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— Lorsqu’ils nous découvriront au matin, ne pensez-vous pas qu’ils se demanderont pourquoi je ne me suis pas éclipsé avant d’être découvert ?

— Ils penseront sans doute que nous nous sommes endormis avant que vous partiez.

Il acquiesça.

— Cela semble logique. Vous serez forcément épuisée après une nuit à vibrer sous mes assauts ardents, inventifs et sauvages.

Catriona croisa les bras sur sa poitrine.

— À moins que je me sois assoupie, terrassée par l’ennui.

Il leva un sourcil et lui adressa un regard sceptique, exprimant clairement combien ce scénario était peu réaliste.

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— Et s’il décidait de me tirer une balle dans la tête à la place ?

Elle répondit avec un sourire mielleux.

— Alors il me faudra trouver un autre époux.

— Mégère sans cœur.

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Il avait cru l’effrayer par ce baiser soudain, mais il échoua. Elle n’était plus l’enfant aux yeux emplis d’étoiles qui rangeait tendrement ses articles dans un coffret en bois de rose. Au lieu de le repousser avec un cri d’horreur virginal, elle noua ses mains dans ses cheveux soyeux et sa nuque pour accueillir sa langue avide dans sa bouche. Elle contra son assaut sauvage par la tendresse, lui offrant ses lèvres, son coeur, son âme.

Il répondit à cette invitation avec un gémissement étranglé. Il l’embrassa, encore et encore, buvant le Saint-Graal. Sans interrompre le mouvement de ses lèvres, il glissa un bras derrière sa taille pour la soulever, l’attirer à lui, jusqu’à se tenir entre ses jambes et presser sa chaleur ferme contre son ventre.

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— Vous pouvez vous retourner, dit-il enfin. Je ne risque plus d’offenser votre modestie virginale.

Dans ses fantasmes les plus audacieux, Catriona avait déjà imaginé Simon dans ses bras, mais jamais dans son lit. Elle se tourna lentement, comme à regret, craignant à demi qu’il soit toujours hors du lit, nu comme un nouveau-né. Mais, fidèle à sa parole, il était bien caché sous la couverture. Ou du moins la moitié basse.

Il était appuyé contre la tête du lit, la courtepointe remontée jusqu’à la taille. La flamme des lampes jouait de manière charmante sur sa poitrine nue, l’enveloppant d’un éclat doré digne de l’archange Gabriel. Mais, si l’éclat diabolique de ses yeux ne l’avait pas déjà convaincue qu’il n’avait rien d’angélique, ses paroles s’en chargèrent.

— À présent, c’est votre tour.

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— Je suis un peu déçue par votre manque d’adresse, Mr Wescott. Je pensais que vous étiez un homme d’expérience dans ce domaine.

Il la regarda d’un air sombre en se massant la nuque.

— Dans quel domaine ? Me retirer les épines du…

— Vous glisser par la fenêtre dans la chambre d’une femme, au cœur de la nuit, coupa-t-elle d’une voix douce. Après tout, n’est-ce pas la manière la plus efficace d’éviter leurs maris ?

Il secoua ses cheveux ébouriffés et les rejeta derrière ses épaules avant de lisser la soie bordeaux de son gilet.

— Vous apprendrez que j’ai cessé la bagatelle avec les femmes mariées depuis des années. Elles avaient la désagréable habitude de tomber amoureuses de moi et insistaient pour divorcer de leurs époux.

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— Je me réjouis d’être passée de « mon garçon » à « fillette » à vos yeux. Mais vous apprendrez que j’aurai seize ans le mois prochain. Et il ne sert à rien de prétendre que l’acte d’amour est un mystère. Le mâle mord la femelle derrière le cou pour la tenir en place tandis qu’il la chevauche par l’arrière.

Simon cilla à plusieurs reprises avant de comprendre cette déclaration extravagante. Il s’éclaircit la voix à deux reprises avant de pouvoir parler.

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— Pourquoi faites-vous cela ? demanda-t-elle d’une voix suppliante.

Simon s’approcha et lui prit le visage entre les mains, comme il l’avait fait le jour de leur mariage, dans la grange. Plus que jamais, sa peau sur la sienne la fit frissonner de désir.

— Vous êtes une belle femme, Cat. Quel homme n’aurait pas envie de vous faire l’amour ? J’ai vu une occasion se présenter et j’en ai profité. Ce n’était peut-être pas le plus glorieux à faire, mais il n’y a pas à pleurer ou vous plaindre. Finalement, nous avons tous les deux ce que nous souhaitions.

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— Si cela ne vous dérange pas, j’apprécierais que vous fassiez aussi vite que possible. Je sais que vous avez la réputation de je ne sais quel maître dans l’art de l’amour, mais, si cela ne vous ennuie pas, je préférerais me passer des… civilités.

— Des civilités ? Croyez-vous que je m’apprêtais à vous convier pour le thé afin de vous remettre ma carte ?

— Vous savez de quoi je parle. Je préfère que vous preniez votre part de plaisir et partiez.

Elle devina qu’il fronçait les sourcils à sa voix incrédule.

— Sans le moindre souci pour le vôtre ?

— N’est-ce pas ce que les hommes préfèrent ?

— Pas moi.

Simon se pencha sur elle comme un grand tigre à la robe dorée et son visage remplaça la lune.

— Alors vous me demandez de soulever la jupe de votre robe, puis… de vous recouvrir une fois… l’affaire finie ? demanda-t-il en parodiant ses propos naïfs lorsqu’elle l’avait reçu sous le toit de son oncle.

— Oui, s’il vous plaît, siffla-t-elle. C’est exactement ce que je voudrais.

Il la regarda d’un air songeur et hocha la tête.

— Très bien. Dieu sait que je ne voudrais pas vous décevoir une fois de plus.

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Simon laissa retomber le dernier feuillet et se redressa lentement. La jeune femme sentait presque physiquement le poids de son regard accusateur.

— Vous m’avez menti, n’est-ce pas ? demanda-t-il doucement, d’un ton qui en faisait davantage une affirmation. Vous m’avez dit que vous étiez venue me chercher, car je suis un brigand, un mercenaire qui ne pouvait résister à « un joli profit pour un minimum d’effort ».

Elle redressa le menton et se força à affronter son regard.

— N’est-ce pas la vérité ?

— Oui, en effet. Mais ce n’est pas ce qui vous a poussée à venir à Newgate ce jour-là. Vous êtes venue chercher cet homme, reprit-il en pointant brusquement le doigt vers le dessin de son propre visage angélique, abandonné sur le sol glacé. Ce… cet… imposteur !

— Ce n’était pas un imposteur ! s’exclama Catriona. C’était vous !

Simon secoua la tête.

— Oh ! non. Il n’a jamais été moi. Il n’existe même pas.

— Si. Autrefois.

La voix et les mains de la jeune femme tremblaient sous le coup de la passion.

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Simon tomba à genoux sur la berge et décida de s’attarder juste le temps de se rincer la bouche et de se rafraîchir le visage d’un peu d’eau pour s’éclaircir les idées.

Il projeta les gouttes glacées sur son visage en appréciant leur morsure. Il s’arrêta et constata que l’homme qui le contemplait depuis l’étang, avec sa barbe naissante, son teint blafard et ses yeux désespérés et rouges lui semblait aussi étranger que le bel officier des articles de Catriona.

Il plongea la tête sous l’eau, brisant le reflet, puis ressortit en débarrassant ses yeux de ses cheveux trempés. Ce n’est qu’à cet instant qu’il remarqua un grand rocher plat dans l’ombre striée de soleil à l’autre extrémité du bassin.

Des mèches d’un blond presque roux flottaient paresseusement à la surface de l’eau.

Ce simple détail lui figea le coeur. Pendant une seconde de souffrance et d’horreur, il se demanda s’il battrait un jour de nouveau.

Puis il vit la petite main pâle recroquevillée au bord du rocher et comprit que les longs cheveux tombaient en cascade depuis l’îlot jusqu’à l’eau.

— Par tous les saints, murmura-t-il, davantage comme une prière qu’un juron.

Sans se soucier de ses vêtements ou du froid, il plongea dans l’eau et se dirigea vers le rocher en projetant de grandes gerbes d’eau. Il monta sur la pierre et découvrit Catriona, allongée sur le dos, les yeux clos, si immobile et si pâle que, pendant un instant de terreur, il craignit que même le baiser de quelque prince charmant ne puisse la ranimer.

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