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Il y a un proverbe qui dit « donne le doigt au diable et il voudra toute la main ».
Le diable est à ma droite. Et je lui ai donné bien plus : Spoiler(cliquez pour révéler)Mon cœur, mon corps, ma confiance. Il a baisé les trois.
Afficher en entierIl y a un proverbe qui dit « donne le doigt au diable et il voudra toute la main. ».
Le diable est à ma droite. Et je lui ai donné bien plus.
Afficher en entierElles se manifestaient toujours de la même façon : une pensée, d’abord simple, qui se multipliait soudain en des millions de pensées, comme autant de cellules cancéreuses venues gangréner ma raison. Un très évident « est-ce que j’ai attrapé un rhume ? » se transformait à une vitesse vertigineuse en un « je vais mourir ».
Afficher en entierJe suis fascinée par le bout de sa langue qui revient de nouveau humidifier sa lèvre inférieure. C'est un tic très léger, dont il ne doit pas se rendre compte lui-même.
Ou peut-être que si, il sait. Peut-être même qu'il le fait exprès.
Afficher en entierSa joue vient caresser la mienne le temps qu'il glisse près de mon oreille.
Mais qu'est-ce qu'il fait, là ? C'est une nouvelle intimidation ? Elle fonctionne en tout cas. Parce que je me plaque de moi-même contre la porte, et que je ferme les yeux, envahie de tremblements.
Afficher en entierUn petit silence gêné s'empare des deux hommes :
— Oublie Tony, m'ordonne Myke. Et de façon générale, d'ailleurs, à partir d'aujourd'hui : évite de poser trop de questions.
Un bruit sourd à l'étage me fait sursauter. Je fixe Travis, dont les yeux sont aussi au plafond pour essayer d'identifier le problème.
— Il se passe quoi ? murmuré-je.
— Tu vois, ça, c'est une question.
Afficher en entier— Alors c’est quoi, les règles, Jay ? Parce que tu ne me touches pas, personne n’a le droit de le faire ?
Je décroise mes bras et m’approche de lui. Les effluves de sa peau pénètrent jusque dans ma gorge, si bien que j’ai l’impression de goûter à lui lorsque je me dresse près de son oreille :
— Mais tu vois… moi, je me touche.
Je prends son bras, sentant son biceps se tendre à mon contact, et surtout à la fin de ma phrase :
— Et souvent en pensant à toi. Tu vas m’en empêcher, aussi ?
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