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Extrait ajouté par anonyme 2015-08-27T13:57:13+02:00

La silhouette s’approcha d’un pas et s’arrêta tout près de Nadia. À ce moment, ses yeux s’étant un peu habitués à la pénombre, Alex put voir à la clarté de la lune un homme incroyablement vieux. Malgré son maintien très droit et ses mouvements agiles, il semblait avoir vécu des siècles. Il était de très petite taille, Alex calcula qu’il mesurait moins que sa sœur Nicole, qui n’avait que neuf ans. Il portait un court « tablier » en Fibres végétales, et une douzaine de colliers faits de coquillages, de graines et de dents de sanglier couvraient sa poitrine. Sa peau, semblable à celle d’un éléphant centenaire, tombait en plis sur son frêle squelette. Il portait une courte lance, un bâton d’où pendaient plusieurs petits sacs en peau et un cylindre en quartz qui résonnait à la manière d’un hochet de bébé. Nadia porta sa main à ses cheveux, en détacha la luciole et la lui offrit ; le vieillard l’accepta et la posa parmi ses colliers. Elle s’accroupit et fit signe à Alex de l’imiter, en signe de respect. Aussitôt l’Indien s’accroupit aussi et tous trois furent ainsi à la même hauteur.

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Extrait ajouté par book-princess 2018-04-08T16:13:58+02:00

Extrait de la version anglaise (City of the beasts) :

They had camped in a very beautiful spot. The dense tangle of growth along the riverbank opened up farther inland into a majestic forest, the straight, soaring tree trunks forming the pillars of a magnificent green cathedral. Orchids and other flowers hung from the branches and glittering ferns covered the ground. Animal life was so varied that there was never a moment of silence ; from dawn to late day, the songs of toucans and parrots filled the air, replaced at night by the clamor of tree frogs and howler monkeys. This Garden of Eden hid many dangers, however : distances were enormous, the solitude absolute, and without long experience it was mpossible to get your bearings.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-08-27T13:55:04+02:00

« Le père Valdomero a été enlevé par les Indiens. Qu’est-ce que je donnerais, moi, pour avoir cette chance ! s’exclama Nadia, admirative.

— Ils ne m’ont pas enlevé, fillette. Je me suis perdu dans la forêt et ils m’ont sauvé la vie. J’ai vécu plusieurs mois avec eux. Ce sont de bonnes gens, et libres ; pour eux, la liberté est plus importante que la vie elle-même, ils ne peuvent vivre sans elle. Un Indien prisonnier est un Indien mort : il se replie sur lui, cesse de manger et de respirer, et il meurt, raconta le père Valdomero.

— Certains disent qu’ils sont pacifiques et d’autres, complètement sauvages et violents ! remarqua Alex.

— Les hommes les plus dangereux que j’aie vus dans ces parages ne sont pas les Indiens mais les trafiquants d’armes, de drogues et de diamants, les récolteurs de caoutchouc, les chercheurs d’or, les soldats et les bûcherons qui infestent et exploitent cette région », réfuta le prêtre, et il ajouta que les Indiens étaient peut-être primitifs sur le plan matériel, mais très évolués sur le plan mental, attachés à la nature comme un enfant à sa mère.

« Racontez-nous, à propos de La Bête. C’est vrai que vous l’avez vue de vos propres yeux, Père ? demanda Nadia.

— Je crois que je l’ai vue, mais il faisait nuit et mes yeux ne sont plus aussi bons qu’autrefois, répondit le père Valdomero en avalant une bonne rasade de rhum.

— Quand cela a-t-il eu lieu ? demanda Alex, en pensant que sa grand-mère lui serait reconnaissante de cette information.

— Ça fait environ deux ans…

— Qu’avez-vous vu exactement ?

— Je l’ai raconté bien des fois : un géant de plus de trois mètres de haut, qui se déplaçait très lentement et dégageait une odeur épouvantable. Je suis resté paralysé de frayeur.

— Il ne vous a pas attaqué, Père ?

— Non. Il a dit quelque chose, puis il a fait demi-tour et il a disparu dans la forêt.

— Il a dit quelque chose ? Je suppose que vous voulez dire qu’il a émis des bruits, comme des grognements, n’est-ce pas ? insista Alex.

— Non, mon garçon. La créature a clairement parlé. Je n’ai pas compris un mot, mais il ne fait pas de doute qu’il s’agissait d’un langage articulé. Je me suis évanoui… Quand je me suis réveillé, je n’étais pas sûr de ce qui s’était passé, mais j’avais cette odeur pénétrante collée à mes vêtements, à mes cheveux, à ma peau. C’est ainsi que j’ai su que je n’avais pas rêvé. »

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Extrait ajouté par Maks 2015-06-03T22:16:53+02:00

En pénétrant dans la forêt, hors d’atteinte de la lumière du feu et des lampes à pétrole, il voyait le félin noir posé sur la grosse branche d’un immense castanheiro, sa queue remuant dans l’air, ses yeux brillant dans la nuit comme des topazes éblouissantes, tel qu’il lui était apparu dans sa vision, quand il avait bu la potion magique de Walimaï. Avec ses dents et ses griffes il pouvait étriper un caïman, avec ses muscles puissants il courait aussi vite que le vent, avec sa force et son courage il pouvait affronter n’importe quel ennemi. C’était un animal magnifique, le roi des fauves, le fils du Soleil-Père, le prince de la mythologie d’Amérique. Dans le rêve, le garçon s’arrêtait à quelques pas du jaguar et, comme lors de sa première rencontre dans le camp de Mauro Carias, il entendait la voix caverneuse le saluer par son nom : Alexander… Alexander… La voix résonnait dans son cerveau comme un gigantesque gong de bronze, répétant maintes et maintes fois son nom. Que signifiait ce rêve ? Quel était le message que le jaguar noir voulait lui transmettre ?

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Extrait ajouté par Maks 2015-06-03T11:40:41+02:00

« Chaque minute écoulée faisait augmenter l’oppression dans sa poitrine, et la terreur devenait de plus en plus insondable. De nouveau il entendit le sourd battement d’un cœur, celui qu’il avait entendu dans le labyrinthe avec Walimaï. Son esprit, affolé, inventoriait les innombrables dangers qui le guettaient, le pire de tous étant celui de rester enterré vivant dans les entrailles de cette montagne »

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Extrait ajouté par Caroline 2013-10-23T18:27:49+02:00

"En rentrant chez lui, ce midi, il fut surpris de voir la camionnette de son père, qui à cette heure travaillait toujours à la clinique. Il entra par la porte de la cuisine, jamais fermée à clé, avec l’intention de manger quelque chose, de prendre sa flûte et de repartir en courant à l’école. Il jeta un coup d’œil autour de lui et ne vit que les restes fossilisés de la pizza de la veille. Résigné à avoir faim, il se dirigea vers le frigidaire en quête d’un verre de lait. A cet instant, il entendit pleurer. Au début, il pensa que c’étaient les chatons de Nicole dans le garage, mais aussitôt il se rendit compte que le bruit venait de la chambre de ses parents. Sans avoir l’intention d’épier, de manière presque automatique, il s’approcha et, doucement, poussa la porte entrouverte. Ce qu’il vit le paralysa.

Au centre de la pièce se trouvait sa mère en chemise de nuit, pieds nus, assise sur un tabouret ; le visage dans les mains, elle pleurait. Debout derrière elle, son père tenait un vieux rasoir de barbier qui avait appartenu au grand-père. De longues mèches de cheveux noirs couvraient le sol et les frêles épaules de sa mère, tandis que son crâne tondu brillait comme du marbre dans la lumière pâle qui filtrait de la fenêtre.

Pendant quelques secondes, le garçon demeura figé de stupeur, sans comprendre la scène, sans savoir ce que signifiaient ces cheveux par terre, ce crâne rasé ou ce rasoir dans la main de son père, étincelant à quelques millimètres du cou incliné de sa mère. Lorsqu’il parvint à recouvrer ses esprits, un cri terrible monta de ses pieds et une grande vague de folie le secoua tout entier. Il se lança contre John Cold, le projetant au sol d’une seule poussée. Le rasoir décrivit un arc dans l’air, frôla son front, et la pointe alla se ficher dans le plancher. Sa mère se mit à l’appeler, l’agrippant par ses vêtements pour l’écarter de son père, tandis qu’il donnait des coups à l’aveuglette, sans voir où ils tombaient.

« Ça va, mon fils, calme-toi, ce n’est rien », suppliait Lisa Cold en le retenant de ses faibles forces, tandis que son père se protégeait la tête de ses bras".

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Extrait ajouté par Caroline 2013-10-23T18:27:27+02:00

"-Tu es crédule pour ton âge, Kate, commenta le garçon sans pouvoir éviter le ton sarcastique en s'apercevant que sa grand-mère croyait à ces histoires.

-Avec l'âge, on acquiert une certaine humilité, Alexander.

Plus je vieillis, plus je me sens ignorante. Seuls les jeunes ont des explications pour tout.

A ton âge on peut être arrogant et il importe peu d'être ridicule - rétorqua sa grand-mère".

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Extrait ajouté par Caroline 2013-10-23T18:27:11+02:00

"En arrivant dans la vallée et en s'approchant de l'El Dorado, les voyageurs comprirent que ce n'était pas une cité et que ce n'était pas non plus de l'or. Il s'agissait d'une série de formations géométriques naturelles, comme les cristaux qu'ils avaient vus dans les grottes. La couleur dorée provenait du mica, un minerai sans valeur, de la pyrite, bien nommée "l'or des idiots". Alex ébaucha un sourire à la pensée que si les conquistadores et tant d'autres aventuriers étaient arrivés à vaincre les incroyables obstacles du chemin conduisant à l'El Dorado, ils en seraient sortis plus pauvres qu'à leur arrivée".

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Extrait ajouté par anonyme 2013-09-04T06:19:07+02:00

J'ai mal au coeur et des nausées, commenta Alex, tout pâle

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