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Je dissimule mes projets et mes sentiments. Avec le temps, c'est même devenu une seconde nature : faire semblant, ne pas offrir de prises au doute, au soupçon, ou reproche. Je mens, mais de toute façon tout le monde ment.À croire que la vérité est inadmissible. Que le fond de nos cœurs est incommunicable.

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Le vice, lui comme moi avons grandi dedans. Le vice, il nous a défoncé la tête à coups de baffes, enfoncé les côtes à coup de latte, niqué la tête à force d’injures éructées et bavantes : t’es qu’une merde, dégage, putain, dégage si tu veux pas que je te crève ! Alors, la rue finalement c’était un moindre mal.

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" C'est ça surtout qui passe mal : l'indifférence de Shayenne aux vêtements, à la coiffure, au maquillage…

- Mais arrange-toi un peu ! Tu vas pas sortir comme ça ! T'y es pas coiffée !

Je note avec amusement que mon père reproche exactement l'inverse à Hendricka : qu'elle s'apprête avant de sortir. Comme quoi les filles ne sont jamais tranquilles. Il y a toujours quelqu'un pour leur reprocher ce qu'elles portent ou ce qu'elles ne portent pas. Mieux vaut être un garçon, finalement. " Page 90

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« Il y a des âmes incurables et perdues pour le reste de la société. Supprimez-leur un moyen de folie, elles en inventeront dix mille autres. »

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"’un mec qui aimait terroriser les faibles mais faisait profil bas devant les forts."

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"Et plus j'en profite, et plus se renforce au fond de moi la conviction que les riches n’ont aucun mérite à être dotés d’une bonne santé mentale. C’est trop facile de n’être ni toxicomane, ni alcoolique, ni violent, quand on ne vit pas dans un taudis insalubre ou une caravane exiguë. C’est trop facile d’être gentil et généreux quand on n’a jamais manqué de rien. "

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"Quant à ma mère, elle ne dit rien ou presque. Tout juste si au bout d’un moment elle parvient à l’entraîner dans leur chambre, où il continue à maugréer pendant des heures. Comment peut-elle tolérer l’intolérable ? J’ai arrêté de me poser la question et intégré le fait que ma mère naviguait en solitaire et en dehors de tout radar. Je pourrais la détester et parfois je le fais. Après tout elle a depuis longtemps cessé de nous protéger. Si elle n’avait pas des moments de fulgurance, ces moments où elle revient à nous, désolée, repentante et tendre, je lui vouerais une haine presque aussi implacable qu’à mon père. Mais voilà, je sens bien qu’à sa façon, elle essaie de nous aimer et de nous armer contre une adversité dont mon père n’est qu’un avatar parmi d’autres. Sauf que des armes, elle n’en a jamais vraiment eu, ou alors elle les a déposées dès le début. "

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" Il faudra bien que Karl expie la faute impardonnable d’avoir fait de Mohand un étranger au sein de sa propre famille. Un étranger contraint d’aller chercher un peu de chaleur humaine chez d’autres étrangers, les plus étrangers de tous, finalement à ceux à qui on a toujours bien fait sentir qu’ils n’étaient pas chez eux ici et qu’ils ne le seraient jamais."

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"Shayenne n’a pas les charmes massifs de sa sœur et de ses cousines ; elle n’a pas non plus l’insolente perfection du visage et du corps d’Hendricka, mais elle me fait un effet que personne ne m’a jamais fait, avec ses mèches brûlées par le soleil, ses yeux aussi dorés que son teint, la légère bosse de son petit nez et le bourgeonnement prometteur de ses seins sous ses T-shirts de garçon."

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" Là où on lui fait généralement bien sentir sa différence, les gitans mettent un point d’honneur à la compenser par des assauts de gentillesse et d’affection. La différence et l’ostracisme, ils connaissent, y compris dans ce quartier oublié de Marseille, où personne ne vient jamais et où eux-mêmes sont implantés depuis plus de vingt ans. "

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