Commentaires

Bien qu'ayant lu ce livre il y a déjà quelques années, je me souviens avoir été touchée par cette rencontre.

Je me souviens du désir naissant entre les personnages, de l'esthétisme et de la sensualité des scènes, décrites plutôt crument et néanmoins magnifiques.

La différence de culture et le destin déjà lié de l'amant auraient dû les tenir éloigné l'un de l'autre... Et pourtant... cela n'aura fait qu'exacerber et nourrir leurs besoins, leurs désirs, leur obsession.

Une belle histoire et le fait qu'elle soit autobiographique ajoute une profondeur et une émotion sincère.

Il n'y a aucune trame, les évènements sont jetés sans aucun ordre. Oui ça peut être un style mais sur le moment lire ce livre était une véritable torture, à essayer de refaire la chronologie à chaque page...

j'ai adoré le film avec en voix off, Jeanne Moreau... mais la lecture du livre a été moyenne... très.

Je fais partie des rares lecteurs (et lectrices) qui n'ont pas apprécié l'amant de Marguerite Duras. D'ailleurs je ne comprends pas vraiment l'engouement autour de cette œuvre, encore moins le prix Goncourt remporté en 1984. Autant j'ai adoré le film autant le roman...c'est vraiment autre chose. Je n'ai absolument pas été bouleversé par le récit autobiographique de l'auteure. J'en garde une saveur fade... Je dois rajouter que je suis complètement hermétique au style de Marguerite Duras; c'est d'ailleurs aussi pour cette raison que je n'ai pu être emballée par son histoire. C'est une succession de phrases et d'actions déstructurées, de phrases courtes et simples, c'est vraiment très dérangeant et cela casse complètement le rythme. Bref, Marguerite Duras n'est pas faite pour moi.

C'est le deuxième livre de Marguerite Duras que je lis et ça confirme ma première impression : ce n'est pas fait pour moi ! J'ai eu beaucoup de mal à lire ce roman qui ne fait pourtant qu'une centaine de pages... Avec un titre comme celui-ci, je m'attendais à lire une histoire d'amour ou au moins le récit de la découverte de la sexualité, de l'éveil à la sensualité mais il n'en est rien : le livre est fait à 80 % de digressions qui n'ont rien à voir entre elles, l'histoire "d'amour" est survolée et les sentiments ne sont que très peu analysés. Au niveau de l'écriture, les jeux stylistiques et les changements incessants de pronoms (du "je" au "elle" lorsque Duras parle d'elle-même) prennent le pas sur le contenu du récit et m'ont souvent gênée dans ma lecture. Un classique qu'il n'est pas nécessaire de lire en somme...

je l'ai étudié en cours. J'ai trouvé ce livre assez étrange! C'est plus une suite d'idée qu'une histoire mais j'ai beaucoup aimer la façon dont Margueritte Duras a écrit!

Je ne vais pas dire que ce livre est nulle, parce que c'est une parfaite représentation du Nouveau Roman, mais je n'ai pas aimé l'intrigue et les flashs souvenirs de la narratrice m'ont quelque peu désarçonnée. De plus, le changement de personne m'a paru bizarre et j'ai eu beaucoup de mal à suivre le déroulement de l'histoire.

En ce qui concerne l'histoire, elle démontre les pulsions sexuelles et meurtrières de chacun selon ma prof de français, mais tout ce que je retiens c'est que je comprend pas son rapport avec l'amour. Un livre que j'apprécierais peut être plus dans quelques années, avec du recul et plus de connaissance littéraire.

Dans ce livre on a vraiment l'impression que l'auteur parle en feuilletant un album photo.

J'ai adoré!

Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture.

J'ai beaucoup apprécié le style narratif, cet anti-conformisme propre au Nouveau Roman, ce récit complètement déstructuré, ces personnages peu voire pas nommés, ces confusions dans l'espace-temps, ces variations dans la ponctuation... mais quant à l'intrigue, aïe.

Le récit de cette histoire d'amour m'aurait sans doute convaincu s'il n'avait pas concerné une jeune fille de quinze ans et un riche gaillard de douze ans son aîné. Je refuse de croire qu'un tel schéma n'a rien de malsain, même lorsque l'on nous donne l'impression (comme ici) que c'est l'adolescente qui tient les rênes et mène la danse. Certains passages m'ont mis extrêmement mal à l'aise, le pire d'entre eux étant sans doute "Il la prend comme il prendrait son enfant. Il prendrait son enfant de même. Il joue avec le corps de son enfant, il le retourne, il s'en recouvre le visage, la bouche, les yeux." Je n'ai pas pu. J'ai beau aimer la plume de Duras, j'ai vite tourné cette page pour passer à la suite.

Cette différence d'âge mise de côté, j'ai apprécié le côté initiatique qui transparaît derrière l'évolution des relations de l'héroïne avec ses proches, cette quête d'identité et d'indépendance entamée bien tôt mais résolument menée.

Somme toute, c'était une lecture... intrigante. Et je ne saurais pas développer outre mesure.

Ce livre a fait beaucoup de bruit avec un prix Goncourt à sa sortie en 1984, une adaptation cinématographique en 1991.

Marguerite Duras feuillette un album photo et nous livre ses impressions sur cette époque, sur sa famille. C'est très bien écrit, l'auteure sait manier les mots.

Mais je n'ai absolument pas accroché à cette narration totalement décousue. Il n'y a aucun fil conducteur. Au détour d'un paragraphe, on se rend compte au bout de plusieurs lignes que nous ne sommes plus dans la même histoire, le livre parle de quelque chose de différent, d'un lieu différent, d'une époque différente. C'est comme si on sautait d'une idée à une autre sans transition. Ce n'est pas un album photo, c'est une boite dans laquelle sont entassées des photos dans le désordre. Je me demandais bien souvent ce que l'auteure était en train de raconter. Je perdais bien souvent le fil. Il y a aussi beaucoup de redondances comme si on tournait en rond.

Intellectuellement, je comprends ce que Marguerite Duras a voulu nous inspirer, mais je n'ai pas du tout adhéré à son approche. J'ai alterné entre l'agacement et l'ennui et je me suis demandée bien souvent ce que je faisais là.