Extraits

I drop my head in my hands. Close my eyes. “I need to shower.”

“And . . . yeah, that’s my cue to go.”

I look up, suddenly. “Is there anything I can do?” I say. “To stop this from getting worse?”

“Oh, so now you’re taking relationship advice from me?”

I fight the impulse to roll my eyes.

“I don’t really know man,” Kenji says, and sighs. “I think, this time, you just have to deal with the consequences of your own stupidity.”

I look away, bite back a laugh, and nod several times as I say, “Go to hell, Kishimoto.”

“I’m right behind you, bro.” He winks at me.

« Écoutez, lui dit-elle doucement, vous êtes mignon. Vraiment mignon. Vous êtes beau. Mais ça, précise-t-elle en faisant un geste entre eux, il ne faut pas y compter.

– Vous me trouvez beau, lui répond Kenji comme s’il ne l’avait pas entendue. »

"Vous la jeune génération, dit-il en secouant la tête, vous avez trop de souffrance en vous. Vous avez des parcours terribles, tragiques. Des personnalités instables. J'ai toujours cherché à vous aider, à y remédier. A faire en sorte que vous vous sentiez mieux dans ce monde"

-Si tu savais, J ! Je crois que je suis amoureux.

Je fais la sourde oreille.

-Non, sérieux, reprend-il, c’est à ça que ça ressemble ? Parce que je n’ai jamais été amoureux avant, alors je ne sais pas si c’est de l’amour ou si c’est, disons, une intoxication alimentaire.

-Tu ne la connais pas, rétorquais-je en levant les yeux au ciel. Du coup, j’opterais plutôt pour l’intoxication alimentaire.

-Tu crois ?

Soudain, je m'interromps. Me détache d'elle. Je veux la voir, l'examiner. Me rappeler qu'elle est vraiment là, vraiment à moi. Qu'elle me désire autant que je la désire. Et quand je croise son regard, l'émotion me submerge, menace de m'engloutir. Et alors elle m'embrasse sans me laisser reprendre mon souffle, et toute chose, toute pensée, tout souci s'efface, remplacé par le contact de sa bouche contre ma peau. De ses mains qui réclament mon corps.

S'il est une drogue addictive, c'est bien celle-là.

Maintenant qu'ils sont libres de se détester, ils semblent bons amis. C'est à n'y rien comprendre.

Ma mère est morte (...). Mon père est mort (...). Tout ce que j'ai été, tout ce que je suis, je le dois à la conjugaison de leur action et de leur inaction.

Eux disparus, me demandé-je, qui suis-je ?

Warner :

Ils viennent réclamer leur dû et je crains que, cette fois - comme chaque fois - ce ne soit mon cœur qui en paie le prix.

Juliette :

Quelque chose en moi a envie de crever l'abcès. De tout savoir, le bon comme le mauvais, de déterrer tous les secrets. Car, pour l'heure, j'ai la conviction que mon imagination est beaucoup plus dangereuse que n'importe laquelle des vérités.

Je supporte à peine de fermer les yeux ; rester seul avec moi-même, avec les failles de ma personnalité m'est intolérable.