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(Car) nous sommes dans un théâtre dont Venise est la scène. Nous récitons tous très bien notre rôle. Mais que l’on arrache les masques et l’on redécouvre la nature humaine, un instant travestie.

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Volnay revint en fin d’après-midi à Venise. Il se rendit immédiatement dans le Ghetto pour retrouver Baldassarre. Il tenait à discuter avec lui des terrains vendus au comte de Trissano tant que les détails de la carte restaient imprimés dans son esprit. De retour chez Chiara, il trouva celle-ci dans un petit salon orné de délicieux marbres, entourée de Goldoni, de Cordolina et de Flavia. De son père, pas de trace. On aurait dit qu’il s’appliquait à fuir la présence des Cordolina comme de Goldoni depuis son arrivée à Venise.

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Depuis 1730, Venise se trouvait être la première ville d'Italie dotée d'un éclairage public. Les lanternes de mille cinq cent cinquante réverbères formaient autant d'épingles de lumière piquées au cœur de la nuit. Dans les rues éclairées, des boutiques servaient encore et la foule se pressait dans un joyeux désordre.

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En débarquant sur le quai, le moine prit la main de Violetta dans la sienne.

- Vous vous en tiendrez à l'histoire de la substitution. Nul besoin d'évoquer la tentative d'assassinat de leur père, ni cette fiole qui a disparu dans les eaux du Grand Canal !

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Si le jeune homme avait espéré obtenir de ce voyage quelque amélioration pour son père, il fut déçu. Le moine ne daigna pas jeter un coup d’œil par la fenêtre de la voiture au passage d’Oderzo, Padoue ou Ravenne. Volnay, lui, comme à son habitude, observait attentivement le monde qui l’entourait.

En ce mois de mars 1760, le printemps avait fait son apparition sans crier gare, jetant quelques touches de couleurs et d’éclats de vie dans un morne paysage. Le long des fleuves Sile et Brenta, des animaux tiraient en silence les bateaux. La volonté des hommes avait jeté ici et là, ancrées sur les rives, des maisons semblables à des nids d’oiseaux, aux toits de joncs en pente, dressées à la hâte à grand renfort de boue et de roseaux tressés. Un sentiment inexplicable de précarité régnait ici.

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Volnay contempla de nouveau Flavia. Celle-ci lui rendit son regard comme si elle le voyait pour la première fois et haussa les épaules d’un air hautain. Combien il la trouvait glaciale en comparaison de Chiara à la personnalité chaleureuse, toujours curieuse de tout ! Une sanglante lumière précédait le coucher de soleil, prélude à un chatoiement de couleurs splendides. Le jeune homme cligna des yeux. Une idée germait dans son esprit. Il demanda :

— Existe-t-il à Venise des gens assez malheureux ou méchants pour former de sombres desseins contre la Sérénissime ?

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L’édification de Venise était le fruit d’un âpre combat contre la mer. De l’obstination d’un peuple de bâtisseurs, une cité de pierre et de marbre émergeait, en suspension entre ciel et mer, défiant les lois de la gravité, seulement portée par des pieux.

La beauté n’en est que plus belle lorsqu’elle est éphémère. Volnay fit arrêter la voiture pour admirer la vision de cette ville en apesanteur, les flancs caressés par l’eau. Il fit descendre le moine et, côte à côte, le père et le fils se tinrent, frissonnants dans l’air encore saturé d’humidité. La cité flottante se hérissait de clochers et de mâts de bateaux. Voilé d’azur, le soleil levant illuminait de ses rayons les toits des palais et l’eau des canaux renvoyait l’image déformée de ceux-ci à l’infini.

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« Ils croisèrent un cocher à pied suivi d’une demi-douzaine de personnes à la mine dépitée. Leur voiture avait versé un peu plus loin dans un fossé. Ils se rendaient au village le plus proche pour y trouver des secours. Parmi les voyageurs, seul un audacieux jeune homme avait décidé de poursuivre son chemin. Ils le trouvèrent un peu plus loin en fâcheuse posture. En tentant de couper court à la route en lacets, il s’était embourbé jusqu’à la taille dans un fossé près de la voie, après avoir lancé son baluchon sur celle-ci. Volnay fit arrêter la voiture et se précipita à son aide. Il s’agrippa à une racine et se pencha autant qu’il le pouvait. »

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En 1297 eut lieu la serrata, la fermeture du Grand Conseil. Seuls les descendants des Case Vecchie et Case Nuove pourraient désormais en faire partie. L’appartenance au Grand Conseil devenait le privilège héréditaire des patriciens mâles de plus de vingt-cinq ans, à condition d’être né d’un mariage validé par l’Avogaria di comun, gardien du Livre d’or. On inscrivait dans ce Livre d’or naissances, mariages et décès des patriciens. Chaque mariage, avec une fille de patriciens ou une fille de citoyens d’origine, devait être approuvé ipso jure lors de réunions, les collegetti.

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Le moine n’était plus. L’humeur noire avait jeté sur lui ses griffes d’acier, le voûtant et le réduisant au silence. La lassitude de vivre ou de survivre s’était emparée de tout son être. Désormais l’ombre de lui-même, il ne se nourrissait ou ne se désaltérait que si Volnay, son fils, portait des aliments à sa bouche ou un verre à ses lèvres. Il pouvait ainsi rester prostré toute une journée, les yeux dans le vague et l’ennui, sans proférer une seule parole. On aurait dit qu’il attendait la mort.

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