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Je m'essuyai le visage et les cheveux, puis m'assis, les pieds hors de l'habitacle pour ôter mes bottes couvertes de boue et mes chaussettes trempées. J'enlevai ensuite ma polaire et mon T-shirt, puis je posai sur ma serviette étalée sur le siège arrière, et m'apprêtai à dégrafer mon soutien-forge quand je sentis le regard de Donovan posé sur moi. Un regard qui brûlait comme de l'or liquide dans son visage tanné.
- Qu'est-ce que... Qu'est-ce que vous faites? demanda-t-il d'un voix rauque.
- Je me suis dis que j'allais être sympa et ne pas dégueulasser votre voiture avec mes vêtements et mes chaussures, expliquai-je. Ça vous pose problème?
Afficher en entier- Tu m'as tourné le dos à la mine parce que tu étais déçu de me revoir vivante, repris-je. Ma mort t'aurait évité d'avoir à choisir entre moi et ta précieuse moralité, pas vrai?
Il ne répondit rien.
Afficher en entier- J'ai pensé à toi tous les jours, Gin. Depuis le tout premier soir, à l'opéra. Le soir du meurtre de Gordon Giles. J'ai repassé cette scène dans ma tête tellement de fois. Et pas seulement celle-là. La nuit au Northern Agression, les moments passés ensemble au club, et puis dans ma voiture, il y a quelques semaines. Cette nuit sous la pluie. Je n'arrête pas de penser à toi. Ta voix, ton odeur, ton rire, ton corps, ta peau.
Afficher en entier- Pourquoi vous ne les avez pas tués? me demanda-t-il. On sait tout les deux que vous en étiez capable.
- Sans problème. Mais une des filles était à terre à côté de moi.
- Vous ne vouliez pas qu'elle vous vois faire?
Je haussa les épaules.
- C'est pas bon, les témoins, inspecteur. Je vous l'ai déjà dit.
Il eut un ricanament méprisant.
- Et moi qui croyais que vous commenciez à avoir un coeur.
Son ton éatit teinté de déception. Je fis semblant de ne pas remarquer l'émoi dans lequel me mettait sa voix.
- J'ai toujours eu un coeur, inspecteur, lui assurai-je avec nonchalance. Simplement,je ne le laisse pas prendre les commandes. Ce serait une marque de faiblesse, et je ne suis pas faible.
Afficher en entier- Relax, Jake, marmonna son acolyte. Pas besoin de hurler.
[...]
- Pas de noms, Dave. Pigé?
Afficher en entierdécouvrir pourquoi mab monroe avait assassiné ma famille.
exécuter mab.
- c'est reparti! m'exclamais je en ouvrant la chemise.
Afficher en entierJe vois un crumble, des muffins, des petits pains, un gâteau au chocolat, et de la confiture de fraises. Tu fais toujours de la pâtisserie quand tu es contrariée. Il avait frappé dans le mille. La situation avec Donovan Caine n’avait pas tourné comme je le souhaitais et cela m’affectait plus que je ne l’aurais souhaité. Pourquoi Donovan ne pouvait-il pas m’accepter telle que j’étais ? Pourquoi gâchait-il tout pour d’inutiles problèmes de conscience ?
Afficher en entierUne fois. —Dans ce cas, vous avez dû remarquer son goût pour les accessoires de cow-boy. —Vous voulez dire les bottes en peau de serpent et le chapeau presque aussi haut que lui ? La vampire opina. —Dawson ne s’habille pas seulement comme un cow-boy, il se prend pour un cow-boy, surtout au lit. Il aime les reines de beauté texanes. Les blondes aux coiffures extravagantes, aux grands yeux bleus et aux gros seins, aux petits culs et au maquillage outrancier. De tout ça, vous n’avez pour l’instant que le petit cul. —Merci, fis-je d’un ton pincé.
Afficher en entier- Un assassin reste toujours un assassin.
Violet laisse échapper un hoquet de surprise.
Warren me dévisagea.
- que veut- il dire ? Vous faites le même métier que Fletcher Lane ?
- Je faisais, rectifiai- je. J'ai pris ma retraite.
Warren me scruta de son regard étincelant.
- Et comment vous appeliez-vous?
- L'araignée
Il le suffit de prononcer ce surnom pour que les cicatrices s'éveillent dans ma paume. Je serrai les poings sur les runes en toile d'araignée.
Afficher en entierComme je ne voulais pas qu’il se souvienne de moi, je n’insistai pas. Je le payai, descendis, et me dirigeai vers l’escalier du perron. Je percevais la voix du bâtiment, bien entendu. Quinze étages de pierres au-dessus de moi, il aurait fallu que je sois sourde pour ne pas l’entendre. La pierre puisait de puissance et d’argent, ce qui ne m’étonna pas. Mais je sentis également d’autres vibrations aussi : feu, chaleur, mort, destruction. Et, plus troublant encore, une touche de démence qui rappelait les trilles d’un engoulevent, comme si la pierre elle-même avait été torturée au point de se briser. Plus je me rapprochais, plus les murmures s’intensifiaient et devenaient acrimonieux, si bien que je finis par ne plus entendre que les lamentations des pierres.
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