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La propriété a beau représenter pour Lioubov son enfance et le souvenir d'une vie de nonchalance, Lopakhine, ancien serf devenu marchand, l'achètera, mais afin d'en abattre les arbres comme si, pour posséder cette Cerisaie de peu de rendement mais qui le relie pourtant lui-même aux temps anciens, il fallait d'abord la détruire parcequ'ici la beauté et la mort ont partie liée.
Afficher en entierA son retour de Paris, Lioubov Andreevna doit se rendre à l'évidence et, "ne serait-ce qu'une fois dans sa vie, regarder la vérité en face". Il lui faut vendre son domaine et, avec lui, la cerisaiequi en fait le raffinement et la beauté.
La Ceriseraie offre un tableau de l'aristocratie russe à la fin du XIX° siècle, viellisante et inadaptée au monde moderne des marchands. Avec son écriture lé gère, son style enlevé - dont la nouvelle traduction d'André Markowicz et Françoise Morvan rend toute la saveur et le naturel -, c'est à la fois une partition théâtrale et une petite musiquebouffonne, tragique, qu'à composées Tchekhov. Par cette oeuvre incive, Lopakine le parvenu, Trofimov l'éternel étudiant sont devenus de véritables types de la littérature russe et du théâtre européen.
Babel 2002.
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