Ajouter un extrait
Liste des extraits
Personne n'a changé d'avis pendant la nuit ? continua Minho. Parce que c'est maintenant ou jamais. Une fois en chemin, i un tocard décide de se dégonfler et de faire demi-tour, je vous garantis qu'il repartira avec le nez cassé et les noisettes en compote.
Afficher en entier- Petit gaaaaarçon, appela l'homme d'une voix sinistre. (C'était lui, pas d'erreur, Thomas n'était pas près d'oublier cette voix.) Petite fiiiiille. Sortez, sortez, venez voir pépère. Je veux vos blairs.
- Y a rien là-d'dans, cracha une femme. Rien qu'une vieille table.
Un raclement de bois fendit l'air, puis s'arrêta brusquement.
-Peut-être qu'ils cachent leurs blairs dessous, suggéra l'homme. Peut-être qu'ils tiennent encore à leurs jolies petites gueules.
Thomas se serra contre Brenda quand il entendit une main, ou un pied, racler le sol juste devant l'ouverture de leur cachette. À moins de trente centimètres.
Afficher en entierIl est très jeune. Quatre ans, peut-être ? Cinq ? Allongé dans un lit avec les couvertures sous le menton.
Une femme se tient assise à côté de lui, les mains croisées sur les genoux. Elle a de longs cheveux châtains, des traits qui commencent tout juste à accuser l’âge. Et un regard triste, même si elle fait de son mieux pour le cacher par un sourire.
Il voudrait dire quelque chose, lui poser une question. Mais c’est impossible. Il n’est pas vraiment là. Il ne fait qu’assister à la scène, d’une manière qu’il ne comprend pas très bien. Elle lui adresse la parole, d’une voix si douce et si pleine de colère à la fois qu’il ne sait que penser.
Afficher en entierRobert m'a pris mon blair c'est clair.
Afficher en entierDe longues minutes s'écoulèrent. Sans rien d'autres que le silence et les ténèbres.
-Je crois qu'ils sont partis, chuchota Brenda.
Elle alluma la lampe torche.
-Coucou, les blairs! glapit une voix hideuse à l'extérieur.
Puis une main ensanglantée se faufila par l'ouverture et empoigna Thomas par la chemise.
[cette scène m'a fait froid dans le dos]
Afficher en entierThomas ressentit une violente émotion, comme une brûlure intérieure, qui lui mit les larmes aux yeux. Par le passé, il avait considéré Teresa comme sa meilleure amie. Mais ce ne serait plus jamais le cas. A présent, elle ne lui inspirait plus que de la colère.
- Tom ! Pourquoi tu ne me … ?
- Teresa, écoute-moi.
- Non, je veux dire … écoute. Ne dis rien, d’accord ? Contente-toi de m’écouter
Elle marqua une pause.
- D’accord.
D’une toute petite voix apeurée.
Thomas ne se contrôlait plus. La rage grondait en lui. Heureusement, il lui suffisait de penser les mots car il n’aurait jamais pu les formuler à voix haute.
- Teresa. Fous le camp.
- Tom …
- Non. La ferme. Simplement … laisse moi tranquille. Et tu peux dire au WICKED de ne plus compter sur moi pour participer à leurs petits jeux. Dis-leur de m’oublier !
Afficher en entierUn long moment s'écoula en silence. A la manière dont elle tremblait, on aurait dit qu'elle luttait contre une force invisible... Cela lui fit penser à...
Gally. C lui rappelait le comportement de Gally après leur évasion du Bloc, quand il était entré dans la pièce avec la femme en blanc. Juste avant que les choses virent au cauchemar. Juste avant qu'il tue Chuck.
Thomas devait parler, sinon il allait éclater.
-Teresa, j'ai pensé à toi chaque seconde depuis qu'ils t'ont enlevée. Tu...
Elle ne le laissa pas terminer. Et en deux rapides foulées, elle vint se planter devant lui, le saisit par les épaules et l'attira contre elle. Stupéfait, Thomas la prit dans ses bras et la serra si fort qu'il craignit même de l'étouffer. Elle posa les mains sur sa nuque, sur ses joues, pour l'obliger à la regarder.
Ils s'embrassèrent. Thomas sentit une explosion dans sa poitrine, consumant la tension, la confusion et la peur qui s'y accumulaient. Et le chagrin qu'il ressentait encore quelques secondes plus tôt. Tout à coup, il eut l'impression que rien n'avait plus d'importance. Et n'en aurait jamais plu.
Puis elle se détacha de lui. Elle recula en titubant jusqu'au mur. La peur la reprit. Elle murmura d'un voix pressante :
-Fiche le camp d'ici, Tom. Toi et les autres, fichez le camp... loin...de moi. Ne discute pas. Tire-toi. Vite !
Les tendons de son coup saillaient sous l'effort que lui avaient réclamé ces quelques mots.
Thomas n'avait jamais eu aussi mal de toute sa vie.
Mais il la connaissait à présent, il se souvenait d'elle. Et il sut qu'elle disait la vérité, qu'ils couraient tous un grave danger. Une menace terrible, bien pire que ce qu'il avait imaginé. Rester, protester, chercher à la convaincre de les accompagner serait une gifle à l'incroyable force de volonté qu'elle venait de déployer pour le prévenir. Il fallait qu'il lui obéisse.
- Je te retrouverait, Teresa, lui promit-il.
Il tourna les talon et sortit en courant du bâtiment.
Afficher en entier-Ben voyons! fit Minho. Et Poêle-à-frire va tomber enceinte, Winston va se débarrasser de son acné et Thomas va enfin se décider à sourire.
Thomas se tourna vers Minho et lui adressa un grand sourire grimaçant.
-Là, tu es content?
-Arrête. Ca te rend plus moche.
Afficher en entierBrenda ne quitta pas Thomas des yeux. Quant à lui, il sentait encore le picotement que le contact de ses lèvres avait fait courir dans tout son corps
- Je t'aime bien, lui dit-elle.
Afficher en entierLes blocards resteraient marqués à tout jamais par les événements abominables qu'ils avaient vécus dans le Labyrinthe. La plupart d'entre eux, sinon tous en conserveraient sans doute de profondes séquelles psychologiques. S'ils ne devenaient pas complètement cinglés.
Afficher en entier