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L'Officier de fortune



Description ajoutée par Waterlyly 2020-02-20T22:20:30+01:00

Résumé

C’est un homme dont la vie embrasse le siècle. Engagé à 17 ans dans les années 20, il est envoyé en Allemagne, officier à 25 ans au Maroc et au Tonkin, chef de bataillon à Nouméa en 1939. Après l’appel du 18 juin, il est un des premiers à rejoindre la France libre. Sa carrière reprend à la tête de régiments en Indochine et en Algérie, jusqu’à un modeste crime de lèse-majesté qui lui coûte cher. Mais en ce début des années 1970, il n’est qu’un vieux militaire retraité, veuf d’un mariage calamiteux, père d’enfants qui le rejettent. Le monde pour lequel il s’est battu n’existe plus, pour lui tout est fini. Tout, sauf Jeanne peut-être. Elle fut le grand et secret amour de sa vie. Et ensemble ils ont eu un fils qui aujourd’hui doit avoir dix-huit ans…

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Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par dreamygirl 2023-06-14T09:22:50+02:00

J’ai trouvé un carton posé à l’entrée du pavillon. C’est la livraison de Rohrbasser, l’épicier. Des conserves. Du pâté de jambon, du thon à la sauce catalane, des cœurs de céleri. Je me nourris de boîtes. Un saucisson. Des pommes. Deux bouteilles de vin des Rochers, une de cabernet d’Anjou. Et du pain en tranches. Cela fait un moment que je me fournis chez le bonhomme. Un coup du hasard. Un soir, je descendais du train de Paris, sortant d’une après-midi idiote au cercle des armées de Saint-Augustin.

Voilà que dans la gare, je me suis entendu appeler : Mon colonel, mon colonel ! Je me suis retourné. Devant moi une espèce de type essoufflé, rouge d’émotion, s’est figé dans un garde-à-vous saugrenu. Caporal-chef Rohrbasser, mon colonel. J’étais sous vos ordres à Djidjelli. Aucun souvenir. Au matériel, a-t-il continué. Mais oui, bien sûr, ai-je fait pour couper court. Vous habitez Brétigny, mon colonel ? Il avait ouvert son commerce à la fin de son engagement. Dès le lendemain il sonnait à la porte. Djidjelli. J’y suis resté une petite année avec le 4e RIC. On s’est surtout battus contre les rebelles algériens. Avant, j’avais aussi en charge le secteur de Gafsa, en Tunisie. J’avais pris le commandement du régiment à la fin de l’été 1955. Au moment de la naissance du garçon. Il porte mon nom. Je l’avais reconnu avant mon départ.

Comment faire autrement. Je suis encore persuadé que Jeanne avait essayé de me forcer la main. De me coincer. J’avais tenu bon. D’autant que quitter Yvonne m’apparaissait au-dessus de mes forces. Avec elle, la séparation s’annonçait atroce. Elle était tellement mauvaise. Capable de tout. Tant de fois j’ai souhaité qu’elle meure. Aujourd’hui, je porte le poids de ces pensées meurtrières. D’autant qu’il est trop tard. Soixante-dix ans. À Gafsa, le régiment avait mené une campagne compliquée. Nous étions en plein dans la rébellion. Les terroristes d’Algérie se servaient de la Tunisie comme base arrière pour leurs maquis du Constantinois. Trafic d’armes, propagande, recrutement. Pourtant j’ai réussi à faire du bon travail. À Djidjelli aussi. Cassez du FLN jusqu’au bout, m’avait écrit Guillebon avant que je ne parte au Laos, mon dernier poste avant la retraite. Ce qu’on avait fait. Mais c’était la fin. De tout.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Waterlyly 2020-02-20T22:22:01+01:00
Or

1970. François, militaire à la retraite, fait le bilan. Tout juste veuf, il repensera au naufrage qu’a constitué son mariage avec Yvonne. Les deux fils qu’ils ont eus ne lui adressent presque plus la parole et ne veulent pas le voir. Il essaiera alors de donner une seconde chance à la liaison extra-conjugale qu’il a maintenue auprès de Jeanne, et avec qui il a eu un autre fils qu’il n’a encore jamais rencontré. Ce roman sonne comme un deuxième départ dans le quotidien de François.

C’est un roman très court, mais assez percutant que j’ai découvert. J’ai fortement apprécié cette lecture, qui, bien qu’elle aborde des thématiques très dures, laisse pourtant à son lecteur une impression de nouveau départ pour le personnage principal.

François s’est retrouvé totalement à l’étroit dans un mariage qui ne lui apportait que frustrations et peines. Il n’a jamais eu le courage de partir, et bien évidemment, on ne peut ressentir qu’empathie envers lui, et envers Jeanne, son amante, qui se sont constamment interdit le bonheur, François étant finalement trop lâche pour partir.

En filigrane, François nous narrera ses expériences de militaire, sa rencontre avec Jeanne, ses péripéties. C’est vraiment intéressant à suivre, et l’auteur sait garder un juste équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle de François.

La plume de l’auteur est douce. Xavier Houssin réussit à faire passer les émotions. Le texte est narré à la première personne, presque à la manière d’un journal intime. François se livre à son lecteur.

Un très beau roman, empli de douceur, sur un homme qui s’accorde la possibilité d’être à nouveau heureux maintenant qu’il est à la retraite. Les émotions sont parfaitement retranscrites. Une belle découverte,

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