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- Attends un peu, tu es chez toi, là ? Comment es-tu rentrée ?
Je me frottai les yeux.
- Patch
- Patch le harceleur ?
- Eh bien, je n'ai pas vraiment eu le choix, tu sais, répliquai-je sèchement. Tu es partie sans moi.
- Tu sembles tendue. Vraiment tendue. Non pas tendue... Agitée, plutôt... Toublée... fiévreuse.
A l'autre bout de la ligne, je l'imaginai ouvrir de grands yeux.
- Il t'a embrassée !
Pas de réponse.
- Mais oui ! J'en étais sûre ! Rien qu'à sa façon de te regarder... je le sentais venir gros comme une maison !
Je n'avais pas vraiment envie d'y repenser.
- Alors ? ça donnais quoi ?
- Hein ?
- Un baiser volé ? Un baiser plus long ? Langue, pas langue ? Oh puis non, pas besoin de préciser, Patch n'est pas du genre à s'embarrasser de formalités. La langue était au menu.
J'avais beau être seule dans la pièce, je cachais mon visage derrière mes mains.
Afficher en entier- Quel est ton nom ? demandai-je, prête à écrire.
En levant les yeux, j'essuyai un autre sourire sardonique. Celui-là semblait me défier de tirer quoi que ce soit de lui.
- Ton nom, insistai-je, espérant que ma voix faiblissait seulement dans mon imagination.
- Appelle-moi Patch. Et je suis sérieux : appelle-moi, ajouta-t-il avec un clin d'oeil.
Je commençais à me demander s'il se moquait de moi.
Afficher en entierIl secoua la tête et murmura dans mes pensées : un baiser...
Ça n'était pas une question, mais un avertissement. Je ne protestai pas et, avec un sourire espiègle, il se pencha vers moi. Au début, un effleurement, rien de plus. D'une douceur troublante et envoûtante. Je me mordis les lèvres et son sourire s'élargit.
- Un autre?
Je passai mes mains dans ses cheveux et l'attirai à moi.
- Un autre.
Afficher en entier- Et en plus, tu sens bon, reprit Patch.
- ça s'appelle "prendre une douche" répliquai-je sans tourner la tête.
Comme il ne répondait pas, je lui lançai un regard en coin.
- Tu sais: savon, shampoing, eau chaude.
- Toute nue. Oui, je connais le principe.
Afficher en entierIl poussa la planche a découper face a moi.
- D'abord, indiqua- t-il en se glissant derrière moi et en plaçant ses mains sur le plan de travail, juste à côté des miennes, choisis une tomate.
Il pencha légèrement la tête jusqu'à ce que ses lèvres effleurent mon oreille. Je sentis ma peau frémir sous son souffle tiède.
- Bien maintenant, prends le couteau.
- Est-ce que le chef se tient toujours aussi près de son commis? demandais-je, ne sachant plus si je devais craindre ou apprécier les palpitations dans mon ventre.
- Seulement lorsqu'il révèle ses secrets de cuisine....
...Il se recula et me détailla des pieds à la tête, à l'affut de la moindre imperfection. Son regard se promenait partout.
- la cuisine ne s'apprend pas. C'est inné. Soit on a le truc, soit on ne l'a pas. C'est une alchimie. Tu penses êtres prête pour l'alchimie Nora?
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