Extraits

J’avais passé quatre de ma vie à bouffer de la vache enragée, j’allais passer quatre autres à bouffer de la chatte ménopausée. Le synopsis du film ? Toujours le même ! Plus leurs organes descendaient, plus le mien devait monter.

Y a pas à dire, Chief, tes enseignes sont les plus belles de tout L.A. Sûr qu’un de ces jours, saint Pierre va t’en commander une d’enseigne pour mettre au-dessus de l’entrée de son Paradis. Parce que, je ne sais pas si on te l’a dit, mais le paradis c’est une salle de cinéma. Une grande, une immense, une sublime salle de cinéma ! Une ouvreuse pulpeuse à souhait battant de ses petites ailes t’indique ton nuage et toi, t’as plus qu’à t’y vautrer, ton coca et tes popcorns à portée de main, et te taper pour l’éternité les plus beaux films de l’histoire du ciné ! Le ciel pour écran ! T’imagines ça, Chief ? [Et l’enfer ?] T’es assis tout seul comme un con, ton cul posé sur une grosse braise incandescente avec devant toi une stupide petite boîte qui ne diffuse que des publicités. La télévision, ils appellent ça.

Ça alors, c’est un comble : ce sont les autres qui s’envoient en l’air, et c’est moi qu’on nique !