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« Un cinq ? a couiné Gobelin. T’avais un cinq en main ? Je le crois pas. Il avait un cinq. » Il a abattu son as sur la table. « Il avait un putain de cinq.

— Te fâche pas, l’a mis en garde Elmo. C’est toi qui dis tout le temps à Qu’un-Œil de se calmer, tu te souviens ?

— Il m’a bluffé avec un putain de cinq ? »

Saumure affichait son petit sourire tandis qu’il empilait ses gains. Il était content de lui. Il avait réussi son coup de bluff. J’aurais moi-même parié qu’il avait un as.

Qu’un-Œil a poussé les cartes vers Gobelin. « À toi de donner.

— Oh, allons. Il avait un cinq, et faut aussi que je donne ?

— C’est ton tour. Tu te tais et tu bats les cartes.

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Je ne crois pas que j’écrirai d’autres saynètes romanesques et charmantes à propos de notre employeur. Je l’ai côtoyée de trop près. Je ne suis plus amoureux.

Je suis hanté. Hanté par les cris du Boiteux. Hanté par le rire de la Dame. Hanté par l’impression que nous servons la cause de quelque chose qui mériterait d’être rayé de la surface de la terre. Hanté par la conviction que ceux qui veulent l’élimination de la Dame valent un peu mieux qu’elle.

Hanté par la conscience claire qu’au bout du compte le mal triomphe toujours.

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« La loi morale de toute armée, capitaine. La troupe a le privilège de contester la santé d’esprit et la compétence de ses chefs. C’est le mortier qui maintient la cohésion d’une armée. »

Le capitaine m’a toisé du haut de sa stature plus réduite mais plus large et de sous des sourcils broussailleux. « Ça maintient sa cohésion, hein ? Et tu sais ce qui la fait bouger ?

— Quoi donc ?

— Des types comme moi qui bottent le cul de types comme toi quand ils se mettent à philosopher. Tu me suis ?

— Je crois qu’oui, capitaine. »

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« Le Mal est relatif, annaliste. On ne peut pas lui mettre d'étiquette. On ne peut ni le toucher, ni le goûter, ni l'entailler avec une épée. Le Mal dépend de quel côté on se trouve, de quel côté on pointe son doigt accusateur. »

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« Tu commences une histoire avec une fille, elle est magique, énigmatique et merveilleuse, comme disent les chansonnettes. Et puis on apprend à se connaître. L’euphorie se dissipe. On s’installe dans le confort. Qui finit par s’user aussi. Elle prend des rondeurs, des rides, des cheveux gris, et tu te sens floué. Tu te rappelles l’extralucide, la timide que tu avais rencontrée, à qui tu avais conté fleurette jusqu’à ce que son père te menace de te flanquer son pied au cul. Tu en veux à cette étrangère. Alors tu commences à lui chercher des poux. J’imagine que c’est la même chose pour ta mère. À l’intérieur, j’ai toujours vingt ans, Stance. C’est seulement quand je me retrouve devant un miroir ou quand mon corps ne répond pas comme je le veux que je prends conscience d’être un vieux bonhomme. Je ne vois pas la bedaine ni les varices, ni les cheveux gris clairsemés. Elle, il faut bien qu’elle s’en accommode.

» Chaque fois que je m’arrête devant un miroir, je n’en reviens pas. Je me demande qui s’est emparé de mon enveloppe physique. Un vieux bouc repoussant, à ce que je peux en juger. De ceux que je raillais ouvertement quand j’avais vingt ans. Il me fait peur, Stance. Il a l’air à l’article de la mort. Je suis prisonnier de lui, et je ne me sens pas prêt à passer l’arme à gauche. »

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« Et moi je te dis que c’est de ta faute, vu que t’es bon qu’à te faire prendre à l’hameçon avec ta gueule d’asticot. Si t’avais une cervelle, je la tournerais en mélasse comme celle où tu nous as mis.

— Ma faute, ma faute ? Misère ! Il se ment à lui-même, maintenant. C’est moi qui lui souffle ses idées pourries, sans doute ? Écoute, haleine de guano. Meystrikt se trouve derrière cette colline. Ils se souviendront de nous certainement mieux encore qu’à Roseraie. Alors une question : comment on passe sans se faire trancher la gorge ? »

J’ai d’abord éprouvé du soulagement, mais je me suis bientôt arrêté de courir vers la route. J’ai glissé à Traqueur :

« Ils sont montés. Comment ont-ils dégotté des chevaux, à ton avis ? » Je me suis efforcé de rester optimiste. « Enfin, qui sait ? Peut-être qu’ils les ont gagnés au jeu en trichant. Si Qu’un-Œil a consenti à laisser Gobelin agir. » Qu’un-Œil est d’une nullité crasse pour tricher, et pire encore aux jeux de hasard. J’en viens parfois à croire qu’il cède à des pulsions autodestructrices.

« Toi et ta foutue amulette, a couiné Gobelin. La Dame ne peut pas le localiser. Bravo. Mais nous non plus.

— Mon amulette, mon amulette ? Qui la lui a donnée en premier, cette amulette ?

— Qui a conçu son sortilège actuel ?

— Et qui l’a activé ? Dis-moi donc, face de crapaud. Dis-moi donc. »

Je suis sorti en lisière du bois. Ils étaient déjà passés. Traqueur m’a rejoint. Même Saigne-Crapaud le Chien est venu voir.

« Plus un geste ! Rebelle ! ai-je crié. Le premier qui bouge est mort ! »

Grosse boulette, Toubib. Vraiment pas futé. Leur réponse a été prompte et tonitruante. J’ai failli y laisser ma peau.

Une nuée scintillante les a enveloppés. Autour de Traqueur et de moi, des insectes se sont mis à pulluler. Une vermine comme je n’aurais jamais cru qu’il puisse en exister, chaque bestiole apparemment obnubilée par une seule idée, se jeter sur moi pour faire bombance.

Saigne-Crapaud le Chien s’est mis à gronder, à japper.

« Arrêtez vos clowneries, tous les deux, ai-je braillé. C’est moi, Toubib !

— Toubib, qui c’est ça ? a demandé Qu’un-Œil à Gobelin. Tu connais quelqu’un qui s’appelle Toubib ?

— Ouais. Mais je ne crois pas que ce soit une raison pour en rester là, a reparti Gobelin après avoir pointé la tête hors du nuage scintillant pour vérifier. Il a ce qu’il mérite.

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"Il y a des étrangers dans la plaine, Toubib."

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"- Là d'où je viens, les paysans disent qu'il faut tuer les loups-garous avec de l'argent.

- Des conneries. On les tue comme on tue autre chose. Seulement faut aller plus vite et taper plus fort, parce qu'on a droit qu'à un seul coup."

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« Et moi je te dis que c’est de ta faute, vu que t’es bon qu’à te faire prendre à l’hameçon avec ta gueule d’asticot. Si t’avais une cervelle, je la tournerais en mélasse comme celle où tu nous as mis.

— Ma faute, ma faute ? Misère ! Il se ment à lui-même, maintenant. C’est moi qui lui souffle ses idées pourries, sans doute ? Écoute, haleine de guano. Meystrikt se trouve derrière cette colline. Ils se souviendront de nous certainement mieux encore qu’à Roseraie. Alors une question : comment on passe sans se faire trancher la gorge ? »

J’ai d’abord éprouvé du soulagement, mais je me suis bientôt arrêté de courir vers la route. J’ai glissé à Traqueur :

« Ils sont montés. Comment ont-ils dégotté des chevaux, à ton avis ? » Je me suis efforcé de rester optimiste. « Enfin, qui sait ? Peut-être qu’ils les ont gagnés au jeu en trichant. Si Qu’un-Œil a consenti à laisser Gobelin agir. » Qu’un-Œil est d’une nullité crasse pour tricher, et pire encore aux jeux de hasard. J’en viens parfois à croire qu’il cède à des pulsions autodestructrices.

« Toi et ta foutue amulette, a couiné Gobelin. La Dame ne peut pas le localiser. Bravo. Mais nous non plus.

— Mon amulette, mon amulette ? Qui la lui a donnée en premier, cette amulette ?

— Qui a conçu son sortilège actuel ?

— Et qui l’a activé ? Dis-moi donc, face de crapaud. Dis-moi donc. »

Je suis sorti en lisière du bois. Ils étaient déjà passés. Traqueur m’a rejoint. Même Saigne-Crapaud le Chien est venu voir.

« Plus un geste ! Rebelle ! ai-je crié. Le premier qui bouge est mort ! »

Grosse boulette, Toubib. Vraiment pas futé. Leur réponse a été prompte et tonitruante. J’ai failli y laisser ma peau.

Une nuée scintillante les a enveloppés. Autour de Traqueur et de moi, des insectes se sont mis à pulluler. Une vermine comme je n’aurais jamais cru qu’il puisse en exister, chaque bestiole apparemment obnubilée par une seule idée, se jeter sur moi pour faire bombance.

Saigne-Crapaud le Chien s’est mis à gronder, à japper.

« Arrêtez vos clowneries, tous les deux, ai-je braillé. C’est moi, Toubib !

— Toubib, qui c’est ça ? a demandé Qu’un-Œil à Gobelin. Tu connais quelqu’un qui s’appelle Toubib ?

— Ouais. Mais je ne crois pas que ce soit une raison pour en rester là, a reparti Gobelin après avoir pointé la tête hors du nuage scintillant pour vérifier. Il a ce qu’il mérite.

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« Tu commences une histoire avec une fille, elle est magique, énigmatique et merveilleuse, comme disent les chansonnettes. Et puis on apprend à se connaître. L’euphorie se dissipe. On s’installe dans le confort. Qui finit par s’user aussi. Elle prend des rondeurs, des rides, des cheveux gris, et tu te sens floué. Tu te rappelles l’extralucide, la timide que tu avais rencontrée, à qui tu avais conté fleurette jusqu’à ce que son père te menace de te flanquer son pied au cul. Tu en veux à cette étrangère. Alors tu commences à lui chercher des poux. J’imagine que c’est la même chose pour ta mère. À l’intérieur, j’ai toujours vingt ans, Stance. C’est seulement quand je me retrouve devant un miroir ou quand mon corps ne répond pas comme je le veux que je prends conscience d’être un vieux bonhomme. Je ne vois pas la bedaine ni les varices, ni les cheveux gris clairsemés. Elle, il faut bien qu’elle s’en accommode.

» Chaque fois que je m’arrête devant un miroir, je n’en reviens pas. Je me demande qui s’est emparé de mon enveloppe physique. Un vieux bouc repoussant, à ce que je peux en juger. De ceux que je raillais ouvertement quand j’avais vingt ans. Il me fait peur, Stance. Il a l’air à l’article de la mort. Je suis prisonnier de lui, et je ne me sens pas prêt à passer l’arme à gauche. »

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