s’assit sur ses talons.

— Je crois, oui. Mets tes mains en coupe sur son nez et sa bouche, comme une tente.

— Tu trouves qu’elle n’a pas assez de mal comme ça pour respirer ?

— J’ai vu un gamin qui avait le même problème, et le guérisseur lui a mis un sac sur le visage.

— On n’a pas de sac.

— Tes mains feront l’affaire.

Caine suivit les instructions de Tracker. Ses mains couvrirent son visage tout entier, lui rappelant combien elle était fragile et minuscule.

— Respire, Desi. Détends-toi et respire.

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Cette terre avalait tous ceux qui commettaient l'erreur d'espérer. Elle lui avait pris son père, sa mère, son frère, sa soeur.

Elle s'était promis de ne plus espérer pour ne pas se laisser dévorer à son tour mais aujourd'hui la petite flamme s'était rallumée, grâce à Caine.

Un homme qui avait le pouvoir de transformer le quotidien aride en conte de fée. Maintenant c'était à elle de choisir, soit de marcher vers l'espoir, soit de lui tourner le dos.

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