Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 791
Membres
1 013 858

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par ode7 2015-05-12T11:31:24+02:00

LIAM -

"J’ouvre doucement la porte pour ne pas l’effrayer, et je suis instantanément attendri de le voir tout sourire, debout dans son lit, son doudou en main et sa sucette en bouche.

— Coucou bonhomme, dis-je en le soulevant pour le faire passer au-dessus des barreaux.

Une fois calé dans mes bras, je dépose un baiser sur sa joue brûlante, et inhale à pleins poumons son odeur. Mon cœur s’emballe lorsqu’il colle son front contre mon cou et m’entoure de ses petits bras pour me faire un câlin."

Afficher en entier
Extrait ajouté par Tiate 2016-10-25T13:14:40+02:00

- Je vais moi aussi être honnête avec toi et te prévenir que j'ai un nouveau but dans la vie : nous réunir tous les trois. Je ne renoncerai jamais avant que tu me dises "OUI" et que nous soyons mariés et enfin heureux ENSEMBLE. Je ne lâcherai rien avant que nous soyons réunis tous les trois par les liens d'une vraie famille, tu m'entends...Rien ! Que dalle ! Nada !

Il s'assoit de nouveau à côté de moi et me prend les mains. Son regard a changé. Le désespoir qui le voilait pendant mon discours a disparu pour laisser place à une incroyable détermination. Il me fixe en silence si longtemps que je pourrais me noyer dans ses yeux. Puis, tout doucement, il me dit :

- Je n'aurai pas besoin de m'immiscer dans ta soi-disant vie de couple, parce que tu reviendras de toi-même. Il n'y a nul doute là-dessus, Ileana...Tu sais comme moi qu'on est faits l'un pour l'autre...En t'attendant, je serai digne de la confiance que tu m'accordes pour notre fils...

Afficher en entier
Extrait ajouté par Tiate 2016-10-24T13:09:01+02:00

- Je suis en train de tout lâcher pour toi et Lenny, Ileana, articule-t-il d'un ton doux, mais légèrement vacillant.

- Tu n'as pas à le faire, murmuré-je en posant ma serviette à côté de moi.

- Je t'aime, bordel ! dit-il d'un ton au-dessus, tout en se contenant.

- Alors, arrête de m'aimer !

- Mais je ne peux pas ! hurle-t-il tout à coup, plantant des yeux emplis de larmes dans les miens.

Je sursaute et lui fais signe de baisser le volume pour ne pas réveiller Lenny.

- Vis ta vie ! Ce n'est pas toi qui as écrit cela dans ta fichue lettre qui m'a anéantie ?Oublie-moi...

Ma voix est écorchée par l'insupportable peine qui m'envahit.

- Tu es...ma vie, Ileana !

- Tu étais la mienne, rétorqué-je à bout de nerfs et sur le point d'éclater en sanglots.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Tiate 2016-10-24T13:02:27+02:00

- Ma puce...Ileana, se reprend-il. Je sais qu'on peut y arriver tous les deux, alors s'il te plaît, fais moi confiance, comme tu le faisais, juste avant que je fasse la plus grosse connerie de ma vie.

- Liam... tente-je de l'interrompre à nouveau refusant qu'il poursuive.

- Laisse-moi finir, poursuit-il en posant une fois de plus sa main sur ma jambe et en la caressant de son pouce. Oui ! J'ai fait une erreur monumentale, mais c'était pour te protéger de moi, simplement. Je pensais que tu arriverais à comprendre avec le temps. Je t'ai fait souffrir, c'est vrai et je n'aurais pas assez de toute ma vie pour me faire pardonner mais c'était nécessaire. Ça m'a permis de me rétablir, de mûrir, sans qu'on ait à se déchirer davantage et que je te brise totalement.

Afficher en entier
Extrait ajouté par sucredorge 2016-05-23T18:32:32+02:00

"Jai commis de nombreuses erreurs dans ma vie, mais t'avoir quittée ce jour-là fut la plus monumentale. J'en suis conscient. Je sais que tu en as souffert, mais moi aussi, je vis dans cette douleur chaque jour. Je ne te demande pas de me pardonner, juste de me croire quand je te dis que j'ai changé et que c'est grâce à toi et à ce que nous avons vécu. Tu es et restera l'amour de ma vie. Et si nous devons réellement suivre des chemins séparés, si c'est réellement ton choix, je le respecterai. Mais je veux faire partie de la vie de Lenny. Tu es libre de priver de ton amour mais pas celui de mon fils. Je t'en supplie... "

Je finis le message les larmes aux yeux et les mains tremblantes. Toute la peine emmagasinée pendant ces deux dernières années et la beauté de son texto me précipite dans un tourbillon émotionnel. Je pensais avoir déjà suffisament pleuré pour lui, mais je me trompais lourdement...

Afficher en entier
Extrait ajouté par sarah_lecture 2015-05-20T15:01:07+02:00

Chapitre 1 - Les chapitre 2 et 3 sont dispo sur la page facebook d'Alexandra Gonzalez ;)

Tous droits réservés © 2015 Alexandra Gonzalez

Deux ans plus tard…

1-ILEANA

Je m’allonge sur le lit aux côtés de mon petit Lenny. D’ordinaire, je le mets à la sieste dans son lit, mais là, je le veux auprès de moi. Il est fatigué et, comme tous les enfants, il lutte contre le sommeil. Ses paupières se ferment toutes seules, laissant s’échapper de grosses larmes du caprice qu’il vient de faire en rentrant à la maison. Je ne me rappelle même plus la raison de sa colère, mais c’est la plus grosse crise qu’il m’ait faite depuis sa naissance. Je suis un peu sur les nerfs, et comme nous sommes très fusionnels, lui et moi, c’est sûrement ma propre nervosité qui s’exprime à travers lui.

Me maintenant la tête d’une main, je l’observe. Il est magnifique avec sa petite bouille toute ronde, c’est mon amour, mon ange…

Je passe mes doigts sur son petit ventre chaud qui se gonfle sous sa respiration, enfin apaisée. Il me sourit avant de frotter ses petits poings sur ses paupières. Je lui rends son sourire et lui susurre une nouvelle fois de dormir. Je glisse ma main dans ses doux cheveux dorés et légèrement bouclés, puis dépose un baiser tendre sur son front.

Sa façon de s'endormir me fait fondre comme à chaque fois : il porte de ses deux petites mains potelées sa peluche à ses narines pour se la frotter au-dessus de sa tétine.

Je le contemple quelques minutes jusqu’à ce qu’il sombre dans un profond sommeil. Je suis attendrie par sa petite frimousse, et ce moment m’apaise…

Je donnerais absolument tout pour lui, pour le protéger, le voir grandir heureux. Oui ! C’est mon petit ange, celui qui illumine mes jours et adoucit mes peines, ma seule et unique raison de vivre, mon rayon de soleil dans la tempête, mais, quand je le regarde, je vois son père. Il lui ressemble tellement. Ils ont les mêmes traits et, surtout, le même regard d’un bleu profond.

Je me souviens de cette photo sur le meuble dans sa chambre, celle derrière le cliché de lui et sa sœur. Celle de lui, tout petit, celle qui m’avait fait rêver d’un enfant avec lui… Mon cœur saigne, et cette peine enfouie au fond de mon être ressurgit, violemment.

Lenny endormi, je me redresse et m’assieds sur le rebord du lit. Je voulais aussi me reposer, faire la sieste avec lui, faire le vide dans mon esprit, mais je suis bien trop préoccupée. Mon pire cauchemar et, contradictoirement, mon pire espoir, ma pire attente, tout ce que je voulais éviter, mais aussi tout ce que j'espérais dans la profondeur de mon inconscient, arrive : une nouvelle occasion m’est offerte… Oui ! L’occasion de revoir le seul et unique homme que j’aie aimé. Celui qui hante mes jours et mes nuits depuis plus de deux ans déjà. J'ai essayé de l’oublier comme il me l’avait demandé dans sa lettre, mais comment y arriver quand une partie de lui vous est donnée en cadeau ? Comment faire lorsque vous mettez au monde un petit être de sa chair et de son sang ?

Je me penche et attrape la boîte en carton sous mon lit. Elle contient tous les souvenirs de lui, de nous… Je l'ai ouverte la semaine dernière sur un pressentiment. Il était temps de montrer à mon fils des photos de ses parents ensemble. Alors, j’ai pris une photo de la convention, une des seules que j’aie de nous deux et je l'ai montrée à Lenny en pensant qu’il ne pouvait bien sûr pas en avoir de souvenir, mais qu'il s'imprégnerait de l’image de ses parents, au moins une fois de sa vie, ensemble.

J’ouvre le couvercle. Revoir cette photo me provoque toujours ce même pincement au cœur. Je la prends et la pose sur la couette. Puis, je sors les deux autres clichés, et saisis le bout de papier froissé et plié. LA lettre… cette blessure, cette plaie toujours béante, cette douleur qui me consume depuis sa lecture. Je ne sais pas pourquoi je l’ai gardée… C’est le pire vestige de mon passé, mais… un reste de lui. Je n’ai pas pu la jeter…

Les doigts tremblants et les yeux pleins de larmes, je l’ouvre et relis les dernières phrases, ces lignes qui me trottent dans la tête chaque jour :

« Aie des enfants, des tas de beaux enfants qui te ressemblent, une belle et grande maison comme celle qu’on a imaginée l’autre soir, aie des chiens, des chats, aie ce que tu veux qui fera ton bonheur, deviens une grande dame, mais promets-moi une chose, sois heureuse et oublie-moi.

Je t’aime, Liam. »

En lisant, je ne peux m’empêcher de me reposer la même question que le jour où je l’ai lue dans l’avion qui me ramenait en France : comment être heureuse sans lui ? J’ai dû me la poser des milliers de fois. Cette réflexion me hante toujours. Elle s’est juste apaisée le jour où j’ai appris que j’étais enceinte et a basculé au deuxième rang au son des premiers battements de cœur de mon fils lors de la première échographie. Non ! Je ne serai jamais heureuse sans lui, mais je le serai en surface, pour le bonheur de notre enfant.

Je pose les photos et soulève le tout en dépliant le sweat à capuche gris au fond de la boîte. Celui qu’il m’avait donné le matin de mon départ. Celui qui était imbibé de son parfum. Aujourd’hui, il ne diffuse plus que l’odeur du carton. Malgré cela, je l'hume tout en le serrant contre moi et prends une longue inspiration pour ne pas pleurer. Je savais que son odeur serait la première chose que j’oublierais et cela me fend l’âme. Je me concentre afin de capter ne serait-ce qu’une bribe de mémoire olfactive…

– Hé ! Poulette, ça va ?... chuchote Julie, ma colocataire.

Elle pénètre à pas feutrés dans la chambre et jette un coup d’œil à Lenny qui dort profondément. Elle s’assied à côté de moi et m’attire dans ses bras :

– Tu veux bien m’expliquer ce qui s’est passé tout à l'heure, dans la rue ?

Julie n’a pas compris ma réaction après avoir vu l’affiche qui annonçait la dédicace de Liam Harrison à Paris, en démarrant en trombe et la raison pour laquelle je suis rentrée à l’appartement en zappant le rendez-vous trimestriel chez le pédiatre.

Elle n’est au courant de rien. Je ne lui ai jamais parlé du père de Lenny et, consciente qu’il s’agissait d’un sujet tabou, n’a jamais réellement insisté. Julie est ma meilleure amie, ma colocataire, nous nous connaissons depuis des mois. Quand nous nous sommes rencontrées, Lenny avait cinq mois…

Elle est infirmière en pédiatrie et s’était occupée de lui, un soir, alors que j’étais affolée. Ce jour-là, il avait eu une sacrée bronchiolite qui avait failli lui ôter prématurément la vie. Cette épreuve a été cauchemardesque, mais mon petit mec s’est montré robuste et extrêmement battant. Au bout de cinq jours d’hospitalisation, il allait beaucoup mieux et, suite à cet épisode dramatique, j’ai sympathisé avec Julie. J’étais un peu perdue, à cette époque-là. Je venais de débarquer à Paris chez des amis de ma mère.

Après la naissance de Lenny, j'ai eu besoin de changer d'air. Mère célibataire et au chômage, puisque j'avais quitté mon emploi de secrétaire comptable, je ne pouvais pas rester dans une petite ville de campagne où plus aucune opportunité ne me serait offerte.

J’ai toujours été attirée par Paris, alors j’ai foncé tête baissée, comme toujours. Ma mère était chagrinée de notre éloignement, mais, une fois ma décision prise, elle a contacté des amis qui m'ont gentiment prêté une pièce attenante à leur maison, dans un garage aménagé avec tout le confort nécessaire pour mon fils et moi.

À la sortie de l'hôpital, notre amitié s'est intensifiée et j'ai fini par m'installer avec Julie en colocation, dans cet appartement qu’elle possédait déjà.

J’attrape les photos, la lettre, et les range dans la boîte, puis me lève celle-ci sous le bras :

– Viens, je vais te raconter, mais pas ici. On va le laisser dormir, lui expliqué-je en regardant tendrement Lenny.

Elle me suit dans le salon et s’assied face à moi sur le canapé, le carton entre nous. Je ressors les clichés et les lui tends :

– Liam… Harrison… est le père de mon enfant, hésité-je.

Je poursuis :

– Il y a un peu plus de deux ans, nous avons eu une… relation ensemble. Nous nous sommes rencontrés, ici, à Paris, pendant une convention de la série dans laquelle il jouait à l’époque. J’ai vécu les quatre jours les plus intenses de ma vie, mais aussi les plus dramatiques…

Je soupire longuement, attrape la lettre et la lui tends.

– Après ces quatre jours, nous nous sommes brutalement séparés. Cette histoire peut te paraître normale, vu que Liam est une star internationale et que cette courte relation doit te sembler être une petite aventure entre une célébrité et une fan, excepté que c’était tout sauf une coucherie d’un soir. Nous nous sommes aimés, et ce fut la plus belle histoire d’amour que j’aie vécue. Après notre première séparation, son meilleur pote m’a appelée pour me demander de venir aux États-Unis, parce que Liam n’allait pas bien. Pour Tony, j’étais la seule personne à pouvoir le sortir de là. J’ai mis un bout de temps avant d’accepter, mais finalement, j’y suis allée et là, tout a recommencé de plus belle : l’amour, l’attirance que nous éprouvions l’un pour l’autre a refait surface, cela a été intense, mais difficile et bref.

Je m’interromps un court instant, plongée dans ces souvenirs encore à vif…

– La cicatrice que j’ai sur la hanche, celle que je t’avais dit m’être faite à cause d’un banal accident de voiture chez moi dans le Sud, s’est en fait passée là-bas. On m’a renversée.

– Et ensuite ? insiste Julie, totalement subjuguée par mon histoire. Qu’est-ce qui s’est passé ?

Je prends une longue inspiration et poursuis, la gorge nouée :

– Liam a eu une longue période de dérive pendant laquelle il s’est défoncé à la drogue et à l’alcool. Chose qu’il m’avait cachée, bien entendu. Suite à cet accident, il a tout stoppé, mais il était déjà trop accro à cette merde…

– Non ! Il t’a frappée ? Il t’a fait du mal ? m’interrompt-elle.

– Non, répliqué-je, presque outrée par sa conclusion hâtive. Il ne m’a jamais fait de mal ! Il en était incapable, même si, parfois, il n’a pas été très doux, je l'avoue. Non, il a été pris par des crises de manque de plus en plus fréquentes…

Les sanglots commencent à m’envahir, mais je reprends malgré tout :

– J’étais prête à l’aider… je devais… nous devions vivre cette épreuve ensemble… nous devions tout simplement vivre ensemble. J’étais prête à tout quitter pour lui. Mais… il a préféré… me laisser partir… d’où cette lettre… de rupture.

Je serre la mâchoire en finissant ma phrase et essaie de résister au chagrin qui me submerge à nouveau. D’un geste tendre et plein de compassion, Julie passe délicatement sa main sur ma joue afin d’essuyer les larmes qui ruissellent, puis jette un œil sur le morceau de papier.

– C’est en anglais. Je n’y comprends que dalle.

Elle lève les yeux vers moi et me rassure de sa voix douce, celle qu’elle utilise pour calmer les tout-petits.

– Mais je te crois, ma belle… Et tu n’as pas cherché à renouer avec lui par la suite ? Pour Lenny ?

J'esquisse un léger sourire et lâche un petit rire amer.

– Si ! Quand je suis descendue de ce foutu avion ce jour-là, je l’ai harcelé de coups de téléphone, de messages et de SMS. Je me suis même précipitée au guichet pour prendre le prochain vol pour les États-Unis, mais ma carte bleue n’a pas suivi. J’ai même supplié ma mère pour qu’elle me prête l’argent, mais elle ne pouvait pas, alors je suis tout bêtement rentrée chez moi. J’ai continué à les appeler, lui et Tony. Liam ne m’a jamais répondu… Enfin, si, un soir au bout d’une semaine, je crois… Il m’a envoyé un SMS où il me disait simplement qu’il m’aimait et qu’il ne m’oublierait jamais, mais que, moi, je devais enterrer tout cela. C’est le dernier contact que j’ai eu avec lui. Tony, quant à lui et comme toujours, a essayé de me consoler, mais il était un peu impuissant face à tout ça et, sur un coup de tête, j’ai coupé tous les ponts. J’en ai été malade à en vomir tous les jours, puis, quand je me suis décidée à consulter un médecin au bout de dix kilos perdus, j’ai appris que les nausées n’étaient pas dues à ma dépression, mais à mon petit ange… J’étais enceinte… enceinte de Liam !

– Oh !... s'attriste-t-elle. Pourquoi ne pas lui avoir dit, à ce moment-là ? C’était le meilleur moyen de renouer contact et d’espérer qu’il revienne à toi, non ?...

– Après ma dépression, j’étais tellement en colère et révoltée que, d’une façon ou d’une autre, je me suis dit que la meilleure manière de lui faire payer sa lâcheté et ma souffrance, c’était de lui cacher l’existence de son fils…

Je baisse les yeux et ajoute en grimaçant :

– Je sais : ce n'est pas la chose la plus intelligente que j’aie pu faire, mais les mois ont passé, Lenny est arrivé et je n’ai plus pensé qu'à lui et à rien d’autre. Une nouvelle aventure commençait pour moi… Voilà, fin de l’histoire.

Elle me sourit et reprend les photos en main pour les observer avec attention.

– Ce sont les seules photos que tu as de vous deux ?

– Oui ! Enfin… si on oublie les photos sur Google, raillé-je.

– Sérieux ?

Surprise et un brin excitée, elle attrape son portable posé sur la table basse et commence une recherche internet.

Je l’avertis en posant ma main sur mes yeux :

– Ne me les montre surtout pas, s’il te plaît !

Je ne l’entends plus. Je découvre ma vue.

– Rhô, dit-elle tout à coup. Vous êtes trop mignons.

J’aimerais lui arracher le portable des mains et regarder ces photos de nous prises par les paparazzis à l’époque, mais je m’en empêche. Je les connais par cœur pour les avoir regardées si souvent les premiers mois de notre séparation.

– Et maintenant, que vas-tu faire ? continue-t-elle, les yeux toujours braqués sur l’écran de son Smartphone.

Elle se met à rire vivement en me montrant une des photos où je suis train de faire un doigt d’honneur au photographe. J’abaisse aussitôt le téléphone qu’elle me tend devant le nez.

– Tu veux que je fasse quoi ? Il n’y a rien à faire.

Elle persiste malgré tout.

– Eh ben ! Tu vas y aller à cette séance de dédicace, au moins ?

– Non !

– Non ?... Ileana ! me réprimande-t-elle. Il est temps de lui dire pour son fils, non ? Tu ne crois pas ? Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le au moins pour Lenny. Un jour ou l’autre, que tu le veuilles ou non, il aura besoin de son père. Ton fils voudra faire sa connaissance… Il t’en voudra peut-être même de ne jamais avoir essayé de renouer avec son père.

Je sais qu’elle a raison, mais je pense en être incapable pour le moment.

– Je ne peux pas.

Je me lève. La conversation prend une tournure que je souhaite éviter.

– Mais pourquoi ? insiste-t-elle.

– Parce que je ne suis pas prête à l’affronter à nouveau, point barre.

– Allez ! Arrête ! Ça fait plus de deux ans, maintenant ! C’est le moment ou jamais ! Écoute ! Tu vas aller te doucher, te maquiller, te faire jolie et amener ton joli petit cul à cette dédicace, et moi, pendant vos… torrides retrouvailles, je m’occupe de Lenny.

– Non ! Hors de question, dis-je, prise de panique. Puis, si ça se trouve, il a refait sa vie et ça, je ne le supporterai pas, puis il y a… Martin.

Oui ! C’est vrai, comment pourrais-je survivre à cela ? Je préfère rester dans l’ignorance que de le savoir heureux avec une autre, et je suis en train de flirter avec notre voisin, Martin. Le seul homme que je me suis autorisée à regarder depuis Liam.

– Martin ? Tu es sérieuse ?... s’offusque-t-elle. On n’en à rien à foutre de lui. D’ailleurs, si tu n’y vas pas, moi, j’y vais !

– Non, Julie, n’y va pas et, moi, je ne m’en fous pas de Martin. Si tu fais ça, je te...

Je me tais. Elle se lève, le sourire jusqu'aux oreilles. Ma menace reste absolument sans effet sur elle. Elle enfile son manteau et attrape ses clefs. Je la regarde, terrifiée à l’idée qu’elle y aille pour de vrai.

– Ne t’inquiète pas, ma belle, je vais juste faire quelques courses.

– Tu le jures ?

Elle ouvre brusquement la porte et se fige.

– Martin, quelle bonne surprise ! s’écrie-t-elle. Quand on parle du loup, on en…

Elle se tait, glisse un long regard sur lui et ajoute :

– Bref, vous connaissez la suite… Bisous, ma belle, je file. Je vous laisse…

Afficher en entier
Extrait ajouté par Eleana2731 2018-06-13T15:54:51+02:00

Spoiler(cliquez pour révéler)— Ma puce, commence-t-il, tout aussi nerveux que son père. Tu veux bien me suivre ? Il me tend la main.

— YES ! s’écrie tout à coup Lily en bondissant du fauteuil où elle était assise. Je ne capte rien… Son cri strident lui vaut un regard menaçant de la part son frère.

— Qu’est-ce qu’il se passe, ici ? dis-je en attrapant sa main.

— Suis-moi, répète-t-il.

[...]

— Ma puce, mon amour, commence-t-il en gesticulant les bras en l’air, bizarrement. Ses joues ont pris une teinte rougeâtre. Il est affreusement gêné. Je l’ai rarement vu dans cet état de panique.

— Cela fait maintenant trois ans que nous nous connaissons, et même si on n’a pas eu une relation suivie et digne de ce nom, je…, cherche-t-il ses mots.

— Tu ?... prononcé-je, ahurie.

— Je…

Il lève enfin le regard, ce dernier me transperce et me donne la chair de poule. Il continue :

— Je t’aime plus que tout, plus que moi, plus que ma vie, plus… que plus, en fait. Il hausse les épaules et secoue la tête en paraissant remettre de l’ordre dans ses idées chamboulées.

— Enfin, voilà : je t’aime. C’est une évidence, après tout. Sinon, je n’aurais pas accepté ce terrain, je n’aurais pas des tas de projets avec toi, je… je…

— Tu ? gloussé-je, maintenant amusée par son étrange comportement.

— Je !

— Tu te répètes là, Liam.

— Je sais.

Il laisse retomber lourdement la tête en avant et soupire :

— Désolé, je suis pitoyable.

Je ricane vivement.

— Que cherches-tu à me dire, mon ange ?

Il me tend brusquement sa main droite et l’ouvre pour dévoiler l’anneau qu’il y avait dissimulé.

— Deviens ma femme… Ileana, veux-tu m’épouser ?...

Son corps semble se relâcher à la seconde où il me fait sa demande. Cette demande, je l’avais secrètement anticipée depuis le début, mais le voir aussi paniqué valait vraiment la peine d’attendre et de le laisser finir. Face à son regard magnifique et son visage qui se décompose à chaque seconde qui sépare sa demande de ma réponse, toute réfléchie, du reste, je me prends au jeu.

— J’accepte, mais à une seule et unique condition, dis-je en le gratifiant d’un sourire qui s’élargit de lui-même.

— Quoi ?!?

— Que tu me le demandes tous les jours jusqu’au jour J dans cette tenue !

— Promis ! éclate-t-il de rire, vivement soulagé par ma petite exigence. Alors, tu veux bien de moi ?

— J’en serai même honorée, mon ange.

Le sourire qui illumine son visage à cet instant-là est le plus radieux des sourires qu’il m’ait fait. Il m’empoigne la main et dans un « je t’aime » plein de promesses, il glisse l’anneau le long de mon annulaire gauche et scelle son geste par un doux baiser.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Eleana2731 2018-06-13T15:45:05+02:00

— Ta mère est adorable, dis-je, me remémorant les trois jours qui se sont écoulés depuis notre arrivée ici, chez ses parents.

— Oh ! Les amoureux, votre mioche vous réclame. Ramenez vos fesses immédiatement ! intervient une voix à la fenêtre de l’étage.

— Lily ! Arrête de parler comme un routier ! la réprimande son grand frère.

— Ta gueule, abruti !

Il soupire et glisse ses mains sur son visage, désemparé.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Eleana2731 2018-06-13T15:20:31+02:00

Quel bonheur de pouvoir se réveiller dans les bras de la femme qu’on aime, de voir ses magnifiques yeux emplis d’amour et son somptueux et doux visage vous sourire.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Eleana2731 2018-06-13T15:19:03+02:00

— Bon… puisque Madame s’entête à exiger des réponses maintenant, je veux bien te les donner, mais plus rien ne pourra m’arrêter, j’ai trop envie de toi. Il soupire sur ma peau, son souffle effleure mon entrejambe et me fait frémir. Il reprend d’une voix sensuelle :

— Il y a le désir physique et l’amour, m’explique-t-il entre deux caresses. Et quand les deux se mêlent, c’est le coup de foudre.

Il glisse sur moi, pose ses genoux au sol, cale ses bras sous mes cuisses, m’attire à lui, pose ses mains sous mes fesses et me frôle le clitoris de sa langue. Une vague de chaleur se répand dans mon corps et je gémis. Il m’en faudra peu pour arriver au Nirvana.

— C’est ce que tu as ressenti pour moi ? Un coup de foudre ? dis-je dans un soupir. C’est ce que j’ai lu dans son livre, mais l’entendre le dire est encore plus incroyable.

— Oui. Tout d’abord j’ai aimé tes yeux…

Il se tait pour me laper. J’émets un cri étouffé en sentant mon corps s’enflammer sous sa langue et ses paroles.

— Puis ton corps…

Il colle à nouveau sa bouche contre ma chair sensible, et me l’aspire délicatement. Je geins, vacille, me tords et en redemande. Je suis au bord du gouffre…

— Ta beauté…

Tout en me léchant, il enfouit un doigt, puis deux entre mes lèvres gonflées. Je perds pied.

— Mes yeux ? m’emporté-je en rugissant sous l’effet de sa divine intrusion. Ils n’ont rien de spécial… marron… tout… sauf original.

Je ponctue ma phrase d’un autre petit cri d’extase.

— Je ne parle pas de leur aspect, mais de ton regard, de ce qu’il reflète, de ton âme… Il se redresse, s’écarte de mon entrejambe et me pousse à reculer sur la méridienne. Il se rallonge sur moi.

— Oh ! Mon âme ? Tu deviens romantique, Liam Harrison, raillé-je

[...]

Et ensuite… susurre-t-il en progressant en moi plus doucement, plus lentement, millimètre par millimètre. J’ai été subjugué par ta douceur… Il ponctue sa phrase par un autre vif coup de reins afin de s’enfoncer au plus profond de mon intimité. Je tressaille et me courbe sous cet assaut revendicateur.

— Puis, ton naturel, ta maladresse aussi parfois, sourit-il plus largement en quittant à nouveau mon corps. Ensuite, ton caractère…

Il s’engouffre une nouvelle fois d’un mouvement sec et se retire lentement.

— Ton foutu… caractère, râle-t-il en me pilonnant une nouvelle fois.

Ses bras tremblent, il est à bout. J’ai perdu le fil de la conversation depuis un bon moment. Il s’extrait encore.

— Ton entêtement… grogne-t-il avant de me donner le coup fatal. Il se crispe, plisse le front et agonise du fond de sa gorge :

— … à me résister

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode