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Extrait ajouté par camillel54 2011-04-22T14:40:23+02:00

HARPAGON.Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau : Au voleur ! au voleur ! à l'assassin ! au meurtrier ! Justice, juste Ciel ! je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu'est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver? Où courir? Où ne pas courir? N'est-il point là ? N'est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin. (Il se prend lui-même le bras.) Ah ! c'est moi. Mon esprit est troublé, etj'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! on m'a privé de toi ; et puisque tu m'es enlevé,j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde : sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait, je n'en puis plus; je me meurs, je suis mort, je suis enterré. N'y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m'apprenant qui l'a pris ? Euh ? que dites-vous ? Ce n'est personne. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu'avec beaucoup de soin on ait épié l'heure ; et l'on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. Sortons. Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute la maison : à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Eh ! de quoi est-ce qu'on parle là ? De celui qui m'a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l'on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l'on m'en dise. N'est-il point caché là parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu'ils ont part sans doute au vol que l'on m'a fait. Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences et des bourreaux. Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après.

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Extrait ajouté par camillel54 2011-04-22T14:40:23+02:00

BRINDAVOINE. – Monsieur, il y a là un homme qui veut vous parler.

HARPAGON. – Dis-lui que je suis empêché, et qu’il revienne une autre fois.

BRINDAVOINE. – Il dit qu’il vous apporte de l’argent.

HARPAGON. – Je vous demande pardon. Je reviens tout à l’heure.

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Extrait ajouté par camillel54 2011-04-22T14:40:23+02:00

Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger.

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Extrait ajouté par Kyriaan 2012-11-10T20:47:13+01:00

Ah! Valère, chacun tient les mêmes discours. Tous les hommes sont semblables par les paroles; et ce n'est que les actions qui les découvrent différents.

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Extrait ajouté par lady-chat 2018-03-28T19:08:09+02:00

Qui est plus criminel, à votre avis, ou celui qui achète un argent dont il a besoin, ou bien celui qui vole un argent dont il n'a que faire ?

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Extrait ajouté par Kyriaan 2012-11-10T20:46:05+01:00

La peste soit de l'avarice et des avaricieux.

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Extrait ajouté par PrincesseSerenity 2012-04-30T19:17:56+02:00

LA FLECHE

   . -- Mon maître, votre fils, m'a donné ordre de l'attendre.

HARPAGON

   . -- Va-t'en l'attendre dans la rue, et ne sois point dans ma maison, planté tout droit comme un piquet à observer ce qui se passe et faire ton profit de tout. Je ne veux point avoir sans cesse devant moi un espion de mes affaires, un traître dont les yeux maudits assiègent toutes mes actions, dévorent ce que je possède, et furètent de tous côtés pour voir s'il n'y a rien à voler.

LA FLECHE

   . -- Comment diantre voulez-vous qu'on fasse pour vous voler ? Etes-vous un homme volable, quand vous renfermez toutes choses et faites sentinelle jour et nuit ?

HARPAGON

   . -- Je veux renfermer ce que bon me semble et faire sentinelle comme il me plaît. Ne voilà pas de mes mouchards qui prennent garde à ce qu'on fait ?

Je tremble qu'il n'ait soupçonné quelque chose de mon argent.

Ne serais-tu point homme à aller faire courir le bruit que j'ai chez moi de l'argent caché ?

LA FLECHE

   . -- Vous avez de l'argent caché ?

HARPAGON

   . -- Non, coquin, je ne dis pas cela.

J'enrage!

Je demande si malicieusement tu n'irais point faire courir le bruit que j'en ai.

LA FLECHE

   . -- Hé ! que nous importe que vous en ayez ou que vous n'en ayez pas, si c'est pour nous la même chose ?

HARPAGON

   . -- Tu fais le raisonneur! Je te baillerai de ce raisonnement-ci par les oreilles. [(Il lève la main pour lui donner un soufflet.)]

Sors d'ici, encore une fois.

LA FLECHE

   . -- Hé bien, je sors.

HARPAGON

   . -- Attends. Ne m'emportes-tu rien ?

LA FLECHE

   . -- Que vous emporterais-je ?

HARPAGON

   . -- Viens çà, que je voie. Montre-moi tes mains.

LA FLECHE

   . -- Les voilà.

HARPAGON

   . -- Les autres.

LA FLECHE

   . -- Les autres ?

HARPAGON

   . -- Oui.

LA FLECHE

   . -- Les voilà.

HARPAGON

   , désignant les chausses. -- N'as-tu rien mis ici dedans ?

LA FLECHE

   . -- Voyez vous-même.

HARPAGON

   , tâtant le bas de ses chausses. -- Ces grands hauts-de-chausses sont propres à devenir les receleurs des choses qu'on dérobe, et je voudrais qu'on en eût fait pendre quelqu'un.

LA FLECHE

   , [à part.]

-- Ah ! qu'un homme comme cela mériterait bien ce qu'il craint, et que j'aurais de joie à la voler !

HARPAGON

   . -- Euh ?

LA FLECHE

   . -- Quoi ?

HARPAGON

   . -- Qu'est-ce que tu parles de voler ?

LA FLECHE

   . -- Je dis que vous fouillez bien partout pour voir si je vous ai volé.

HARPAGON

   . -- C'est ce que je veux faire. [(Il fouille dans les poches de La Flèche.)]

LA FLECHE

   ,

-- La peste soit de l'avarice et des avaricieux !

HARPAGON

   . -- Comment ? que dis-tu ?

LA FLECHE

   . -- Ce que je dis ?

HARPAGON

   . -- Oui. Qu'est-ce que tu dis d'avarice et d'avaricieux ?

LA FLECHE

   . -- Je dis que la peste soit de l'avarice et des avaricieux !

HARPAGON

   . -- De qui veux-tu parler ?

LA FLECHE

   . -- Des avaricieux.

HARPAGON

   . -- Et qui sont-ils, ces avaricieux?

LA FLECHE

   . -- Des vilains et des ladres.

HARPAGON

   . -- Mais qui est-ce que tu entends par là ?

LA FLECHE

   . -- De quoi vous mettez-vous en peine ?

HARPAGON

   . -- Je me mets en peine de ce qu'il faut.

LA FLECHE

   . -- Est-ce que vous croyez que je veux parler de vous ?

HARPAGON

   . -- Je crois ce que je crois; mais je veux que tu me dises à qui tu parles quand tu dis cela.

LA FLECHE

   . -- Je parle... je parle à mon bonnet.

HARPAGON

   . -- Et moi, je pourrais bien parler à ta barrette.

LA FLECHE

   . -- M'empêcherez-vous de maudire les avaricieux ?

HARPAGON

   . -- Non ; mais je t'empêcherai de jaser et d'être insolent. Tais-toi.

LA FLECHE

   . -- Je ne nomme personne.

HARPAGON

   . -- Je te rosserai si tu parles.

LA FLECHE

   . -- Qui se sent morveux, qu'il se mouche.

HARPAGON

   . -- Te tairas-tu?

LA FLECHE

   . -- Oui, malgré moi.

HARPAGON

   . -- Ah ! Ah !

LA FLECHE

   , lui montrant une des poches de son justaucorps. -- Tenez, voilà encore une poche. Etes-vous satisfait?

HARPAGON

   . -- Allons, rends-le-moi sans te fouiller.

LA FLECHE

   . -- Quoi?

HARPAGON

   . -- Ce que tu m as pris.

LA FLECHE

   . -- Je ne vous ai rien pris du tout.

HARPAGON

   . -- Assurément ?

LA FLECHE

   . -- Assurément.

HARPAGON

   . -- Adieu. Va-t-en à tous les diables.

LA FLECHE

   . -- Me voilà fort bien congédié.

HARPAGON

   . -- Je te le mets sur ta conscience au moins ! Voilà un pendard de valet qui m'incommode fort, et je ne me plais point à voir ce chien de boiteux-là.

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Extrait ajouté par camillel54 2011-04-22T14:40:23+02:00

Voilà où les jeunes gens sont réduits par la maudite avarice des pères; et on s'étonne, après cela, que les fils souhaitent qu'ils meurent.

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Extrait ajouté par nais_08 2024-04-19T17:00:31+02:00

" Il vous aime fort, je le sais, mais il aime un peu plus l'argent. "

Acte IV, Scène 2.

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Extrait ajouté par harpyque 2024-01-01T11:07:44+01:00

Mais, à vous dire vrai, le succès me donne de l’inquiétude ; et je crains fort de vous aimer un peu plus que je ne devrais.

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