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— Envoie une demande d’aide, Interpol a forcément un service ou un agent qui peut étudier ça pour nous. – Il but une gorgée de son jus de chaussette et fit la grimace. – En attendant tu vas t’occuper autrement. Du nouveau concernant l’enquête sur le mari, ce Sigvaldi ?
— Pareil. Rien de neuf. Il est aussi irréprochable que sa femme. Aucune querelle, aucun rival, aucun ennemi. En tout cas on n’a rien trouvé.
— Et dans le cadre de son travail ? Est-ce qu’on a quelque chose ? Une erreur médicale, un abus sexuel sur une patiente ? Quelque chose dans ce genre-là ?
Ríkharður se retroussa le nez, c’était une entorse exceptionnelle à son habitude de ne jamais montrer aucune émotion.
Afficher en entierLes enfants ont besoin d’un foyer définitif, on ne doit plus attendre. Plus ils seront âgés, moins on aura de chances de trouver des familles adoptantes. On ne peut pas traiter de la même façon le cas de la fillette et celui des garçons, j’insiste là-dessus. Tout le monde le sait, plus les enfants sont jeunes, plus c’est facile pour eux de s’adapter à leur nouvelle vie. D’ici à deux ans la petite aura le même âge que son plus jeune frère, on sera bien avancés !
Afficher en entierContrairement aux autres enfants, ils ne gigotaient pas et ne bougeaient pas leurs pieds. Leurs chaussures neuves planaient immobiles au-dessus du lino brillant. Leurs visages n’exprimaient ni curiosité, ni ennui, ni impatience. Tous trois fixaient le mur blanc droit devant eux comme si un dessin animé de Tom et Jerry y était projeté. De loin, on aurait dit une photo : trois enfants sur un banc.
Assis là depuis presque une demi-heure, ils pourraient bientôt se lever, mais aucun des adultes qui les observaient ne souhaitait précipiter les événements. Le bouleversement que ces enfants venaient de vivre n’était rien en comparaison de ce qui les attendait. Lorsqu’ils auraient quitté les lieux plus rien ne serait jamais pareil. On agirait au mieux et seul le temps révélerait si le bénéfice de ces changements l’emporterait sur les dommages qu’on ne pourrait éviter. C’était là que le bât blessait. Personne ne pouvait savoir d’avance, il fallait absolument résoudre le problème et tous étaient en proie au doute.
Afficher en entierL’expérience de vie qu’avaient Freya et Baldur coïncidait si mal avec les paroles divines qui s’échappait des lèvres de leurs grands-parents qu’ils s’étaient fait leur propre opinion : si Dieu existait et s’il était aussi vieux qu’on le disait, il devait avoir une mauvaise vue.
Afficher en entierIls étaient assis sur le banc, leurs silhouettes dessinaient une sorte d’escalier. La plus jeune était à une extrémité, aux côtés de ses deux frères. Un, trois et quatre ans. Leurs jambes maigres pendaient contre le dur rebord. Contrairement aux autres enfants, ils ne gigotaient pas et ne bougeaient pas leurs pieds. Leurs chaussures neuves planaient immobiles au-dessus du lino brillant. Leurs visages n’exprimaient ni curiosité, ni ennui, ni impatience. Tous trois fixaient le mur blanc droit devant eux comme si un dessin animé de Tom et Jerry y était projeté. De loin, on aurait dit une photo : trois enfants sur un banc.
Assis là depuis presque une demi-heure, ils pourraient bientôt se lever, mais aucun des adultes qui les observaient ne souhaitait précipiter les événements. Le bouleversement que ces enfants venaient de vivre n’était rien en comparaison de ce qui les attendait. Lorsqu’ils auraient quitté les lieux plus rien ne serait jamais pareil. On agirait au mieux et seul le temps révélerait si le bénéfice de ces changements l’emporterait sur les dommages qu’on ne pourrait éviter. C’était là que le bât blessait. Personne ne pouvait savoir d’avance, il fallait absolument résoudre le problème et tous étaient en proie au doute.
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