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Mon frère a une volonté de fer et une discipline d'acier. Je lui donne une nuit avant de changer d'avis.

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Il n’avait pas encore mis pied à terre qu’il demanda :

— Est-ce que Gabrielle va bien ?

— Elle va bien, assura Braeden.

— Qu’a-t-elle encore fait ?

— Rien que je sache.

Colm confia les rênes au maître d’écurie avant d’ajouter à l’intention de son second :

— A-t-elle essayé de partir ?

— Non, répliqua-t-il en souriant. Du moins, pas encore. Le soleil n’est pas couché, il ne faut jurer de rien.

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— Alors, quel est le problème ? Lui as-tu dit ce qui va se passer ?

C’était donc là qu’il avait fait fausse route, conclut Colm. Au lieu de lui faire part de la suggestion de Brodick, il aurait dû lui ordonner d’obéir.

— Laird MacHugh m’a aimablement offert…

— J’ai fait quoi ? l’interrompit Colm.

En voyant ses yeux se plisser et son front se creuser de plis de mécontentement, Gabrielle comprit son erreur. « Aimablement » devait être un mot qu’il valait mieux ne pas appliquer à ces hommes étranges, qui le prenaient pour une insulte. Quels curieux spécimens que ces Highlanders !

Elle serait soulagée d’être débarrassée d’eux.

N’osant pas sourire de sa réaction, elle rectifia :

— Laird MacHugh m’a offert sa protection, que j’ai poliment déclinée.

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— Qui ce moine a-t-il trouvé pour veiller sur toi ?

— Il a demandé à des soldats qui étaient là pour le mariage de laird Monroe.

— De quel clan étaient-ils ? interrogea Brodick.

Sans laisser à Liam le temps de répondre, Colm ajouta :

— Étaient-ils des Highlanders ?

— Non, mais Gelroy leur faisait totalement confiance.

— Dans ce cas, ce devait être des Highlanders, insista Brodick.

Tous ceux qui écoutaient la conversation manifestèrent leur approbation en hochant la tête. Seuls les Highlanders étaient dignes de confiance. Et encore, avec prudence.

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— Liam a énormément de mal à marcher, commenta Gabrielle. Voyez-vous comme il s’efforce de ne pas boiter ? Ne dirait-on pas qu’il ménage son pied droit, également ? Comment va-t-il faire pour grimper cette colline ?

— L’orgueil le lui permettra.

— Mais… l’orgueil est un péché !

— Pas pour un Highlander.

Gabrielle reporta son attention sur laird MacHugh, dont l’expression inflexible l’impressionnait. Alors qu’il observait son frère lutter pour poser un pied devant l’autre, il n’y avait aucune trace d’émotion dans ses yeux.

Un barbare, décida-t-elle. MacHugh était un barbare. N’avait-il donc aucune affection pour son propre frère ? Il était venu de loin pour le récupérer. Pourquoi ne pouvait-il pas l’aider à présent ? Pourquoi aucun d’eux ne venait-il soulager la souffrance de ce pauvre Liam ?

Ils n’étaient tous que des barbares, conclut-elle pour elle-même. Jusqu’au dernier d’entre eux.

Liam fit de son mieux pour rester debout, mais quand il posa le pied droit pour avancer d’un autre pas, il chancela et trébucha. Laird MacHugh sauta aussitôt de son cheval et tendit ses rênes à laird Buchanan.

— Voilà qui restaure ma foi en l’homme, approuva-t-elle. Je n’aurais pas dû avoir si piètre opinion du laird. Il va aider son frère, après tout.

Gabrielle sourit d’un air rêveur avant de conclure :

— Si ce n’est pas de l’amour fraternel…

En quelques enjambées, Colm MacHugh eut rejoint le blessé. Il ne lui adressa pas la parole, ne lui sourit pas plus qu’il ne le prit dans ses bras. Tout ce à quoi son frère eut droit, ce fut à un vigoureux coup de poing en plein visage.

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Flat. Alors qu’ils avaient descendu la moitié des marches, Colm lança par-dessus son épaule :

— Au fait, Liam… je vais épouser Gabrielle.

Celui-ci parut ébahi.

— Vous allez vous marier ?

La réaction de Gabrielle fut plus intense.

— Vous n’en avez même pas parlé à votre frère ! Cela fait deux semaines que je suis ici, et vous n’avez pas pris le temps de… — Je ne l’ai pas vu plus souvent que vous.

— Ce n’est pas une excuse, maugréa-t-elle.

Exaspéré, il la tira par le bras de plus belle et grogna :

— Je ne fais jamais d’excuses.

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Un Buchanan vint mettre un terme à leur échange en s’écriant : — Lairds… Lady Gabrielle est sur le point de partir. Ils ont ouvert les portes.

Brodick jeta un coup d’œil dans la cour à l’instant où un homme, surgissant devant Gabrielle, cracha à ses pieds. Colm vit un autre homme l’interpeller, mais elle l’ignora et poursuivit son chemin. Alors, la saisissant par le bras pour la faire pivoter vers lui, il lui décocha un coup de poing en pleine figure. Elle aurait basculé en arrière s’il ne l’avait pas retenue fermement. Aussitôt suivi de Brodick, Colm se rua dans l’escalier.

— Débrouillez-vous pour savoir qui c’est ! lança-t-il. Tous ceux qui se trouvaient là, MacHugh comme Buchanan, comprirent aussitôt le sens de cet ordre.

Seul Gelroy, qui n’avait pas vu la scène, s’étonna :

— De qui parle-t-il ?

L’un de ceux qui se bousculaient afin de rejoindre la cour répondit :

— Il veut connaître le nom de celui qui a frappé lady Gabrielle. Laird MacHugh aime savoir comment s’appelle celui qu’il va tuer.

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Liam prit la main de Gabrielle.

— Vous avez depuis le début le respect de ce clan, assura-t-il. À présent, vous avez conquis son amour.

Colm lui assena une pichenette sur la main et protesta :

— Va répandre ton amour ailleurs, laisse-la tranquille !

Liam se mit à rire. Après avoir adressé un clin d’oeil à Gabrielle, il répondit à son frère :

— Si vous le dites, laird…

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— Une chapelle serait l’endroit idéal pour entendre Liam en confession et l’absoudre des péchés qu’il a pu commettre avec cette femme du clan Monroe. Quant à vous, laird, je pourrais vous confesser chaque fois que vous le désireriez… et même deux fois par jour, si nécessaire.

Gabrielle éclata de rire.

— Père… ce serait peut-être plus simple de demander directement à notre laird de bâtir une chapelle ?

— Notre laird ? s’étonna Liam.

Gabrielle haussa les épaules et regarda Colm.

— Il semble bien que vous soyez le laird du père Gelroy à présent, non ? Ainsi que le mien.

Le visage de marbre, il répondit simplement :

— Oui.

Liam fronça les sourcils.

— Est-ce que j’ai raté quelque chose ? s’enquit-il. As-tu vraiment l’intention de construire une église ?

— Peut-être.

— Il y a ici des âmes qui doivent s’inquiéter pour leur salut, fit remarquer Gelroy en crucifiant Liam du regard.

— Construire une chapelle suffira à sauver nos âmes ? plaisanta Colm en souriant.

— Ce serait un pas dans la bonne direction. Il faudrait ensuite encourager les vôtres à s’y rendre, à s’agenouiller et à implorer la clémence du Seigneur pour leurs péchés.

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Il s’engagea dans l’escalier, puis il parut changer d’avis et se retourna vers elle.

— J’aimerais avoir votre consentement, dit-il.

Gabrielle soutint son regard quelques instants, avant de lui adresser une révérence des plus parfaites.

— Si vous le dites…

Soulagé qu’il n’y ait pas eu de larmes, ce fut de bonne humeur que Colm quitta la forteresse.

Trois heures plus tard, à son retour, on l’informa que lady Gabrielle était partie.

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