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Nous nous embrassâmes longuement avant de nous reculer un peu sans détourner nos regards. Les superbes yeux verts de Jake, les premiers yeux dont je me souvienne. Ces yeux où il m'avait suffi de me plonger pour calmer mon stress lors de la première rentrée des classes, auxquels j'avais fait appel pour vaincre mon trac lors de la première de la pièce de l'école. Ces yeux que j'avais tant de fois contemplés avant de m'endormir durant nos jeunes années et qui m'avaient provoqué de si beaux rêves. Ces yeux si soulagés de me voir reprendre connaissance après l'accident qui avait coûté la vie à ses parents. Ces yeux dans lesquels je pouvais me laisser aller pour parler de toutes mes craintes et de mes doutes, à l'école, au boulot, avec les mecs. Ces yeux dans lesquels je plongerai les miens pour le restant de mes jours. Dans ces grands yeux verts qui m'avaient accompagné depuis ma plus tendre enfance, je vis mon avenir.

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- J’ai compris, Nate. Tu ne me désires pas. Tu ne m’as jamais désiré. Mais je ne suis quand même pas rebutant au point que le fait de me voir nu t’empêche de me parler.

Je ne comprenais pas ce qui le mettait dans cet état, et je ne voyais vraiment pas pourquoi il disait qu’il ne m’attirait pas. Je n’avais été attiré que par lui depuis ma plus tendre enfance. C’était bien pour ça que je voulais qu’il mette des vêtements.

- Je ne t’ai jamais désiré ? Mais de quoi tu parles, Jake ? Qui ne te désirerait pas ? Tu es parfait.

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Je me tournai vers lui, fou de rage, et criai :

- Je serai toujours tout seul à cause de toi !

La confusion et la douleur traversèrent son visage.

- Tu n’es pas seul, Nate, je suis là. Je serai toujours là pour toi. Tu sais bien que je ne t’abandonnerai jamais.

J’étais déjà en larmes.

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Le truc, c’était que je m’en fichais complètement. L’opinion des autres ne m’avait jamais intéressé. À moins qu’une personne ne soit une très bonne amie, ce qui voulait dire : Nate seulement, je ne pensais pas du tout à eux. J’avais toujours été bien trop occupé à m’entraîner – au lycée, football en automne, basketball en hiver et baseball au printemps – à essayer de séduire les filles et par-dessus tout, passer du temps avec Nate. Le reste du monde ? Eh bien, il ne comptait pas pour moi.

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« NOS mères avaient grandi ensemble dans une petite ville du sud. Elles étaient voisines en fait. Ma mère était la petite dernière d’une famille qui comptait quatre garçons. La mère de Nate était le troisième enfant d’une fratrie de huit, mais, comme ma mère, elle était la seule fille. Le besoin de fuir la compagnie des mecs les avait vite rendues inséparables. Elles étaient passées par les mêmes classes, avaient intégré les mêmes groupes de scouts et fréquenté la même« église. Elles faisaient pareil pour tout. Du coup, ça n’étonna personne que la mère de Nate se fiance à peine un mois après que ma mère ne se soit fiancée à son petit copain du lycée.  Elles avaient célébré leurs mariages à deux semaines d’écart, l’été qui suivit la remise des diplômes et acheté des maisons dans le même coin, juste l’une à côté de l’autre. Bien évidemment, elles avaient également décrété ensemble qu’il était temps de fonder une famille et n’en avaient parlé à leurs maris respectifs qu’après s’être mises d’accord entre elles. Et par fonder une famille, je veux vraiment dire une seule et même famille. C’est exactement dans cette ambiance que Nate et moi avons grandi, comme si nous étions les membres d’une seule famille.

Par chance, mon père était vraiment un mec facile à vivre et le père de Nate était aux petits soins avec sa femme. De toute façon, tous deux savaient dès le début où ils mettaient les pieds en commençant à sortir avec elles. Elles allaient de paire et ce n’était pas négociable. Impossible d’avoir l’une sans l’autre.  C’est donc tout logiquement que ma mère perdit les eaux dès les premières contractions de la mère de Nate. Quelques heures plus tard, Nate et moi nous retrouvâmes allongés, l’un à côté de l’autre, dans nos petits couffins de la chambre que nos mères partageaient à l’hôpital.

Le docteur fit savoir à la mère de Nate que suite à un problème durant l’accouchement, dieu seul sait exactement quoi, il lui serait impossible d’avoir d’autres enfants. Du coup la mienne y renonça aussi. Un jour, je lui demandai si elle  ne regrettait pas de ne jamais avoir eu d’autres enfants par respect pour son amie, ou si elle ne se disait jamais que ça serait sympa d’avoir une plus grande famille. Elle m’avait ri au nez en me répondant que nous étions six dans la famille (en incluant donc Nate et ses parents) et que c’était bien assez. 

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