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Extrait

Extrait ajouté par anonyme 2019-08-16T20:23:33+02:00

"Jim avait raison. Il avait conclu un arrangement avec des policiers hauts placés.

— Un brin arrogant, non ?

— C’est ce qui arrive quand tu joues dans la cour des grands.

— Tiens donc.

— C’est vrai. (Il me fit un clin d’œil.) Ne t’éloigne pas et je te montrerai comment on fait.

— Pas besoin. Ma tante m’a déjà fait les honneurs. (La cour des grands ? J’allais t’en faire bouffer. C’était un pari mais si ça marchait, nous aurions assez de temps pour filer d’ici.) À ce propos, Curran a réussi à briser le bouclier d’Erra.

Ses yeux se rétrécirent.

— C’est adorable quand tu essayes de me manipuler. Je trouve ça charmant.

— Rien à voir. Je constate un fait. L’homme avec qui je couche a fait exploser la barrière de sang d’Erra. (J’indiquai la porte.) La mienne tient toujours. (Robert se pencha légèrement en avant pour attirer mon attention. Oui, oui. Je sais ce que je fais.) Je m’attendais à ce que tu la brises depuis le temps. J’avoue que ta technique est vraiment différente. Curran a cogné le bouclier jusqu’à ce qu’il cède. Toi, tu te contentes de lui causer. Éclaire ma lanterne, c’est quoi ta stratégie ? Tu espères que la conversation le saoule suffisamment pour qu’il se suicide ?

Les pupilles de Hugh virèrent à l’orage. Je bâillai.

— Je ne sais pas pour lui, mais moi, j’en ai assez. Je vais aller faire une petite sieste.

— Dernière chance, dit-il d’une voix qui avait perdu toute trace d’amusement. Suis-moi et j’épargnerai ta précieuse Meute. Tous tes animaux domestiques pourront regagner leur lit, sains et saufs, sans avoir à craindre pour leur vie au petit matin. Ou ils peuvent s’éveiller au son du massacre et t’en vouloir lorsque leurs gamins et amants périront.

Je rangeai Slayer dans son fourreau et croisai les bras.

— Le temps de la parlotte est terminé. Allons, Précepteur. L’homme qui partage mon lit a détruit le bouclier de la Dévoreuse de Cités. Le mien, c’est de la gnognotte à côté. Vas-y, Hugh. Montre-moi de quoi tu es capable.

— Tu l’auras voulu.

Je fouillai ma mémoire et en sortis la pire réprimande de Voron. Il nous l’avait dite à tous les deux puisque Hugh me l’avait jetée en pleine face lors de notre dernière rencontre.

— Si tu as trop peur d’essayer, admets que tu as la trouille, Hugh.

Rien n’était pire que de ne pas avoir le courage de tenter quelque chose.

Il prit son couteau et se taillada l’avant-bras avant de planter la lame dans le sol. Frimeur.

Il contracta ses muscles et du sang écarlate perla sur sa peau. Lentement, il se frotta méthodiquement les mains. Son regard noir retint le mien. Oups. Il était furibond.

Je levai un sourcil goguenard.

Il se pencha vers l’avant, les pieds bien ancrés dans le sol, les bras légèrement repliés au coude, les doigts écartés et pointant vers le ciel. Il se raidit comme s’il se préparait à bondir : les muscles de ses jambes gonflèrent, ses biceps tendirent les manches de son pull, ses abdos se contractèrent. Son corps tout entier émit de fines traînées de vapeur bleue ondulantes, comme lorsqu’il avait ramené Doolittle des portes de la mort. Le bouclier m’empêchait de le sentir, mais je me souvenais de l’étendue de son pouvoir.

Peut-être que mon idée n’était pas si brillante que ça.

Sur les marches, Nick s’accroupit. Uath agrippa la rampe. Du coin de l’œil, je vis Robert debout dans le couloir, à la vue de tous.

Les prunelles de Hugh virèrent au bleu électrique. Ses mains émirent une lueur indigo.

— Aujourd’hui, pas demain, lançai-je.

Ses doigts percèrent le bouclier comme des griffes.

La barrière de sang s’illumina d’un rouge vibrant et la magie claqua comme un coup de tonnerre. Hugh fut projeté en arrière et percuta l’escalier menant à l’étage supérieur. L’arrière de son crâne rebondit sur les marches. Il s’affala, inerte.

Ha ! Dans les dents !

Derrière moi, Robert dit d’une voix pince-sans-rire :

— Aïe… "

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