Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 827
Membres
1 013 950

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par kiwiii 2012-09-04T15:24:31+02:00

LES FOURMIS

I

Chacune d'elles ressemble au chiffre 3.

Et il y en a ! Il y en a !

Il y en a 333333333333... jusqu'à l'infini.

Afficher en entier
Extrait ajouté par kiwiii 2012-09-04T15:23:05+02:00

LE HANNETON

Un bourgeon tardif s'ouvre et s'envole du marronnier.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Biquet 2011-11-02T18:40:51+01:00

LE PAON

Il va sûrement se marier aujourd'hui.

Ce devait être pour hier. En habit de gala, il était prêt. Il n'attendait que sa fiancée. Elle n'est pas venue. Elle ne peut tarder.

Glorieux, il se promène avec une allure de prince indien et porte sur lui les riches présents d'usage.

L'amour avive l'éclat de ses couleurs et son aigrette tremble comme une lyre.

La fiancée n'arrive pas.

Il monte au haut du toit et regarde du côté du soleil. Il jette son cri diabolique :

Léon ! Léon !

C'est ainsi qu'il appelle sa fiancée. Il ne voit rien venir et personne ne répond. Les volailles habituées ne lèvent même point la tête. Elles sont lasses de l'admirer. Il redescend dans la cour, si sûr d'être beau qu'il est incapable de rancune.

Son mariage sera pour demain.

Et, ne sachant que faire du reste de la journée, il se dirige vers le perron. Il gravit les marches, comme des marches de temple, d'un pas officiel.

Il relève sa robe à queue toute lourde des yeux qui n'ont pu se détacher d'elle.

Il répète encore une fois la cérémonie.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Biquet 2011-11-02T18:36:23+01:00

Le cochon et les perles

Dès qu'on le lâche au pré, le cochon se met à manger et son groin ne quitte plus la terre.

Il ne choisit pas l'herbe fine. Il attaque la première venue et pousse au hasard, devant lui, comme un soc ou comme une taupe aveugle, son nez infatigable.

Il ne s'occupe que d'arrondir un ventre qui prend déjà la forme du saloir, et jamais il n'a souci du temps qu'il fait.

Qu'importe que ses soies aient failli s'allumer tout à l'heure au soleil de midi, et qu'importe maintenant que ce nuage lourd, gonflé de grêle, s'étale et crève sur le pré.

La pie, il est vrai, d'un vol automatique se sauve; les dindes se cachent dans la haie, et le poulain puéril s'abrite sous un chêne.

Mais le cochon reste où il mange.

Il ne perd pas une bouchée.

Il ne remue pas, avec moins d'aise, la queue. Tout criblé de grêlons, c'est à peine s'il grogne: - Encore leurs sales perles !

Afficher en entier
Extrait ajouté par Biquet 2011-11-02T18:34:52+01:00

Le cochon

Grognon, mais familier comme si nous t'avions gardé ensemble, tu fourres le nez partout et tu marches autant avec lui qu'avec les pattes.

Tu caches sous des oreilles en feuilles de betterave tes petits yeux cassis.

Tu es ventru comme une groseille à maquereau.

Tu as de longs poils comme elle, comme elle la peau claire et une courte queue bouclée.

Et les méchants t'appellent: « Sale cochon! » Ils disent que, si rien ne te dégoûte, tu dégoûtes tout le monde et que tu n'aimes que l'eau de vaisselle grasse.

Mais ils te calomnient.

Qu'ils te débarbouillent et tu auras bonne mine.

Tu te négliges par leur faute.

Comme on fait ton lit, tu te couches, et la malpropreté n'est que ta seconde nature.

Afficher en entier
Extrait ajouté par x-Key 2010-11-26T22:00:38+01:00

Je sais déjà regarder les nuages qui passent.

Je sais aussi rester en place.

et je sais presque me taire.

Afficher en entier
Extrait ajouté par x-Key 2010-11-26T22:00:38+01:00

" Chaque matin, au saut du perchoir, le coq regarde si l'autre est toujours là, - et l'autre y est toujours.

Le coq peut se vanter d'avoir battu tous ses rivaux de la terre, - mais l'autre, c'est le rival invincible, hors d'atteinte. le coq jette cris sur cris : il appelle, il provoque, il menace, - mais l'autre ne répond qu'à ses heures, et d'abord il ne répond pas. le coq fait le beau, gonfle ses plumes, qui ne sont pas mal, celles-ci bleues, et celles-là argentées, - mais l'autre en plein azur, est éblouissant d'or.

Le coq rassemble ses poules, et marche à leur tête. Voyez, elles sont à lui : toutes l'aiment et toutes le craignent ; - mais l'autre est adoré des hirondelles ; le coq se prodigue. Il pose ça et là, ses virgules d'amour, et triomphe, d'un ton aigu, de petits riens ; mais justement l'autre se marie et carillonne à toute volée ses noces de village... Et le coq s'exaspère jusqu'à la fin du jour. Ses poules rentrent, une à une.

Il reste seul, enroué, vanné, dans la cour déjà sombre, - mais l'autre éclate encore aux derniers feux du soleil, et chante, de sa voix pure, le pacifique angélus du soir. "

Afficher en entier
Extrait ajouté par kiwiii 2012-09-04T15:27:02+02:00

LA BALEINE

Elle a bien dans la bouche de quoi se faire un corset, mais avec ce tour de taille !...

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode