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Louise, cette traîtresse de cousine, profita de sa confusion pour lâchement l'abandonner, se retranchant dans le couloir. Et Aidan referma la porte sans que Scarlett n'ait rien vu venir.

Puis il donna un tour de clé.

Euh... Au secours ?!

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Dialogue entre Aiden & Scarlett

"— Tu pourrais commencer par accepter de m'accompagner à ce dîner, s'acharna-t-il, décidément très obstiné -et elle l'avait trouvé têtu après l'histoire du collier ? ! - , avant d'hésiter quelques secondes, puis de reprendre, dans un murmure : Et tu pourrais accepter de me revoir... maintenant, par exemple. Tu pourrais m'ouvrir la porte...

Ouvrir la porte ? Euh, c'est-à-dire ? Métaphoriquement ?

— Tu n'es quand même pas devant chez moi, Aidan ?

— J'ai bien peur que si.

Bordel !"

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-Mon amour, marmonna-t-il, exténué, embrassant paresseusement son cou. Ma déesse. A moi. Rien qu'à moi... Je suis si heureux de t'avoir enfin, tu ne peux pas imaginer.

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Extrait ajouté par Odlag 2015-01-27T15:38:29+01:00

Sans qu'elle y réfléchisse davantage, Scarlett se retrouva devant la porte, prête à s'échapper.

Bien sûr, sa spécialité.

Parce qu'elle ne savait pas réagir autrement. Parce que cette fois, cale dépassait - et de très loin ! - ce qu'elle était en mesure de gérer.

Il fallait croire que c'était dans sa nature, après tout.

Elle ne portait ni chaussures ni sous-vêtements, et avait seulement sur le dos sa robe dont la fermeture béait, et pourtant, elle tourna la poignée, s'apprêtant à détaler à toutes jambes.

Mais elle était fermée à clef. Et de clef sur la serrure, il n'y avait plus. Elles avaient tout bonnement... disparu !

Merde alors, elle était prise au piège ?!

Le plafonnier s'alluma subitement et elle hoqueta dans un sursaut de frayeur, pivotant brusquement, pour se retrouver face à Aidan. Debout, à l'autre bout de l'entrée, à demi nu, ne portant que son boxer noir. L'air à la fois furieux et déçu.

- Que fais-tu ? articula-t-il en fronçant les sourcils, un pli douloureux se creusant entre eux.

- Qu'est-ce que... où sont les clefs ? cafouilla-t-elle. Pourquoi... tu m'as enfermée ?

[...]

- Je craignais que tu ne fasses exactement ce que tu es en train de faire.

Parce qu'il savait qu'elle était ainsi, qu'il lisait en elle mieux que quiconque. Et qu'il lui imposait ses choix à lui. Qu'il était prêt à cacher ses clefs pour s'assurer qu'elle ne puisse le fuir.

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" - Scarlett, je crève d'envie de t'embrasser...

Euh... quoi?! Pour de vrai ?"

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Ai-je jamais prétendu être quelqu'un de civilisé ? interrogea-t-il d'un ton sec. En ai-je seulement l'air ?

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Extrait ajouté par adele 2014-07-08T16:58:09+02:00

Plutôt parce qu’au même moment les doigts d’Aidan se mirent à parcourir lascivement ses reins, puis se frayèrent un chemin jusqu’à sa hanche, avant d’aller se nicher au creux de sa taille… où ils se mirent ensuite à tracer de petits cercles sensuels.

Scarlett ouvrit la bouche pour protester – le repousser aurait été bien trop risqué, avec toute cette assemblée prête à se retourner d’une seconde à l’autre –, mais Aidan, qui en avait certainement conscience, l’en empêcha.

— Chut, ça va commencer, murmura-t-il à son intention, tout en gardant le regard rivé devant lui.

Et sa main poursuivit son petit manège, comme si de rien n’était, tirant à Scarlett une vague de frissons à chaque nouveau cercle.

source site "dans notre petite bulle"

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Aidan fronça les sourcils, jeta un regard très bref en direction de Scarlett. Puis, l'air plus renfrogné que jamais, il se tourna vers son collègue :

— Un café serré, je te prie.

Sébastien, apparemment très surpris, resta figé quelques secondes, cette tâche ne lui incombant vraisemblablement pas. Il se reprit et se leva sans demander son reste, pour se diriger vers la sortie.

— Puisque vous êtes également pressées, je ne vous propose rien, renchérit Aidan, poussant toujours plus loin l'incorrection.

Monsieur Connard-Mufle était donc de retour. OK.

Louise s'agita sur son siège, le froid polaire régnant dans la pièce commençant à sérieusement l'atteindre :

— Eh bien, je...

— Cela va sans dire, l'interrompit Scarlett, répondant pour elles deux. Nous ne prendrons rien, mais nous vous remercions d'avoir la courtoisie de ne pas le proposer.

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— Et voilà, monsieur Stern, l'affaire est conclue, déclara-t-elle en se relevant, aussitôt imitée par Louise. Nous vous soumettrons d'abord nos idées par mail, afin de ne surtout pas abuser de votre temps, qui me semble décidément fort restreint. Par ailleurs, je ne peux que vous suggérer de déléguer à l'avenir, autant charger un de vos assistants de s'occuper de nos prochains rendez-vous.

— N'y comptez pas trop, mademoiselle Delorme, riposta glacialement Aidan en quittant son siège pour les rejoindre d'un pas ferme à la porte de son bureau. Vous aurez affaire à moi et à personne d'autre, que cela vous plaise ou non. Me suis-je bien fait comprendre ?

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Sébastien sortit d'un bureau, des dossiers à la main, et sourit d'emblée à Scarlett. Avant d'apercevoir son patron, resté en retrait, et de baisser le nez, comme pris en faute.

— Votre assistant nous a proposé d'aller prendre un verre ce soir, monsieur Stern, afin de fêter notre accord, lança subitement Louise. Voulez-vous vous joindre à nous ?

Elle avait fumé quoi, sa cousine, pendant son absence ? !

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