Commentaires

"En résumé, avec ce sujet sur le milieu des grandes entreprises d'une brûlante actualité, ce format et cette couverture complètement saugrenus, cette écriture simple mais percutante, cette histoire rondement menée et si abracadabrantesque qu'elle en paraît presque réelle, et ces personnages drôles, émouvants et attachants, Grady Hendrix signe un premier roman brillamment réussi !"

Ma chronique : http://laclassicanthrope.blogspot.be/2015/09/horrorstor-grady-hendrix.html

J'ai aimé ce livre mais je suis tout de même mitigée. Je le trouve pour le coup, assez original.

La lecture est fluide, la plume de l'auteur reste simple.

L'histoire repose principalement sur cette fameuse nuit, ou 3 employés de Orsk vont essayer de découvrir ce qu'il s'y passe réellement. J'avoue avoir été parfois perdu, mais cela est peut-être dû à un certain manque de concentration (car malgré tout cela, je n'arrivais pas tout le temps à être à fond dans ma lecture).

L'auteur a vraiment inventé un truc super bizarre.

Mas en même temps.. J'ai adoré les personnages inventés (même s'ils n'étaient pas vraiment attachants), car ils peuvent être bourrés de stéréotypes.

Pareil pour l'histoire qui est pleine de petites subtilités sur le monde du travail. C'est une parodie de toutes ces grandes chaines.

A part ça, lorsqu'on lit la fin, on se dit qu'il pourrait y avoir un 2ème tome. Mais bon, personnellement, je préfère en rester là même si ce fut un moment de lecture sympathique.

J'ai été très surprise par la tournure du récit je m'attendais plus à une histoire moins sérieuse. En fait il s'agit d'un roman d'horreur qui est assez gore à certains moments.

Je ne suis pas habituée à ce genre là et je n'apprécie pas vraiment mais la fin n'est pas mal.

Lecture plutôt sympathique, format qui change de l'ordinaire, écriture réaliste, on a l'impression d'être au cœur du magasin avec les personnages !

C'est fluide, les pages défilent sans que l'on s'en rende compte.

J'ai beaucoup aimé l'originalité de ce récit qui devient de plus en plus flippant au fur et à mesure que l'on plonge dans l'histoire.

Les illustrations de meubles, toujours dans l'esprit catalogue, sont bienvenues, bien pensées, d'autant plus lorsque ces meubles laissent place peu à peu à des outils d'un autre genre... Une lecture prenante jusqu'aux toutes dernières pages.

Je verrais peut-être d'un autre œil ce genre de magasin la prochaine fois que j'y mettrais les pieds ;)

L’histoire est intéressante. Le roman se passe en une seule nuit. Au final c’est cette nuit-là qui va tout changer pour les personnages.

J’ai beaucoup apprécié le fait qu’il y ait des personnages de différents caractères. En fait n’importe quel lecteur peut se reconnaître dans au moins un personnage.

J’ai beaucoup aimé le cadre de l’histoire, un magasin de meubles. On pense que c’est seulement un magasin mais au final Grady Hendrix en fait un personnage à part entière.

Ce magasin, comme les autres protagonistes, a une histoire, un passé. Il est d’ailleurs même plus approfondi que certains personnages.

Dans une seule nuit il va se dérouler des choses un peu étonnantes, hors du commun et à la fin du roman on finit même par se demander si tout cela a réellement existé.

Ce qui m’a un petit peu déçue c’est que j’aurais voulu connaître plus de détails sur les personnages, leur passé, leur quotidien. Il manque peut-être quelques passages dans lesquels ils se confieraient les uns aux autres et se raconteraient leur quotidien ou certaines choses intimes.

Les descriptions sont assez bonnes dans l’ensemble, on ressent la peur et l’angoisse des personnages. Un peu plus de descriptions physiques des personnages auraient pu peut-être utiles. Mais en général l’auteur nous fait facilement entrer dans ce magasin d’où l’on ne peut en ressortir que changé.

La fin m’a un peu surprise, j’aurais voulu qu’elle dure plus longtemps et que l’on sente vraiment le changement du personnage d’Amy. A ce moment-là j’ai eu l’impression que l’auteur avait envie de vite terminer l’histoire.

La dernière scène est surprenante et j’aurais apprécié qu’elle soit plus longue mais elle ne m’a pas laissé pas indifférente et m’a donné envie d’en savoir plus. J’ai un peu eu le sentiment que l’histoire ne faisait finalement que commencer ou que l’histoire restait pour moi sur une note inachevée…

http://fais-moi-peur.blogspot.fr/2015/10/affaire-n089-horrorstor-de-grady-hendrix.html

https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2016/02/16/horrorstor/

Le design de ce livre a tout de suite attiré mon attention : il ressemble à tout point de vue au catalogue IKEA. L’introduction du livre spécifie cependant qu’il n’y a aucune référence à cette enseigne bien connue de tous (les références m’ont pourtant semblé multiples :D ). Un détail de la couverture annonce tout de même le style du récit : les cadres sont à observer de près ! L’intérieur du livre est tout autant soigné que l’extérieur : il y a dans le livre des représentations des meubles avec leurs descriptions et les détails pour l’achat, un bon de commande, un prospectus sur la philosophie ORSK, etc. La police d’écriture est plutôt grande, ce qui fait que les pages se tournent assez vite !

On entre dans le grand magasin par la porte de service puisqu’on suit la progression d’Amy, une employée blasée qui en a marre de son patron et qui voudrait être mutée dans un autre magasin. Il se passe depuis quelques temps des choses bizarres la nuit chez ORSK et le patron offre à Amy une chance qu’elle ne peut refuser : si elle accepte de passer la nuit dans le magasin avec lui et une autre collègue pour trouver qui saccage le magasin, il appuiera son dossier de mutation.

Le cadre du récit est déjà flippant en général : on se retrouve seul dans un magasin, labyrinthe géant de meubles et d’éléments de maison, durant la nuit. L’ambiance est stressante. Les employés savent qu’il y a un intrus à trouver et qu’ils ne sont que trois pour couvrir toute l’étendue du gigantesque bâtiment. C’était sans compter deux de leurs collègues, fans de surnaturel, qui ont décidé de faire une séance de spiritisme dans le rayon salle à manger. Ils vont réveiller des forces qu’ils ne contrôlent pas et vont devoir survivre à la nuit dans le magasin… Je ne veux pas vous en dire trop mais j’ai trouvé la suite de l’histoire originale, avec des retournements de situation étonnants, des révélations surprenantes sur le passé de l’emplacement du bâtiment et des éléments du décor qui deviennent de véritables objets de torture !

Le point négatif de l’histoire pour moi, ce sont les personnages. Ils sont clichés, ancrés dans des personnalités et des comportements qui n’évoluent pas vraiment. Ça en devient même frustrant pour le lecteur ! Amy, le personnage principale, est exaspérante et ennuyante. Toujours de mauvaise humeur et antipathique, on a vraiment du mal à s’attacher à elle. Même les personnages qui sont sensés être sympathiques paraissent énervants tellement ils sont figés dans une attitude.

Je regrette également certaines lourdeurs dans la traduction proposée : j’ai l’impression de reconnaître la structure anglaise dans la phrase, même si celle-ci reste dans un bon français.

http://read-and-escape.blogspot.fr/2016/02/horrorstor-de-grady-hendrix.html

Horrorstör m'avait attiré en premier lieu en temps que livre objet. Facile de deviner pourquoi, non ? Franchement lorsqu'on croise sa couverture blanche, avec ses meubles, ses prix etc, on se demande bien ce que fait un catalogue Ikea au milieu de nos livres ! Et puis je l'ai feuilleté avec envie, remarquant toutes ces pages de présentations voulant nous faire croire que c'était vraiment un de ces catalogues, allant même jusqu'à nous donner des bons de réductions à découper en fin de livre.

Tout ces petits détails m'ont convaincu qu'un mauvais livre n'aurait pas été fait avec autant de minutie et pour ça je ne peux que féliciter Milan, ce livre est un chef d'oeuvre.

Et si comme moi vous vous laissez séduire par son esthétisme, je pense que vous ne serez pas déçu du voyage parce que ce qu'il renferme est tout bonnement génial !

On rencontre Amy, une jeune employée de Orsk, grand magasin de meuble et de design qui cherche à faire concurrence à Ikea. Elle est un peu désabusée, elle pense se faire virer alors que ce boulot et la dernière chose qu'il lui reste avant de se faire virer par ses colocataires, et même si elle hait ce job de toute son âme, elle a dû abandonner ses études pour lui et n'a pas d'autre choix pour survivre que de le continuer. Enfin, c'est ce qu'elle croyait ! Parce que ce fameux jour où on la rencontre, elle se fait convoquer dans le bureau du chef d'équipe, mais pas pour se faire virer, non, pour une mission bien spéciale ! Certains actes de vandalismes sont réalisés dans Orsk depuis quelques semaines lorsque toutes les lumières sont éteintes et que plus personne n'est présent dans les locaux. Pour garder son poste elle doit donc se joindre à son chef d'équipe pour faire des rondes toute une nuit et découvrir ce qui se trame. Mais même dans vos pires cauchemars vous n'avez pu imaginer ce que renferme Orsk.

C'est simplement ça le coeur de ce roman, le frisson, la peur, l'horreur même qui va vous parcourir plus vous avancerez dans cette aventure. Vous aurez beau vous répéter que ce n'est qu'une histoire, que rien n'est vrai, vous aurez la peur de votre vie. Parce qu'a chaque pas d'Amy, à chaque crissement dans le noir, à chaque griffe sur le parquet, à chaque coup dans une armoire, à chaque respiration entendu et même à chaque ampoule qui s'éteint vous allez sentir votre coeur s'emballer, vous allez sentir vos organes se liquéfier comme si c'était votre propre vie qui vous échappait. Alors je ne peux dire qu'une chose, soit la plume d'Hendrix est la plus horrifique et la plus prenante que j'ai lu depuis des années, soit ce pauvre homme c'est déjà retrouvé perdu de nuit dans un magasin Ikea poursuivi par des êtres innommables.

L'auteur a absolument pensé à tous les détails, chaque chose qui aurait pu vous faire peur est bien présente dans ces pages et malgré tout cela on ne tombe pas dans le cliché, et à aucun moment je n'ai eu l'impression que c'était trop gros pour le croire, j'aurais pu le lire dans le journal du matin que j'y aurai cru !

Rien que maintenant en vous reparlant de cette histoire je ne peux m'empêcher de vérifier que la porte de mon armoire Ikéa ne laisse pas dépasser une main poilu pourvu d'une alliance.

Alors pourquoi malgré toutes ses émotions ce n'est pas un coup de coeur ?

Ca tient en deux petites choses, en dehors d'Amy, les personnages m'ont paru vide, sans profondeur, juste des êtres creux pour nous faire croire que les bruits de pas que l'on entend dans le couloir des rangements pouvaient être amicaux. C'était comme si Ruth Ann n'était là que pour raconter son histoire des petits êtres gluants et rampants qui lui faisaient peur la nuit, comme si elle ne réapparaissaient que pour m'être Amy en face de ses échecs. Vous voyez l'idée ? Et je trouve vraiment dommage de ne pas leur avoir donné un peu plus de fond.

Et puis il y a ce point, que je ne sais pas classer, je ne sais pas si je l'ai aimé ou non : L'impression de Trop. Il y a beaucoup d'événements qui se passent en une nuit, beaucoup de choses surnaturelles ou non, beaucoup de choses qu'on ne comprend pas, et aucune ne vous sera expliqué. Alors en un sens cette accumulation comme les portraits qui changent, les graffitis qui se multiplient, les rats, les fuites d'eau, accroissent le sentiment de peur et d'oppression mais en même temps... Au bout d'un moment... Mon esprit a eu l'impression qu'on avait trop d'information horrifique pour continuer à suivre. Il y a eu un trop plein et j'ai loupé plusieurs détails qui m'ont semblé de trop.

En bref, Horrorstör est pour moi un roman très réussi ! Autant sur le plan esthétique où je ne peux que tirer mon chapeau à Milan qui a fait un travail des plus minutieux sur les fiches de meubles, la présentation type catalogue et toutes les petites marges et dessins qui ont rendu l'ensemble d'autant plus vraisemblable ! Que sur le côté horrifique de l'histoire, ce soir encore je frissonne en regardant dans les coins sombres de ma chambre espérant ne rien voir apparaître et je ne sais pas si je serai un jour capable de retourner dans un magasin Ikea sans vérifier les fausses portes ! Mais j'ai un peu regretté le peu de profondeur donnés aux personnages secondaires. Donc je vous conseille ce livre si vous voulez frissonner et vu la vitesse à laquelle je l'ai dévoré, je pense suivre de près Hendrix !

L'objet livre est absolument magnifique ! Il ressemble, jusque dans les moindre détails à un catalogue Ikéa.

Pour l'histoire je suis un peu déçu car je m'attendais à ce que le livre m'effraie, au moins un peu, et ça n'a pas été le cas. J'en attendais peut être trop.

Ça reste une lecture plaisante, l'histoire est bien trouvée, les personnages sympathique. Un peu trop court peut être? En tout cas c'est addictif et ça se lit d'une traite.

Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire malheureusement, pourtant l'idée était pas mal, mais je ne m'attendait pas à quelque chose de ce goût là!

La présentation du livre a en revanche obtenu des points : original, atypique, tout pour plaire en apparence... Mais la lecture n'a pas suivi.