Jules Renard
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.47/10Nombre d'évaluations : 338
20 Citations 202 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
C’est un roman assez facile à lire mais où les évènements relatés sont difficiles. On suit le quotidien de « Poil de Carotte », un enfant persécuté par tous les membres de sa famille, aussi bien par ses parents (M. et Mme Lepic) que par ses frères et sœurs (Félix et Ernestine).
J’ai trouvé certains épisodes très durs à lire, car le pauvre enfant est victime des pires persécutions. Cela nous donne à réfléchir sur les liens familiaux.
Afficher en entierUn classique que je suis contente d'avoir enfin lu. Très surprise car je m'imaginais une histoire bien plus joyeuse.
Afficher en entierPoil de carotte de Jules Renard est un classique que l'on qualifierai facilement de livre pour enfant, toutefois si le côté fourbe de poil de carotte peu faire rire les enfants, la maltraitance et la « torture psychologique » volontaire ou non de la famille Lepic envers le petit dernier pousse l'adulte que je suis à réfléchir … Pour enfant où non ce livre mérite d'être (re)lu à l'âge adulte.
Afficher en entierUn classique du genre, je ne suis pas très emballée mais c'est bien écrit. A voir si je le relirais
Afficher en entierLe dessin et cette couleur orange rende un bel hommage à cette histoire hideuse. L'amour maternel en prend un coup !!
Afficher en entierMoins marquant pour moi que Vipère au poing, mais une oeuvre de notre patrimoine littéraire.
... Ou comment la violence ordinaire et l'impuissance (voire la lâcheté) de ceux qui en sont les témoins peuvent être révoltants.
Bien entendu, en filigrane, une façon d'éduquer et de déconsidérer les enfants à une certaine époque, si ce n'est le fait que ces thèmes sont et seront toujours actuels.
Afficher en entierC'est très bien écrit, ça se lit facilement et c'est un classique. Mais sinon, ça ne m'a pas enthousiasmée plus que ça.
Afficher en entierJe pensais que ce livre s’adressait avant tout à la jeunesse, jusqu’à le lire, et découvrir derrière ce récit si fragmenté, une complexité peu apte (je pense) à être lue par de jeunes enfants. Poil de Carotte, ce sont des tranches, voire des bribes de vie. Comme des souvenirs d’enfances ancrés et trop douloureux pour cicatriser et disparaître. Les scènes entrecoupées m’ont étrangement donné une impression de longévité. Comme si le fait que l’histoire ne se déroule pas sur un laps de temps déterminé visait en fait à indiquer un mal-être perpétuel du petit Poil de Carotte. L’indifférence et l’intransigeance de ses proches pèsent sur cet enfant, et pourtant, Jules Renard n’essaie pas de dépeindre Poil de carotte (de se dépeindre, en fait ?) de manière angélique et de sorte à nous inspirer la moindre pitié. Au contraire, il montre l’enfant disgracieux, polisson et même malhonnête qu’il se trouve être. On ne peut de toute manière pas exiger d’un enfant le bon comportement après l’avoir traité si sournoisement et vicieusement.. Au terme de ce livre déstructuré (mais dont la structure a certainement été bien plus travaillée par l'auteur que ce qu’on peut en penser) je ne sais pas si j’ai apprécié ma lecture ou non. Ce livre qui est un livre de poche assez court aurait dû être lu très rapidement mais au contraire, j’ai pris beaucoup de temps à l’achever. Je ne pensais pas cette histoire si triste, si amer, en fait. Car finalement, le seul sentiment qui m’abrite au terme de ce livre s’avère être de l’amertume, et un sentiment d’incomplétude ; comme si malgré ces récits plus ou moins autobiographiques, et malgré toutes les annexes qui les accompagnent, j’avais l’impression de ne pas en savoir assez sur l’auteur, de rester sur ma faim. J’ai néanmoins beaucoup apprécié l’échange épistolaire entre M. Lepic et Poil de Carotte. Un peu comme une trêve entre toutes ses mésaventures, et surtout, un moment intime entre le père et le fils ; c’est de loin la partie qui m’a le plus captivée.
Afficher en entierUn roman autobiographique qu'on m'a poussé à lire. Peut être que j'apprécierai plus ma lecture avec un recul d'adulte dessus permettant de comprendre le message.
Afficher en entierRelecture de ce classique incontournable. J'en avais gardé un bon souvenir quand je l'avais lu enfant la 1ère fois, mais l'âge adulte est passé par là et il y a des livres qu'il ne faudrait pas relire à mon avis. J'avais beaucoup d'empathie et de compassion pour ce jeune mal-aimé, mais j'ai noté cette fois-ci les méchancetés voire de la cruauté dont il se rend coupable envers les animaux. Alors il faut bien sûr remettre les choses dans le contexte, la vie dans une ferme à cette époque est rude, mais je n'ai pas apprécié certains passages.
C'est une lecture que je partagerai avec ma fille de 11 ans, même si, je l'ai trouvé incomplète.
Afficher en entierOn parle de Jules Renard ici :
2018-09-30T13:28:11+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Jules Renard
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Gallimard : 7 livres
Flammarion : 4 livres
Librio : 4 livres
LGF - Le Livre de Poche : 3 livres
Petit à Petit : 2 livres
Pocket : 2 livres
Actes Sud : 2 livres
Milan Jeunesse : 1 livre
Biographie
Pierre-Jules Renard, dit Jules Renard, né à Châlons-du-Maine (Mayenne) le 22 février 1864 et mort à Paris le 22 mai 1910, est un écrivain français.
C'est un peu par hasard qu'il naît en Mayenne : son père y travaillait à ce moment-là à la construction du chemin de fer.
Il a vécu tout ce qu’il a écrit. Dans ses œuvres ou dans son Journal, il écrit tout ce qu’il vit, pour ne pas le dire ni le laisser paraître. Il écrit aussi pour briller et ne plus douter de lui-même, car ses parents ne l’ont guère aimé. Et bientôt, à ses inquiétudes s’en joint une autre : la peur de trahir la vérité par l’emploi des mauvais mots ou de trop de mots. Pendant une grande partie de sa vie, une question l’obsède : faut-il préférer l’exactitude d’une phrase ou la beauté poétique d’une image ?
C'est aussi une mine d'informations sur la vie littéraire. Le succès n’est pas pour tout de suite. Il habite début 1888 l’Hôtel des Étrangers, 24 rue Tronchet, près de sa fiancée qui habite 44 rue du Rocher (la rue du Rocher sera son adresse parisienne jusqu’à sa mort en 1910). Son mariage améliore sa situation financière.
Lorsqu’en 1889 de jeunes écrivains fondent le Mercure de France, Renard est un des principaux actionnaires. Il est élu maire de Chitry-les-Mines le 15 mai 1904 et membre de l'Académie Goncourt en octobre 1907, grâce à Octave Mirbeau, qui a dû menacer de démissionner pour assurer son succès. Il est mort d'artériosclérose à l'âge de 46 ans.
On accuse Jules Renard de misogynie car il a écrit dans son Journal (1905) « Les femmes cherchent un féminin à “auteur” : il y a “bas-bleu”. C’est joli, et ça dit tout. À moins qu’elles n’aiment mieux “plagiaire” ou “écrivaine” ».
Afficher en entier