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Il me fit un signe de tête et remonta la vitre de sa voiture, redémarrant doucement.

Qu'est-ce que cela signifiait ? Il me faisait des avances ou quoi ? Me balancer ça et repartir en me laissant sur le bord de la route sans même me proposer de me raccompagner m'énerva de nouveau. Qu'est-ce que c'étaient que ces manières étranges ? Je le regardai partir pensivement. Il battait le chaud et le froid, m'attirant dans ses mailles. Et le pire était que cela fonctionnait à merveille. Je pensais de plus en plus à lui. Le fait de ne pas savoir ce qu'il ressentait me faisait y réfléchir sans cesse. Pourtant je n'avais eu que très peu de contacts avec lui, mais il ne me laissait clairement pas indifférente.

Je secouai la tête et rentrai chez moi, en marchant rapidement pour me défouler.

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L'un était châtain, l'autre blond et le troisième avait les cheveux noirs. Quand il se tourna, il m'observa. Ses yeux étaient bleus et perçants, un petit sourire s'affichait doucement au coin de ses lèvres. Sa barbe d'une journée sculptait son visage et il remit de l'ordre dans ses cheveux d'un geste nonchalant. Il alla s'asseoir à gauche de la salle, dans les premiers rangs, suivi de ses deux amis.

Une tape dans le dos me fit sursauter.

- Ferme la bouche, me dit Caroline en gloussant, on dirait un poisson sorti de l'eau !

Je pris conscience de ce fait et y apportai une correction immédiate. Je me sentis un peu ridicule et essayai de retrouver une contenance, m'appliquant à me concentrer pour ne pas rougir, ce qui bien sûr eut l'effet inverse.

- Eh bien, tu es émotive toi, relax, je disais ça pour te taquiner, me rassura Caroline visiblement embarrassée par ma réaction.

- Qui sont ces garçons ? demandai-je d'une voix neutre.

- Celui que tu regardais, c'est Ethan. Mignon, hein ? Le blond aux yeux bleus, c'est Thomas. Lui il est vraiment fou. Une fois, je l'ai croisé la nuit, il courrait en short dans la neige, pieds nus ! Il devait être dans un sacré état si tu vois ce que je veux dire...

- Euh, oui, répondis-je sans trop savoir si elle parlait d'alcool ou de drogue.

- Et l'autre, reprit Sihème, c'est Marc.

Il tourna justement la tête vers moi à ce moment-là, me regardant sans émotion avec ses yeux marrons et pénétrants. Qu'essayait-il de faire ? M'intimider ? Je baissai les yeux devant la persistance de son regard et tentai de faire diversion en sortant mes affaires. Quand je relevai la tête, il me regardait toujours. Je plantai alors mes yeux dans les siens et soutint son regard avec un air de défi. Il haussa un sourcil et finit par tourner la tête. Je surpris du coin de l'oeil l'air amusé de Ethan, qui avait observé notre manège. J'étais assez fière de moi d'avoir pu affronter visuellement cet énergumène qui semblait se prendre pour le chef ici.

- Bravo, me susurra Sihème. Faire baisser les yeux de Marc le premier jour, chapeau bas. Il nous a toutes fait ça et tu es la première à ne pas céder. Il a enfin trouvé son maître !

- C'est quoi, un sport national ? Entre l'autre qui ne me dit rien et celui-là qui me trucide du regard, c'est vraiment le royaume des fous ici ! répondis-je excédée.

Ces jeux de pouvoir ne m'avaient jamais intéressée et Marc me faisait un peu peur en réalité. Je lui avais tenu tête par stress plutôt que par courage.

Caroline et Sihème me dévisagèrent surprises.

- Tu as déjà croisé Ethan ?

- Oui, hier. Il m'a aidée à décharger mes cartons alors que je me débattais avec sous la pluie.

- Eh bien, tu en as de la chance, je ne le voyais pas vraiment en chevalier servant. Vous avez discuté ? demanda Sihème.

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31 Août, quatre heures du matin. Décidément, cela devait m'avoir fait un choc d'avoir atterri ici ... Trois jours que j'étais arrivée, trois jours que je me réveillais aux aurores. Cela allait être compliqué de suivre les cours sans m'endormir, déjà que j'avais du mal d'habitude avec mes batteries bien rechargées ! Il fallait que je vois le côté positif, au moins j'avais le temps de penser à ce que j'allais bien pouvoir faire d'intéressant aujourd'hui. Je regardai mon portable pleine d'espoir : est-ce que quelqu'un était sur internet pour me tenir compagnie ? Non, bien sûr, d'une j'étais la seule éveillée à cette heure, de deux mes anciens amis m'oubliaient sûrement déjà et ici personne ne me connaissait encore à part la caissière de la supérette. C'était dire l'étendue du désastre. Cette situation était ridicule, tout simplement. Qu'est-ce que je faisais là ? Il y avait encore quelques mois, j'étais bien tranquille à San Francisco, j'habitais dans un bel appartement, et me promenais avec mes amies. Un soir, en rentrant, mon père m'avait dit qu'il fallait qu'on parle... Son emploi avait été délocalisé suite à une restructuration, comme ils appelaient cela. En gros, ils fermaient chez nous pour ouvrir ailleurs. En Alaska. Fairbanks, nous voilà... Je ne m'y faisais pas encore. Mais mon père m'avait dit qu'il fallait s'estimer heureux qu'il ait pu avoir une place sur ce nouveau site. Certains de ses collègues n'avaient pas eu cette chance. Certes. En attendant, je me retrouvais seule ici, la rentrée était dans deux jours et je n'avais pas encore rangé mes cartons. Il y en avait partout dans la chambre et je n'arrivais même pas à trouver deux chaussettes identiques ! A ma décharge, les trois quarts de mes cartons n'étaient pas encore arrivés. Le déménageur les avait apparemment distribués dans une autre ville. Autant dire que cela promettait de belles remarques en arrivant dans mon nouveau lycée... Cela m'inquiétait un peu d'être seule au milieu de gens que je ne connaissais pas du tout. Je n'avais jamais été à l'aise dans les groupes. J'étais d'une timidité assez maladive et je perdais vite mes moyens quand on me parlait. L'année précédente, certains garçons s'amusaient à mettre un feutre rouge à côté de mes joues pour comparer les couleurs quand on m'interrogeait en classe... Bien sûr, cela ne faisait qu'amplifier la chose, me laissant bredouillante et confuse comme si mon cerveau s'était envolé en même temps que mon self-control.

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