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Extrait ajouté par AnitaBlake 2015-07-30T15:59:54+02:00

Carolyn ravala ses larmes et retourna à sa tâche. Le prince Nicolas Sverayov méritait bien ses critiques acerbes. Il était aussi mauvais, sinon pire, que les canailles, les dandies et les hypocrites d'Angleterre. S'il se permettait d'accumuler ouvertement les aventures en présence de son épouse enceinte, alors qu'il était censé se trouver en mission diplomatique, il méritait autant que les autres les commentaires cruels de Carolyn. Il n'y avait rien de personnel à cela, c'était une simple question de principe. Toutefois, Carolyn était sincèrement désolée pour la princesse Sverayov. Comment pouvait-elle supporter un tel époux?

Carolyn avait décidé depuis longtemps qu elle ne se marierait pas tant qu'elle n'aurait pas rencontré un homme à la moralité irréprochable comme son père, et avec lequel elle partagerait un amour exceptionnel.

Elle trempa de nouveau sa plume dans 1 encrier, et, d'un grand geste, signa : Charles Copperville.

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Extrait ajouté par Rayathea 2020-08-16T22:48:13+02:00

— Que lis-tu, à part Burke ?

— Tout, répondit Carolyn qui n'avait pas envie d’en dire davantage.

— Mais encore ?

— Bentham, par exemple.

— Ainsi, tu es libérale ?

— Résolument ! dit Carolyn avec fougue.

— Pourtant Burke est archiconservateur.

— Je le sais, mais seuls les imbéciles écoutent un unique son de cloche... en particulier si celui-ci va dans leur sens.

— Intéressant...

— Ravie de vous avoir amusée, déclara froidement Carolyn.

— Ai-je dit que tu m'amusais, mon petit ? Absolument pas. Mais tu n'es pas comme je t'imaginais. Pas du tout.

Sur ce, elle tourna les talons.

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Extrait ajouté par Rayathea 2020-08-16T22:45:27+02:00

Sverayov approchait, beaucoup trop séduisant dans sa veste cavalière et ses hautes bottes.

— Bonjour, mademoiselle Browne, dit-il en s'inclinant légèrement sans lui prendre la main.

Il semblait s'amuser intérieurement de quelque plaisanterie connue de lui seul.

— Monsieur Browne, dit-il avant d'effleurer Anthony du regard puis de le fixer à nouveau sur Carolyn. Si vous continuez à serrer ces fleurs aussi fort, vous allez les étouffer ! remarqua-t-il.

Carolyn était cramoisie.

— J'allais les mettre dans l'eau.

Anthony avait rougi, lui aussi, et il paraissait un peu désorienté.

— Charmante attention, dit le prince à Anthony. Je ne crois pas que nous ayons le plaisir de nous connaître. Prince Nicolas Ivanovitch Sverayov, pour vous servir.

— Anthony Davison, répondit le jeune homme. Je vous ai croisé à plusieurs occasions, mais nous n'avons jamais été présentés.

— Enchanté, dit Nicolas avec un sourire légèrement condescendant.

Carolyn était horriblement mal à l'aise. Les deux hommes donnaient l'impression d'être rivaux, ce qui était ridicule !

— Je reviens tout de suite, dit-elle en s'enfuyant vers la cuisine, dans l'arrière-boutique.

Le coeur battant, elle disposa les lis dans un vase de porcelaine.

— Calme-toi ! s'ordonna-t-elle, les dents serrées. Ce n'est qu'un homme, même s'il est séduisant, et un homme pervers, sans moralité.

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Extrait ajouté par Rayathea 2020-08-16T22:42:58+02:00

— Pourquoi ne pas nous montrer totalement sincères l'un envers l'autre, Charles, et cesser ces simagrées ? continuait Sverayov.

Il savait. Il savait depuis le début. Elle ne l'avait pas trompé une minute. Le sang battant à ses tempes, elle hocha la tête, fascinée par son regard.

— Vous n'avez jamais connu de femme, je le sais, poursuivit le prince à voix basse. Et je ne pense pas non plus que vous ayez dix-huit ans. Mais il n'y a pas de mal à ça...

Il avait toujours la main sur son genou, cette main ferme, chaude. Carolyn avait du mal à trouver sa respiration. Il sourit.

— La première fois, c'est un peu intimidant, paraît-il. Alors, je vais vous faire une suggestion.

— Laquelle ? murmura-t-elle d'une toute petite voix.

— N'envisagez pas d'agir, mais seulement de m'accompagner.

— Vous ?

— Oui, dit-il en se penchant vers la portière. Cela se pratique assez couramment.

Il ouvrit avant que le valet ait eu le temps de le faire.

Qu'est-ce qui se pratiquait couramment ? Carolyn était paralysée.

— Que voulez-vous dire ?

— C'est tout simple. Je ferai l'amour à une femme, et vous regarderez. Ce sera très instructif, je vous en donne ma parole.

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Extrait ajouté par Rayathea 2020-08-16T22:39:19+02:00

Sverayov sortit une flasque du coffre situé sous le siège.

— Une gorgée de vodka, mon ami ?

Il lui tendit le flacon en la couvant de son regard brûlant.

— Je...

Elle craignait de voir son cerveau s'embrumer si elle acceptait.

— Je comprends, dit-il. L'angoisse de la performance. Personnellement, je n'ai jamais eu à m'en soucier.

Il but directement au flacon qu'il glissa ensuite dans sa poche.

— Je ne comprends pas, dit Carolyn, méfiante.

Il sourit.

— Vous refusez de boire parce que cela risque de vous nuire au moment de passer à l'acte ? Beaucoup d'hommes souffrent de ce genre d'inconvénient. Il n'y a pas de honte à ça.

Carolyn était cramoisie. De choquantes images lui venaient à l'esprit, mais s'il remarqua à quel point elle était gênée, le prince eut la bonne grâce de ne pas le montrer.

— Pour répondre à votre question, poursuivit-il, non, je ne déteste pas les femmes, loin de là. Je méprise seulement celles qui sont menteuses et infidèles. Je n'aime pas qu'on me traite à la légère, voyez-vous.

Elle s'humecta les lèvres.

— Je méprise la malhonnêteté en général, dit-elle.

Elle s'en voulut aussitôt. Elle se serait giflée !

— Alors nous avons un point commun de plus, vous et moi.

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Extrait ajouté par Rayathea 2020-08-16T22:37:07+02:00

Il la serra contre lui.

— J'espère que vous n'êtes pas saoul, mon jeune ami. Il est encore bien tôt.

— Mais non, je ne suis pas ivre, protesta-t-elle, le souffle court.

Leurs hanches s'effleuraient à chaque pas, et elle avait une curieuse impression, dont elle ignorait la signification, au creux des reins.

Il sourit sans la lâcher.

— Tant mieux. J'aurais été déçu, car je voulais vous proposer de me rejoindre plus tard pour terminer la soirée.

Carolyn n'en croyait pas ses oreilles, pourtant elle ne pouvait lui résister. Elle ne le voulait pas. Malgré elle, elle restait collée contre lui.

— Avec plaisir, s'entendit-elle répondre.

— Parfait ! Dans ce cas, convenons de partir ensemble à minuit.

Il s'arrêta devant la porte de la bibliothèque et Carolyn leva les yeux vers lui. Il ne souriait plus et une flamme brillait dans ses yeux, intense. Un instant, Carolyn pensa qu'il allait l'embrasser. Ce fut un moment étrange, un moment d'éternité.

Puis il la lâcha et quand il ouvrit la porte, le tumulte de la soirée les assaillit, bien que le couloir fût désert.

— J'envisageais que nous terminions la soirée dans une maison de plaisir, dit le prince. Qu'en pensez-vous, Charles ?

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Extrait ajouté par Rayathea 2020-08-16T22:34:36+02:00

Arrivée près de la fenêtre de la bibliothèque, ses pensées retournèrent à sa mission et elle plaqua le nez contre la vitre pour s'apercevoir avec déception que la pièce était plongée dans l'obscurité.

Pensive, Carolyn fourra les mains dans ses poches. Où se cachait-il ?

— Je sais que vous n'êtes pas un cambrioleur, dit derrière elle une voix grave. Les voleurs sont plus malins que ça.

Carolyn aurait reconnu cette voix entre mille et elle se pétrifia un instant avant de faire volte-face.

Sverayov se tenait non loin d'elle, dans l'ombre d'un buisson fleuri, sa silhouette éclairée par un croissant de lune perché haut dans le ciel au-dessus de lui. Le regard ferme, il buvait une coupe de champagne en l'observant comme un entomologiste devant une espèce inconnue.

L'avait-il suivie ? Carolyn s'efforçait de reprendre son sang-froid.

— Je vous demande pardon ?

— Ce sont les livres qui vous intéressent ? demanda-t-il.

Il fut sur elle en quelques souples enjambées. Son allusion aux livres était-elle simple coïncidence ?

— À vrai dire... Je... je voulais entrer mais pas pour cambrioler, évidemment, répondit-elle d'une voix horriblement hésitante.

— En général, on choisit plutôt la porte, fit-il remarquer.

Son visage restait dans l'ombre, elle ne distinguait pas ses yeux, et elle avait l'impression qu'il se moquait d'elle sans toutefois en être absolument certaine.

— Je... C'est vrai, je voulais aller à la bibliothèque.

Elle discernait à présent dans ses yeux dorés une lueur ironique... Ou prédatrice ?

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Extrait ajouté par Rayathea 2020-08-16T22:31:47+02:00

Une fois le paquet joliment orné d'un ruban, elle raccompagna Anthony à la porte. Après son départ, il y eut un bref instant de silence.

— Je vois que tu as encore brisé un coeur, lâcha enfin George Browne.

— Oh, papa, je vous en prie ! Il achetait simplement un cadeau pour sa soeur.

— Je doute qu'il ait une soeur, chérie.

— Vous faites erreur, papa.

— Vraiment ? Et combien de fois est-il venu acheter des livres en mon absence ?

Carolyn haussa les épaules.

— Je n'ai pas compté. Cinq, six fois, peut-être... cette semaine.

George éclata de rire.

— J'ai gagné, ma chérie. Tu aurais fait un fort mauvais avocat.

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