Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
717 315
Membres
1 025 305

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Il est des hommes qui se perdront toujours



Description ajoutée par dadotiste 2020-03-24T00:15:10+01:00

Résumé

Quatrième de couverture (P.O.L., 2020) :

« L'espérance de vie de l'amour, c'est huit ans. Pour la haine, comptez plutôt vingt. La seule chose qui dure toujours, c'est l'enfance, quand elle s'est mal passée. »

________________________________________

Présentation de l'éditeur (POL, 2020) :

Il est des hommes est un roman noir, au sens où il ambitionne de dire quelque chose du monde social, de sa dureté, de sa folie, de sa barbarie. Un roman qui se confronte aux forces du mal, qui raconte l’enfance dévastée, l’injustice, le sida, la drogue, la violence dans une cité de Marseille entre les années 80 et 2000.

Le narrateur, Karel, est un garçon des quartiers Nord. Il grandit dans la cité Antonin Artaud, cité fictive adossée au massif de l’Etoile et flanquée d’un bidonville, « le passage 50 », habité par des gitans sédentarisés. Karel vit avec sa sœur Hendricka et son petit frère Mohand, infirme. Ils essaient de survivre à leur enfance, entre maltraitance, toxicomanie, pauvreté des parents, et indifférence des institutions. Le roman s’ouvre sur l’assassinat de leur père. Les trois enfants vont s’inventer chacun un destin. Karel s’interroge : « Qui a tué mon père ? » Et fantasme sur la vie qu’il aurait pu mener s’il était né sous une bonne étoile, s’il avait eu des parents moins déviants et moins maltraitants. Il se demande s’il n’a pas été contaminé par la violence, s’il n’est pas dépositaire d’un héritage à la fois tragique et minable, qui l’amènerait à abîmer les gens comme son père l’a fait. Il veille sur son petit frère et voit sa sœur réussir une carrière au cinéma.

C’est aussi le roman de Marseille, d’avant le MUCEM et d’avant la disparition du marché de la Plaine, qui constitue la géographie sentimentale du livre. Et c’est une plongée romanesque dans toute une culture populaire dont l’auteure saisit l’énergie et les émotions à travers les chansons de l’époque, de Céline Dion à Michael Jackson, en passant par IAM , Cheb Hasni, Richard Cocciante ou Elton John.

Afficher en entier

Classement en biblio - 46 lecteurs

extrait

Je dissimule mes projets et mes sentiments. Avec le temps, c'est même devenu une seconde nature : faire semblant, ne pas offrir de prises au doute, au soupçon, ou reproche. Je mens, mais de toute façon tout le monde ment.À croire que la vérité est inadmissible. Que le fond de nos cœurs est incommunicable.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Argent

Je pense qu’il faut être de Marseille pour vraiment apprécier

Afficher en entier
Argent

Une belle histoire même si elle m'a noué le ventre. On y suit l'enfance terrible de Karel Hendricka et Mohand dans les cités de Marseille. Leur lien m'a fait chaud au coeur mais ce qu'ils ont vécu est triste à pleurer...

Afficher en entier
Or

J'aime toujours autant cet auteur!

Afficher en entier
Diamant

Un livre noir et désespérant. On en sort l'estomac noué mais une lecture addictive et magnifiquement orchestrée par l'auteur.

Afficher en entier
Diamant

Dans une cité de Marseille, une fratrie se bat pour survivre face à la violence d'un père, des personnages forts, une histoire poignante et addictive

Afficher en entier
Or

Ce livre qui traite de l'enfance martyrisée est un véritable coup de poing. Les trois enfants de cette cité du nord de Marseille où sévit la misère, la violence, la drogue ne réussissent à survivre que grâce à leurs amis gitans, autres délaissés de la société. Roman très noir, porté par une écriture puissante et souvent crue, il démontre qu'on ne se remet jamais d'une enfance saccagée.

Afficher en entier
Diamant

Karel, Hendricka et Mohand échapperont ils à leur destin, à leurs racines après une enfance chaotique, massacrée par la violence d'un père psychopathe et par la folie d'une mère soumise ? Depuis la cité Artaud, dans les quartiers nord de Marseille, ils essaient de survivre entre maltraitance, toxicomanie, pauvreté des parents et l’indifférence des institutions. Une enfance volée, entre la souffrance et la honte, la crainte d'avoir reçu la violence en héritage, les pulsions destructrices contre lesquelles il est difficile de lutter mais aussi une enfance où l’amitié avec les gitans sédentarisés du « passage 50 » et les émois amoureux ont servi d’échappatoires. C’est l’histoire d’une fratrie solidaire envers et contre tous, grandissant de guingois, chacun avec ses dérapages, ses lâchetés ou ses réussites. Le roman s’ouvre sur l’assassinat du père.

Rebecca Lighieri, alias Emmanuelle Bayamack-Tam, amoureuse inconditionnelle de Marseille, sa ville natale - une ville pleine de contrastes - nous livre un roman social sombre tout en étant parfois lumineux grâce à une écriture vive, des dialogues particulièrement soignés qui sonnent très justes le tout au rythme de chansons populaires des années 80 à 2000. Elle associe la beauté des mots au ressenti à fleur de peau de chaque personnage tout en usant et abusant avec subtilité du parler marseillais. Impossible de rester de marbre à la lecture de ce roman, ces trois jeunes m’ont attendri.

Afficher en entier
Argent

Un roman excellent !

Mais d'une rare violence... que ce soit dans les faits ou dans les mots ! En effet, je n'ai pas reconnu l'autrice des « Garçons de l'été ». Ici, j'ai vraiment eu l'impression que c'était le narrateur qui me racontait son histoire...

.

Karel est né et a grandi dans la cité Artaud, près de Marseille, dans les années 80. Il est l'ainé d'une famille de trois enfants à qui la vie n'a pas fait de cadeau... Pauvreté, maltraitance... « Il est des hommes qui se perdront toujours » est un roman noir sur la survie... Une enfance dévasté, des parents violents et la société qui s'en fout ! Comment grandir dans de telle conditions et surtout, qui devenir ? Comment s'en sortir ?

.

« L'espérance de vie de l'amour, c'est huit ans. Pour la haine, comptez plutôt vingt. La seule chose qui dure toujours, c'est l'enfance, quand elle s'est mal passée. » On s'attache à Karel, puis on le déteste, pour finir par lui pardonner... C'est la faute à pas de chance tout ça... Par moment, j'ai eu envie de vomir tant certains des personnages de cette histoire m'ont débectée !

.

Rebecca Lighieri donne ici la voix à l'enfance maltraité. C'est dur, c'est cru, c'est intense. On ne peut ressortir de cette lecture indemne...

Afficher en entier

Date de sortie

Il est des hommes qui se perdront toujours

  • France : 2020-03-05 (Français)

Activité récente

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 46
Commentaires 8
extraits 21
Evaluations 25
Note globale 8.46 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode