Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 814
Membres
1 013 925

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode


Extrait

Extrait ajouté par Silena-Armeria 2016-06-20T02:08:34+02:00

— J’ai foiré, dit-elle en secouant la tête. J’avais peur et j’ai fait le mauvais choix. Je n’oublierai jamais la manière dont tu m’as regardée cette nuit-là… comme si je t’avais trahi.

— J’ai merdé, lança-t-il brutalement, sa colère augmentant face au célèbre dégoût de soi de Dorothy, seule chose chez elle qui ne lui avait pas manqué. Moi, Dorothy, rentre-toi ça dans ton crâne butté. J’ai pris quelque chose que je n’avais pas à prendre, et je m’attendais… ah, merde !

Il serra les poings, sa respiration devint plus lourde.

— Je ne sais pas à quoi je m’attendais, grinça-t-il. Mais rien de tout ça n’importe plus. Tu as dit que tu m’aimais, tu sais que je t’aime, donc je ne vois pas où est le problème et pourquoi tu ne ramènes pas tes fesses ici pour que je puisse te toucher.

De nouvelles larmes (bon sang, ces pleurs incessants) emplirent les yeux de la jolie rousse et en débordèrent.

— Tu m’aimes encore, murmura-t-elle.

Nom de Dieu, cette femme, cette sacrée idiote de bonne femme…

— Dorothy, reprit-il, ouais, je t’aime. Je ne croyais pas avoir besoin de le dire. Je pensais que tu le savais déjà.

Une fois encore, elle détourna le regard. Il savait exactement ce qu’elle faisait. Les rouages s’étaient mis en route, elle repassait en revue absolument tout, contredisant en elle-même tout ce qui pourrait potentiellement lui servir à être heureuse.

— Cela fait si longtemps, dit-elle avec un soupir tremblant. Nous ne nous connaissons plus vraiment.

Il avait envie de lui rire au nez, peut-être de lui donner quelques fessées, ou de l’attraper par le pied pour la pendre tête en bas et lui sortir tous ces doutes du corps à force de secousses. Au lieu de quoi, il maîtrisa son expression, maintenant la façade de calme dont Dorothy avait toujours eu besoin lorsqu’elle était aux prises avec ses émotions.

— Voilà ce qu’il y a à savoir, dit-il avec un haussement d’épaules insouciant qui provoqua une décharge de douleur dans chaque centimètre de sa peau abîmée et dans les muscles blessés de ses bras et de sa poitrine. Je m’appelle James Alexander Young. Je suis né et j’ai grandi à New York. J’étais…

Il s’interrompit à la seconde où elle se mit à sourire.

— Mais ce n’est pas qui tu es, dit-elle doucement. Pas vraiment.

— Viens ici, lui ordonna-t-il en repliant son index.

Pour une fois, à sa plus grande surprise, elle l’écouta. Elle avança, s’appuya sur une main pour garder son équilibre, et se pencha au-dessus du lit. Elle était malgré tout encore trop loin, et il dut se coucher sur le côté, ce qui provoqua en lui des élancements douloureux. Pourtant, il persista. Il lutta en silence pour étirer son corps vers elle. Lorsque leurs têtes se touchèrent presque, il fit glisser sa main sur la peau douce de sa joue, puis dans ses cheveux.

— Luca Polachev est mort il y a bien longtemps, dit-il. Je suis James Young, membre des Hell’s Horsemen, l’un des gars de Deuce, et fier père de Christopher Kelley. C’est celui que je suis maintenant. Ce sont les seules choses qui comptent.

Elle appuya sa joue contre la paume de Hawk, lui offrit l’un de ses doux sourires, ceux qui l’avaient attiré vers elle au début. Ceux qui lui avaient donné

envie de prendre toute cette innocence, cette bonté inhérente, et de se les approprier.

— Tu as besoin d’un bain, commenta-t-elle en plissant le nez.

— Ouais, répondit-il dans un murmure.

Il avait besoin d’un bain, d’une coupe de cheveux, de se raser, ainsi que d’une douzaine de rounds avec une brosse à dents. Il pourrait probablement avoir l’usage d’une nouvelle jambe, tant qu’il y était, mais surtout, il avait besoin d’uriner.

Mais avant tout cela, avant que Dorothy ne puisse prononcer un mot, il se pencha autant que cela lui était possible sans hurler et effaça le dernier centimètre qui les séparait.

— Tu sais ce que j’ai toujours regretté ? murmura-t-il. De ne jamais t’avoir installée à l’arrière de ma moto. Juste toi, moi et le soleil. Plus aucune dissimulation.

Dorothy eut juste assez de temps pour ravaler un hoquet surpris.

Puis Hawk, malgré l’impression qu’il avait que le moindre de ses gestes ou de ses mots risquait de briser le lien ténu entre eux, décida, merde, de l’embrasser. Parce que, lorsqu’il s’agissait de Dorothy, il pensait qu’il ne lui restait rien à perdre.

Pour la première fois en presque huit longues années, il embrassa sa femme.

Elle tremblait, ses lèvres frissonnaient, mais elle ne se détourna pas ni n’essaya de l’arrêter. Il ne perdit alors pas de temps, il n’allait plus en perdre, pas dans un monde qui n’offrait aucune garantie.

Au début, tous deux tâtonnèrent un peu, n’ayant plus l’habitude l’un de l’autre. Puis quelque chose se déclencha entre eux, et le désir qu’ils éprouvaient commença à surpasser leur maladresse. Le corps de Dorothy se détendit immédiatement. Elle se laissa aller contre Hawk, se fondant en lui. Une main trouva son torse, l’autre se mêla à ses cheveux, y courant avant de venir se poser sur sa nuque.

Alors, comme si le temps n’avait pas passé, comme s’il ne s’était jamais trouvé le moindre obstacle entre eux, comme si aucune tragédie ne les avait séparés, elle l’embrassa avec ferveur, le touchant de ses mains assurées, et il l’agrippa fermement, la bouche et le corps de la jeune femme lui semblant aussi naturels contre lui qu’ils l’avaient été autrefois.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode