Extraits

Elle leva les yeux et fut bouche bée.le pieu glissa de sa main.

(mon dieu) Angus Mackay était suspendu à l'envers,et L'ourlet de son kilt dansait autour de son cou.

Emma clingna des yeux.seigneur,elle n'avait jamais vu un corps aussi beau.des hanches étroites,des fesses musclées,et une peau lisse,caressé par le clair de lune argenté.La branche d'arbre pliait sous son poids,de sorte que son corps se balancait doucement de haut en bas.elle suivait le rythme,hochant la tête pour deumerer concentrée sur ses fesses de rêve.

-Mademoiselle Wallace?Pouvez-vous m'entendre?

Elle se libéra de l'emprise hypnotique de son derrière.luiadressait-il la parole depuis longtemps?

-oui.

-OU puis-je vous appeler Emma puisque nous sommes apparemment plus familiers à présent?

Elle figea, puis souleva son bras pour faire signe à un taxi. Des voitures passèrent près d’elle à toute vitesse. Elle entendit des klaxons hurler au loin. Des bruits de sabots de chevaux devinrent lentement de plus en plus forts tandis qu’un carrosse sans toit s’approchait d’elle. Tous les bruits de la ville se mêlèrent tandis que la vérité pleine et entière se présentait à son esprit. Angus savait qui elle était. Elle ne pourrait désormais plus tuer des vampires tout en demeurant dans l’anonymat. Les vampires voudraient se venger. Ils voudraient la tuer. Son désir de venger ses parents venait de passer à un niveau supérieur. Elle était en guerre

— Vous êtes donc un genre de garde du corps professionnel ? — En avez-vous besoin d’un ? Une jeune femme qui erre seule dans le parc la nuit devrait être protégée. — Je peux me charger de ma sécurité. Elle tapota son sac de pieux. Il fronça les sourcils

Elle se pencha pour examiner les vêtements qu'Angus avait déposés sur le cabriolet.Il inclina encore plus sa tête sur le côté.Quelle vue!

-Vous ne pouvez rien faire de plus en ce moment.

Elle se pencha encore plus.

-Je suis sûre qu'il vous laisseront partir.Il l'ont fait avec moi.

Angus s'inclina la tête encore d'avantage.Bon Dieu,il pouvait voir le paradis.

-D'accord.Au revoir.

Elle ferma son téléphone et le laissa tomber dans son sac à dos.

-Sean dit que l'Écossais l,accompagne à sa voiture.Il y a cependant un autre problème.Je n'arrive pas à trouver mes sous-vêtements.

Elle jeta un coup d'oeil derrière elle,et se redressa alors brusquement.

Angus se redressa également.Les joues d'Emma s'empourprèrent.Elle tira sur les pans de son chemisier.

-Vos yeux sont rouges à nouveau.

-J'ai eu une vision.

-Vous avez vu mon cul.Ou sont mes sous-vêtements?

-J'ai eu une vision de la beauté.J'ai vu notre avenir.

Un regard peiné s'afficha sur son visage.

-Nous n'avons aucun avenir.Vous le savez.

Angus posa sa bouteille, puis retira la photo des mains de Gregori. Son cœur se mit à battre de façon irrégulière et fit sentir sa présence jusque dans sa gorge. Pas étonnant que Gregori ait haleté comme un chien de meute. Sa peau avait un teint laiteux qui présentait un fort contraste avec ses cheveux châtains d’apparence soyeuse. Ses yeux étaient d’un brun doré qui miroitait comme de l’ambre. On pouvait déceler une vive intelligence dans son regard. Une puissante volonté. Une passion féroce digne d’un guerrier. — C’est elle, chuchota-t-il

il s'avanca encore plus pres d'elle

-et votre prénom?

Son prénom?mon dieu.Cette facon qu'il avait de la regarder faisait battre son coeur à la vitesse grand V,mais on aurait dit que ses neurones faisaient du surplace entre temps.

-Je...je me nomme Emma.

Elle décida de ne pas prendre de risques et de s'en tenir à son seul prénom.Il avait fait la même chose.

-Cela me fait plaisir de vous rencontrer.

— C’est un bien piètre pieu. — Pas du tout. J’ai eu beaucoup de succès… Elle tressaillit. Le fripon était en train de lui faire admettre un peu trop de choses. — Je les trouve très utiles. — De quelle façon ? Il glissa le bout de son doigt sur l’extrémité du pieu

L’Écossais arqua un sourcil et afficha un regard sceptique. — Après tout, vous voilà dans le parc, à vous pavaner avec votre petit zizi qui se dégonfle à vue d’œil. — Il ne se dégonfle pas ! Il est dur comme de la roche ! L’exhibitionniste jeta un coup d’œil vers son membre. — Enfin, il l’était, jusqu’à ce que vous arriviez. Il commença à se caresser. — Ne vous en faites pas, chérie. Mon membre sera de nouveau au sommet de sa forme dans quelques instants

— Aucune femme ne veut tuer un homme bien habillé. — Angus a raison. Connor rassembla les profils et les photos, puis les rangea dans le dossier. — Tu n’es pas formé pour te battre avec un tueur. Tu resteras ici, et tu diras à Roman ce que nous avons décidé de faire. — Merde ! Gregori tira sur sa manchette de chemise. — C’est injuste. Angus retira une flasque en étain de son sporran et le remplit avec du Swhisky. — Ce sera une longue nuit. Ce breuvage me donnera de la chaleur

La surveillance n’était pas suffisante pour Emma. Pas depuis cette horrible nuit, six années auparavant. Elle refusait de s’attarder à ce passé, et avait trouvé un remède bien plus efficace que l’affliction. Le truc pour tuer les vampires était d’en trouver un occupé à se nourrir, et de le surprendre avec un rapide coup de pieu en plein cœur. Elle s’approchait de la paix d’esprit avec chaque vampire qu’elle réduisait en poussière