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Regent Street et New Bond Street
étaient certainement des lieux bien connus de Walter Sickert. En 1881, il accompagna Ellen Terry dans les boutiques de Regent Street à la recherche de robes pour son rôle d’Ophélie au Lyceum. Et au 184 New Bond Street se trouvait la Fine Art Society, où les tableaux de James McNeill Whistler étaient exposés et vendus. Dans sa lettre de juillet 1889, l’Éventreur utilise le mot diggings
(piaule), un mot d’argot américain pour désigner une maison ou une demeure, et
également un bureau. Parmi les endroits que fréquentait Sickert pour son métier devait figurer la Fine Art Society, qui se trouvait « aux alentours »
de Conduit Street.
Afficher en entierQu'il pleuve ou qu'il vente, les "malheureuses" hantaient la nuit comme des animaux nocturnes, dans l'attente d'un homme, aussi brutal ou répugnant soit-il, qui pourrait se laisser convaincre de dépenser quelques pennies pour s'offrir du plaisir. De préférence, la chose se passait debout : la prostituée relevait toutes ses couches de vêtements en tournant le dos au client. Quand elle avait de la chance, celui-ci était trop ivre pour s'apercevoir que son pénis était glissé entre les cuisses et non pas dans un quelconque orifice.
Afficher en entierLA MÉDECINE DES TRIBUNAUX
Le Dr Llewellyn indiqua au cours de l’enquête sur le meurtre de Mary Ann Nichols que la victime présentait une légère lacération de la langue et un hématome à la mâchoire inférieure, du côté droit, provoqué par un coup de poing ou « la pression d’un pouce ». Elle avait également, du côté gauche du visage, un hématome circulaire qui pouvait être dû, lui aussi, à la pression d’un doigt.
Afficher en entierQu'il pleuve ou qu'il vente, les "malheureuses" hantaient la nuit comme des animaux nocturnes, dans l'attente d'un homme, aussi brutal ou répugnant soit-il, qui pourrait se laisser convaincre de dépenser quelques pennies pour s'offrir du plaisir. De préférence, la chose se passait debout : la prostituée relevait toutes ses couches de vêtements en tournant le dos au client. Quand elle avait de la chance, celui-ci était trop ivre pour s'apercevoir que son pénis était glissé entre les cuisses et non pas dans un quelconque orifice.
Afficher en entierComme le dit le profiler du FBI, Ed Sulzbach : « Il n’existe pas beaucoup de coïncidences dans la vie. Et dire qu’une succession de coïncidences est une coïncidence, c’est de la bêtise, purement et simplement. » Quinze mois après ma première rencontre avec John Grieve de Scotland Yard, je suis retournée le voir pour lui présenter mon dossier
Afficher en entierLes fioritures d’écriture et la position de la main de l’Éventreur quand il écrivait ses lettres provocantes et violentes se cachent dans d’autres écrits déguisés de l’Éventreur. On retrouve les mêmes fioritures et positions de main dans l’écriture irrégulière de Sickert
Afficher en entierCe n’est qu’un début. Nous n’en avons pas encore fini avec nos tests d’ADN et d’autres types d’analyses médico-légales. Celles-ci pourraient durer encore des années, à mesure que la technologie progresse sur un rythme exponentiel
Afficher en entierLe lendemain matin, je fis la connaissance du Deputy Assistant Commissioner John Grieve, un des enquêteurs les plus respectés en Grande-Bretagne, et aussi, découvris-je, un spécialiste des crimes de Jack l’Éventreur. Le légendaire tueur victorien m’intéressait très peu. Je n’avais jamais lu un seul livre sur l’Éventreur. Je ne connaissais rien de ses meurtres. J’ignorais que ses victimes étaient des prostituées et de quelle manière elles mouraient. Je posai quelques questions. Peut-être pourrais-je me servir de Scotland Yard dans mon prochain roman avec Scarpetta, pensais-je. Dans ce cas, j’aurais besoin de connaître quelques éléments factuels concernant les meurtres de l’Éventreur, et peut-être que Scarpetta aurait de nouvelles hypothèses à proposer
Afficher en entierMa profonde curiosité à l’égard de la violence s’est durcie il y a longtemps pour se transformer en une armure clinique qui me protège, mais qui est si lourde que j’ai parfois du mal à marcher après avoir rendu visite aux morts. J’ai l’impression qu’ils veulent mon énergie et qu’ils essaient désespérément de se l’approprier, alors qu’ils gisent dans leur sang sur la chaussée ou sur une table en acier inoxydable. Les morts restent morts, et moi, je me retrouve vidée. Le meurtre n’est pas un mystère, et c’est ma mission que de le combattre avec mon stylo
Afficher en entierJ’ai travaillé dans le Service du médecin légiste chef de Richmond, en Virginie, pendant six ans ; j’ai programmé des ordinateurs, compilé des statistiques et donné un coup de main à la morgue. J’ai transcrit les remarques des pathologistes, j’ai pesé des organes, dessiné des trajectoires de balles et noté des tailles de blessures, j’ai inventorié des listes de médicaments avalés par des personnes suicidées qui ne voulaient pas prendre leurs antidépresseurs, j’ai aidé à déshabiller des personnes atteintes de raideur cadavérique qui refusaient avec force qu’on leur ôte leurs vêtements, j’ai étiqueté des éprouvettes, essuyé du sang, vu, touché, senti et même goûté la mort, car sa puanteur reste accrochée au fond de votre gorge
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