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Personne ne peut vivre en autarcie affective, aucune espèce dans la nature ne s’autosuffit, à ne rien donner on finit par ne plus rien recevoir.
Afficher en entierLe voilà, mon étalon en matière d’ouverture. La mienne ne lui arrive pas à la cheville, mais les modèles ne sont pas faits pour être atteints, ils sont là pour qu’on s’accroche à la paroi.
Afficher en entierMielleux et consensuel. C'est un loup qui a composé le numéro, c'est un agneau qui a raccroché.
Afficher en entierMercredi 14 septembre
La dernière fois que j’ai tenu un journal, c’était au lycée, à la suite de ma rupture avec Delphine Richard (de sa rupture avec moi, si l’on veut être rigoureux). Un journal essentiellement composé de lamentations, d’aphorismes abscons et d’extraits de chansons des Smiths (Last Night I Dreamt That Somebody Loved Me). Pour évacuer un trop-plein de négatif, le digérer, l’extérioriser, voire y survivre. Trente ans plus tard, j’entame un journal pour les raisons exactement inverses : canaliser un trop-plein de positif. Un journal de bord comme ont pu en tenir les grands explorateurs partant à la recherche de contrées inconnues. À l’aube d’une aventure humaine et artistique dont je veux garder une trace indélébile. N’en déplaise au vieux chef indien de Little Big Man (Arthur Penn, 1970) : aujourd’hui est un grand jour pour renaître.
Ce matin, Jean Chabloz m’a reçu dans son bureau après que nous avons échangé quelques messages dans lesquels il se disait enthousiasmé par mon scénario. Il avait conclu l’un d’eux par ce Rencontrons-nous, une injonction passionnelle, presque torride.
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