Ajouter un extrait
Liste des extraits
— Angel… gémit-il. Tu es… en train de… me tuer…
Angelo rit et se pencha en avant pour déposer un baiser langoureux sur les lèvres aristocratiques. Il murmura contre son oreille :
— Alors mourons ensemble…
Et d’un coup de rein, il fit basculer Roshan sur lui, ses genoux calés sous les aisselles de ce dernier, et il souffla contre sa bouche :
— Rendez-vous au Paradis…
Le lord anglais émit un gémissement étranglé et prit les rênes de leur plaisir.
Afficher en entierUne pensée un peu inquiète concernant Angelo l’effleura. Il n’aimait pas lorsqu'il était loin de ses yeux. Puis, il se morigéna. Son partenaire n’était pas une fragile princesse. C’était un mec extrêmement dangereux. Quand leur relation était juste amicale, Roshan ne s’inquiétait pas autant. Mais depuis qu’ils avaient traversé le voile, et s’étaient rejoints intimement, l’agent anglais ressentait des élans de protection difficiles à étouffer. Il imagina la réaction d’Angelo s’il le lui avouait, et un sourire fleurit sur ses lèvres.
« Il me sauterait dessus pour me maîtriser, histoire de me montrer à quel point il est une petite fleur délicate, puis nous passerions deux heures au lit... »
Afficher en entierRoshan fit descendre ses paumes jusqu’aux fesses musclées de son partenaire, qu’il pressa, alors que ce dernier frottait une impressionnante érection contre la sienne, qui n’avait rien à lui envier. Il eut un hoquet lorsque la main droite d’Angelo se moula sur son sexe à travers son pantalon de costume, et tout de suite après, baissa sa fermeture éclair pour dégager sa hampe de son caleçon.
— Angel… on n’a pas le temps… protesta mollement Roshan, tout en sentant son membre pulser d'indignation, se demandant sans doute ce qu’il racontait.
Afficher en entierLuca bascula sur le côté, entraînant son amant, et s’écarta légèrement. Il prit le flacon de lubrifiant et versa une giclée sur leurs membres durs et palpitants, puis il saisit la main de Jeremy, qui s’accrochait à l’une de ses fesses, et la referma sur leurs sexes à l’agonie.
— Amuse-toi, souffla-t-il, d’une voix rauque de désir. Torture-nous. Tu es le maître de notre plaisir…
« Nom d’une puce grillée ! »
Afficher en entierLuca l’avait extirpé de son confortable petit cocon isolé du monde extérieur. Tel un vent vivifiant et chaud à la fois, il lui avait fait découvrir que la vie avait de belles et passionnantes choses à offrir. Dans ses bras, il brûlait de l’intérieur tout en ayant l’impression de flotter. C’était… indescriptible.
Afficher en entier— J’ai envie de toi, murmura-t-il avec une candeur qui fit à Luca l’effet d’une chute dans le vide.
Le souffle court, ce dernier respira profondément plusieurs fois, dans l’espoir de se calmer, et marmonna :
— Tu ne devrais pas dire des choses comme ça, sans prévenir. D’abord c’est mauvais pour mon cœur, et ensuite, tu ne sais pas à quoi tu t’exposes…
Jeremy poussa ses hanches en avant contre Luca et ricana :
— Oh, mais si, je sais parfaitement à quoi je m’expose. Je le sens…
Luca sentit son visage chauffer. Il réalisa avec incrédulité qu’il s'empourprait. Lui, le soldat aguerri de trente-trois ans rougir comme une jouvencelle devant un type de, quoi ? Vingt-cinq ans ? Qui pesait deux fois moins lourd que lui ? Ridicule ! Heureusement, le mauvais éclairage ne devait pas le trahir. Enfin, il l’espérait.
Afficher en entierSa colère baissant d’un cran, l’informaticien regarda Luca verser le désinfectant par-dessus son épaule, provoquant la naissance de nouvelles coulées, d’un rouge plus pâle. Jeremy ne manqua pas la légère contraction des muscles dorsaux de l’ex-garde du corps, probablement en réaction à la sensation désagréable du liquide sur sa plaie à vif.
Il assista ensuite aux efforts vains du blessé pour atteindre la blessure avec les compresses afin de la tamponner. La souplesse de son grand corps musclé n’était pas celle d’Angelo. Après une bonne minute à le regarder s’escrimer, Jeremy craqua, sa bonté naturelle prenant le dessus sur ses griefs et sa colère. Il souffla bruyamment et grogna :
— Amène ici le fruit de ton larcin pharmaceutique et ta carcasse de repris de justice. Même avec une seule main de libre, je ferai mieux que toi.
Afficher en entierL’ancien garde du corps de Sandro de Beaulieu vit Jeremy et les deux agents projetés en l’air et retomber à plat dos sur ce qui avait été le plafond. La tête du jeune policier heurta la tôle et il cligna des yeux, alors que le fourgon continuait ses tonneaux. En une fraction de seconde, Luca se jeta dans sa direction et, passant ses bras entravés par-dessus lui, il s’enroula autour de son corps mince, nichant sa tête aux cheveux châtains au creux de sa poitrine, tendant toute sa musculature au maximum. Son dos, ses jambes, ses hanches, heurtèrent diverses surfaces dures, lui arrachant des grognements de douleur, mais il resta bien regroupé.
Quelques secondes plus tard, le véhicule s’immobilisa sur ses roues. Haletant, perclus, Luca releva la tête, quittant sa position de protection, et scruta le visage de Jeremy, au creux de son bras gauche. Le jeune homme avait les yeux fermés et une entaille sanguinolente marquait son front à la limite du cuir chevelu. Borotra eut l’impression que son sang se figeait dans ses veines.
« Non… ! »
Afficher en entier