Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 005
Membres
1 014 685

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

À peine arrivée, je remarquai que le niveau des boissons avait déjà nettement diminué. Les quelques filles qui restaient en lice se trémoussaient au centre de la piste de danse improvisée, chacune un verre à la main. Des hommes les observaient avec gourmandise tandis que d’autres faisaient des concours de talents pour attirer l’attention des demoiselles. Bande de Cro-Magnon ! Des Immortels étaient déjà présents et s’approchaient des dames en usant de leurs charmes. Ils étaient bien plus nombreux que d’ordinaire. La présence d’un Ancien dans notre camp avait été très vite ébruitée. Bref, une bonne soixantaine de personnes était sur le lieu de la fête.

Je repérai rapidement Charlotte, Paolo, Anya et Youri qui discutaient dans un coin en compagnie des cousins Claytons. Tous les six ne dérogeaient pas à la règle du verre à la main et riaient comme si de rien n’était. Ils auraient tout aussi bien pu être une bande de copains s’amusant un samedi soir après une semaine de cours dans une faculté quelconque. Mais au lieu de ça, ils profitaient simplement du fait d’être toujours en vie. Qui pouvait leur en vouloir ?

Afficher en entier

Mon regard glissa sur la tablée que nous formions. Mes compagnons du camp faisaient bonne figure. Les mois passés à mentir, feinter et jouer la comédie avaient porté leurs fruits. D’apparence, ils semblaient très à l’aise, bavardant gaiement et appréciant leur boisson respective. Avec plus d’attention, on pouvait percevoir qu’Anya et Youri se tenaient la main, que Charlotte peignait nerveusement ses cheveux avec ses doigts, que Ben tapotait légèrement la table avec son verre, ou qu’Ève qui s’était installée sur les genoux de Gabriel chuchotait à son oreille tout en conservant sa petite main sur son cœur comme pour empêcher ce dernier d’arrêter de battre. Samuel était bien le seul à conserver un sang-froid parfait ! Enfin, ce fut ce que je pensais jusqu’à ce que j’observe les deux couples qui nous avaient accueillis à l’aéroport. Ils étaient bluffants. Mais ce ne fut pas leur décontraction apparente qui m’épata le plus. Non, j’étais subjuguée par leurs auras de couleur or. Ils étaient purement magnifiques. Curieuse, je tournai la tête vers Gabriel qui était assis à mes côtés, et le spectacle que je vis me laissa sans voix.

Afficher en entier

Après un petit-déjeuner sommaire, nous reprîmes notre chemin. Au final, Andreas se rangea, avec mauvaise foi, à l’avis de Gabriel. Avalant les kilomètres, on avançait d’un bon pas, s’arrêtant juste pour grignoter un morceau. J’avais l’impression de ne pas bouger. Les arbres nous cernaient de toute part, et tous se ressemblaient. De temps à autre, les singes nous tenaient compagnie mais ils pouvaient attirer des prédateurs redoutables. En milieu de journée, alors que les singes hurleurs nous brisaient les tympans, on fut surpris par un silence soudain. Ce fut Gabriel qui saisit aussitôt le danger. Un jaguar rôdait à la recherche d’un encas. Aussitôt, l’Ancien fusionna avec son puma. Les deux félins s’observèrent un court instant avant que le jaguar ne fasse tranquillement demi-tour, loin d’être impressionné par la masse imposante de la bête noire. Alors que nous venions de reprendre notre marche, on entendit clairement des cris de singes, suivis d’un grognement terrifiant. Au final, l’animal avait dû réussir à attraper une proie.

Cette forêt était à la fois d’une beauté sauvage magnifique et d’une dangerosité lugubre. Nous suivions le cours d’eau mais Andreas nous en tenait éloignés afin d’éviter toute rencontre. L’affluent était souvent sujet de circuits touristiques. Pour notre sécurité et celle des gens qui pourraient nous voir, il valait mieux rester discret.

La seconde nuit se profilait à l’horizon. Andreas paraissait content de notre avancée. Moi, je n’avais plus de jambes. Youri et Ben ne purent s’empêcher de laisser échapper un grognement de soulagement en ôtant leurs sacs. Anya s’écroula sans grâce et décréta qu’elle dormirait là, sans bouger. Quant à Charlotte, ma belle blonde, elle se mit à genou pour prier :

 Seigneur Dieu ou qui que tu sois, je t’en prie. Fais-moi un signe ! Un flacon de gel douche me suffirait mais si tu ajoutes une brosse à dents et un tube de dentifrice, je te jure de prier tous les jours !

Je ne pus m’empêcher de rire. Anya se cacha la tête dans son sac pour cacher son hilarité. Même Ben s’autorisa un sourire. Gabriel et Andreas se regardèrent amusés avant de nous faire rapidement redescendre sur terre en nous rappelant qu’il fallait monter les deux tentes et ramasser du bois pour le feu.

Je pris à nouveau le premier tour de garde. Et comme la nuit précédente, je ne restai pas seule bien longtemps. Or, cette fois-ci ce fut Andreas qui vint. Il resta impassible un bon moment. Je ne fis rien pour encourager la conversation. J’appréciais le silence. C’était apaisant.

Afficher en entier

Je m’étais imaginé Gabriel, le torse toujours nu, en sueur, en train de montrer ses talents de guerrier. Mais au lieu de cela, j’avais la vision d’un homme enchaîné à un énorme poteau, le torse certes nu mais zébré de balafres dont certaines étaient très récentes. La trace d’une trainée sanglante couvrait une partie du tatouage qu’il arborait sur son bras gauche. Les lignes noires du dessin partaient dans son dos et commençaient à cacher son pectoral. Une bouffée de colère me submergea. Isobel avait ordonné qu’on le soigne afin qu’il puisse se remettre de son passage à tabac et, au lieu de ça, il avait été torturé !

Avec beaucoup de mal, je réussis à détourner mes yeux des fers qui encerclaient les poignets de l’Ancien et à me redresser tout en restant sur mes gardes. Lui m’observait sans bouger. Son magnifique regard bleu intense ne me lâchait pas. Il avait très certainement dû capter ma présence dès que j’avais posé un orteil à l’intérieur de la tente.

Je le rejoignis sur la pointe des pieds tout en jetant des coups d’œil inquiets vers la tenture qui bouchait l’entrée.

 Je vais te libérer, chuchotai-je tout en tirant de mes bottes un poinçon, un poignard et un crochet fin que j’avais pris dans une des cabanes à outils, proche des serres.

Je me saisis alors de son poignet droit et commençai à sonder la fermeture avec le crochet. Je n’avais jamais forcé de serrure et j’espérai vivement que celle-ci ne me pose pas trop de problèmes. Je n’avais guère de temps devant moi. Le voir ainsi m’avait obligé à revoir mon plan. Il devait partir et tout de suite. Mais je dus faire face à une difficulté à laquelle je ne m’attendais absolument pas. L’Ancien se saisit de mes mains et m’obligea à lever la tête vers lui.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode